UCLA guard Amari Bailey (5) drives to the basket during the first half of an NCAA college basketball game Maryland, Wednesday, Dec. 14, 2022, in College Park, Md. (AP Photo/Terrance Williams)

Profil de Draft : Amari Bailey, la pépite californienne peut-elle surprendre ?

On a déjà parlé de Chris Livingston sur Le Roster dans la catégorie des joueurs qui étaient des cracks sur les circuits inférieurs mais qui ont déçu en NCAA. Bailey est aussi dans cette cast. Classé parmi les 10 meilleurs joueurs lycéens il y a encore 1 an, la porte du premier tour semble s’être fermé pour Amari, même si il n’en est pas si loin. Un gros talent mais comment le projeter en NBA: à découvrir maintenant.

Les qualités

Déjà, Amari est un bel athlète. Une belle envergure, une bonne taille pour un combo guard, il est rapide, agile et explosif. Aucun doute sur le niveau athlétique du garçon qui sait se servir de tous ces atouts pour jouer.

En attaque déjà, le garçon sait utiliser son niveau athlétique en pénétration et notamment sur des finitions acrobatiques ou avec le contact qu’il peut réussir sans trop de soucis. Mais en attaque, Amari est aussi un excellent shooter capable dégainer off-ball comme après un dribble. Il a un bon pull-up, son bon handle lui permet d’être efficace à mi-distance et ses pourcentages en Catch-and-shoot sont vraiment bons. Pour continuer sur l’aspect offensif, le garçon a un vrai potentiel sur pick-and-roll car c’est un bon passeur assez intelligent qui, comblé à son scoring, lui offre une palette d’options très intéressante.

Défensivement, on peut noter que c’est un bon défenseur on-ball qui a un combo énergie-athlétique qui fait de lui un très bon défenseur sur l’homme et sa longueur le rend très correct sur des joueurs plus petits.

Les défauts

Le playmaker a encore beaucoup de défauts: un ratio ast/tov en dessous de 1, des pertes de balles causées bêtement et une vision parfois trop tunnel en drive, faisant de lui un joueur encore trop limite de ce point de vue qui a besoin d’ouvrir sa vision de jeu et de mieux maitriser son handle, bon mais parfois brouillon.

Le défenseur aussi a ses défauts, notamment off-ball où il manque parfois de concentration et/ou de lucidité sur les rotations et quand il doit suivre à travers les écrans. En plus, Bailey a malheureusement trop tendance à vouloir « gamble » sur l’interception, ce qui peut créer de la faute bête mais surtout une occasion pour l’attaquant de passer.

En attaque, on peut quand même se poser la question de son niveau réel aux tirs: son pourcentage à 3 points est bon mais sur un volume beaucoup trop faible (1.8 tentatives), est ce que le garçon n’ose pas ou c’est juste le système de UCLA qui est fait comme ça? En attendant, le fait que son pourcentage aux lancers (69.8%) ne soit pas très bon n’est pas forcément le plus rassurant.

Le range

Une fin de premier tour serait vraiment surprenant mais on le verra dans le second tour avec certitude, surement dans la première partie de celui-ci

Les comparaisons

Jordan Clarkson des débuts potentiellement, un combo guard qui score avec du handle mais vision tunnel? A voir le plafond, le joueur est trop bizarre à comparer.

Les highlights

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