Profil de Draft : Andre Jackson Jr, couteau-suisse et champion NCAA

//

L’homme à tout faire des champions NCAA 2023 se présente à la draft: Andre Jackson Jr. Un nom pas forcément très connu de la prochaine cuvée mais un joueur qui pourrait s’avérer être une belle pépite pour l’équipe qui le prend. Voyons ce que le junior de UConn nous réserve.

Les qualités

Le package athlétique-physique-moteur est la première qualité de Andre Jackson. Il est long, il est rapide, il a une grosse détente qui lui permet d’envoyer des dunks très violents, que ce soit en drive, en cut ou en dunker spot. Grâce à cette combinaison physique, il se retrouve à être un assez bon contreur par rapport à son poste (il a d’ailleurs envoyer quelques gros chasedown blocks cette année). En attaque comme en défense, Andre sait utiliser ses qualités athlétiques pour être le plus valuable possible sur le parquet et se donne à fond sur ce dernier.

En défense, AJJ est un monstre. En plus de son package athlétique qui lui offre une base ultra solide, son QI défensif est également très développé. Que ce soit en défenseur direct on-ball ou des aides défensives/défense off-ball, Jackson a tout ce qu’il faut. Sa lecture des défenses est très bonne et il navigue parfaitement dans les écrans. Son physique qui combine vitesse-longueur-mobilité-verticalité lui offre la possibilité de défendre des meneurs de jeu comme des ailiers forts, un atout non négligeable en NBA.

En attaque, Andre a des excellents qualités de playmaker sur le terrain. Tournant à 4.7 assists par match avec « seulement » 2.0 turnovers, le numéro 44 s’est retrouvé avec un rôle de playmaker important chez les Huskies cette saison et a permis de mettre les Hawkins, Sanogo, Clingan et autres Karaban dans les meilleures situations possibles. Jackson est un playmaker intelligent, capable de bien lire le jeu et de servir dans le bon timing, notamment sur P&R où on l’a vu faire de beaux progrès cette saison ou encore sur transition où il prend les bonnes décisions.

Les défauts

Le scoring. Concrètement, la palette complète de Andre est inquiétante tant il peut vite devenir inoffensif. Au delà du dunk, c’est le néant pour l’ailier. Les pourcentages de la saison parlent d’eux même: 43.2% aux tirs, 28.1% de loin et un vilain 64.6% aux lancers, avec en plus une vraie régression par rapport à la saison dernière d’un point de vue pourcentage. Son jeu en catch-and-shoot est tellement mauvais que les défenses l’ont laissé ouvert la majorité du temps car il est incapable de punir de loin. En NBA, cette arme lui sera nécessaire et il devra travailler pour être au moins une menace honnête dans la grande ligue, au quel cas il pénalisera son équipe future. Les équipes décident aussi de passer sous l’écran pour défendre quand il est porteur de balle sur situation de P&R car son pull-up est inefficace. Ses qualités de passeur s’en retrouvent d’ailleurs impactés car il ne représente aucune menace de scoreur sur ses situations là. En fait, Andre est un poids mort en attaque si celui-ci n’améliore pas à minima son 3 points. En NCAA, ça passait mais en NBA, si il ne peut pas contribuer offensivement et que la défense adverse se régale quand il est sur le terrain, son coach n’hésitera pas à le sortir et à ne plus le faire jouer.

Le range

Pas impossible de l’imaginer en toute fin de premier tour mais le plus probable semble être la première moitié du premier tour. Son tir peut-il le faire glisse après le pick 45?

La comparaison

Il peut faire penser au Iguodala des Warriors en plus jeune dans le côté défense-playmaking mais avec encore moins de tirs. Herb Jones peut être une bonne comparaison, joueur sur lequel on doutait de son utilisation offensive en NBA. Sinon, scénario à la Michael Kidd-Gilchrist mais sans les blessures (on espère). En bref, ce sera un super role player.

Les highlights

Ne manque pas un article !

Rejoins la communauté Le Roster en t'abonnant à notre newsletter !

Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.