Wichita State during the Memphis vs. Wichita State Men’s Basketball game on 01192023.

Profil de Draft : Craig Porter Jr, le petit pitbull des Shockers

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Avec un « petit » mètre 88 et seulement 83 kilos, Craig Porter Jr pourrait être casé dans la catégorie des joueurs trop fort techniquement pour la NCAA, mais trop faible physiquement pour la NBA. Sauf que non, Porter est un sacré meneur qui mérite que son nom soit mentionné. Voyons pourquoi.

Les qualités

Evidemment, le premier mot qui vient en tête quand on pense au petit bonhomme du Kansas, c’est « défense ». Déjà, statistiquement, ça saute aux yeux : 1.5 interceptions (très bien, mais rien d’extraordinaire pour un meneur défensif) et 1.5 contres (on rappelle qu’il fait 1m88 et 83 kilos). Le petit combine un gros moteur, des instincts défensifs impressionnants, une vraie intelligence défensive (notamment dans des schémas défensifs collectifs, mais aussi en on-ball où il a montré de bonnes choses) et une énorme réussite. En plus de ça, le garçon est un sacré athlète si on en croit les résultats de la Draft Combine où il a terminé avec le meilleur saut vertical de la cuvée et deuxième en sprint 3/4 de terrains, de quoi continuer d’alimenter les raisons de croire en le fait que, malgré sa taille, et contrairement à d’autres prospects similaires en terme taille-poids (coucou Nadir), Craig n’aura aucun mal à être un solide défenseur en NBA. Pour finir, on notera aussi une bonne moyenne aux rebonds (6.2) qui, par rapport à sa taille, est très bonne.

Offensivement, CPJ ne brille nulle part et n’est pas voué à devenir un grand attaquant, mais il est un joueur solide dans les tous aspects du jeu, avec finalement assez peu de point faible si catastrophique. Il est un bon finisseur au cercle et un shooter honnête (même si ça demandera sûrement un peu de travail pour le rendre vraiment viable en NBA). Son handle est bon, il peut se créer son tir, créer du jeu et gérer sur P&R. En bref, aucun de ces secteurs ne fera de lui un attaquant élite (sauf surprise), mais cela devrait être de bonnes armes pour réussir chez les pros.

Les défauts

Craig a évidemment quelques défauts, sinon on en serait pas à se demander pourquoi ce mec pourrait être non-drafté. Tout d’abord, sa taille/son âge, deux variantes qui ne vont pas évoluer (en tout cas pas en positif) et qui peuvent jouer en sa défaveur. Craig reste un joueur de 1m88, et même si c’est un bon défenseur, ça reste petit pour la ligue, et puis il a déjà 23 ans avec ses 5 années de NCAA entre Vincennes et Wichita State.

En attaque, le tir pourrait devenir un souci. S’il ne parfait pas son shoot, cela pourrait poser des questions sur son véritable apport offensif. Si son % de loin est honnête, il n’est qu’à 68.5% aux lancers cette saison, ce qui peut aussi poser question sur la valeur réelle de son % de loin à Wichita State. S’ajoute à ça le fait que le meneur ne semble pas lui-même être un gros shooter mentalement, ça fait beaucoup d’éléments qui ne jouent pas forcément en faveur d’un développement de son tir.

Le range

On parle de Craig, au mieux, en fin de second tour, et beaucoup parle de lui comme un non-drafté. Mais s’il termine dans le deuxième cas de figure, nul doute qu’il trouvera un petit 2-way contract dès la sortie de draft.

Les comparaisons

La comparaison évidente, c’est un baby Marcus Smart, dans le genre meneur avec un gros moteur défensif, mais qui n’excelle nulle part offensivement, sans être mauvais pour autant. Un niveau offensif à la Fred VanVleet si son tir se développe bien. Sinon, attention, parce qu’avoir un gros moteur ne suffit pas pour faire carrière en NBA. Mais dans ce cas-là, je ne l’imagine pas ne pas être capable de faire une solide carrière en Europe, comme a pu le faire Shane Larkin (dans un profil de joueur différent évidemment, mais en termes de vision de carrière).

Les highlights

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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