On a déjà parlé de Julian Strawther et vous avez surement déjà entendu parler de Gradey Dick ou Jett Howard mais aujourd’hui, c’est le profil d’un sniper bien moins connu qu’on vous propose en Hunter Tyson. Un blaze incroyable et un bras tout aussi formidable, découvrons le chasseur de Caroline du Sud.
Les qualités
Bon, la première qualité, vous vous en doutez grâce au titre de l’article et à l’introduction, le tir de loin. Un petit coup de statistiques pour commencer: 40.5% de loin avec 6 tentatives et 83.8% aux lancers sur 3.3 tentatives, le monsieur a rentré du panier cette saison. En plus, la progression linéaire de ses % au cours de ses 5 saisons en NCAA nous laissent penser que contrairement à d’autres (Kobe Brown), son tir de loin et sa progression sont liés à un vrai travail fait années après années. En plus, il n’a pas peur de prendre les tirs et a déjà la distance NBA.
Pour ajouter à sa qualité de shooter, on peut parler de sa taille (6’8″) qui le rend très dur à contrer, en plus d’être un athlète solide en terme d’endurance et de fluidité avec un jeu off-ball de qualité, lui offrant des bons espaces mais aussi d’être malin sur les cuts pour gratter du point près du panier. Le pire scénario pour ce joueur est d’être un sniper au poste 3, ce qui est pas si mal dans la NBA actuelle pour un joueur plutôt prévu en second tour.
Pour finir, on peut parler de sa qualité aux rebonds et de son énergie. Malgré un physique qui semble un peu léger, le garçon n’a aucun mal à se battre pour les ballons et c’est cela qui lui permet d’obtenir une moyenne de 9.6 rebonds par match cette année (même si son faible supporting cast aux rebonds aide aussi à gratter niveau stats).
Les défauts
Parmi les défauts, on peut citer que si Hunter est un athlète fluide, il n’est pas explosif pour autant. Son premier pas est lent, il manque de mobilité latérale et tout cela impacte plusieurs aspects de son jeu.
Le premier, c’est sa capacité de drive. Si le joueur est assez malin pour se créer des cuts et trouver le moyen de mettre des paniers au près, son manque d’explosivité font de lui un joueur bien dur à utiliser en drive pur. En plus, vu que ce n’est ni un créateur pour lui-même dangereux ni un passeur de exceptionnel, il est d’autant plus simple à défendre dès lors qu’il tente de scorer par lui-même.
L’autre aspect impacté, c’est évidemment la défense. En NCAA, son côté battant et capable de switcher sont okay mais qu’en sera-t-il en NBA? Pas les mêmes athlètes, la NBA offrira à Hunter un challenge autrement plus dur, entre les petits guards rapides qui le passeront facilement et les ailiers costauds de la grande ligue. Attention, ce n’est pas le genre de joueur à glander en défense mais son profil physique/athlétique pose question sur comment l’utiliser en défense.
Le dernier aspect qui le fait aussi descendre dans la draft, c’est que le garçon a déjà 23 ans et donc un potentiel très limité.
Le range
Hunter Tyson est attendu dans la fin du second tour.
Les comparaisons
Evidemment, la comparaison évidente est Kyle Korver. Après difficile de l’imaginer faire plus bas ou plus haut, ce sera surtout une question d’opportunités et de longévité.