Washington

PJ Washington, de 25 à 0

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PJ Washington est arrivé en 2019 à Charlotte. Le jeune rookie avait montré des choses intéressantes. En attaque comme en défense, les promesses étaient réelles. Cependant, PJ est historiquement nul cette saison. Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Le parcours de PJ Washington

À l’aube de sa saison sophomore à Kentucky, l’ailier fort a perdu du poids et a poli son jeu. Plus propre, plus efficace, plus pertinent, tout va pour le mieux chez les Wildcats.

On le présentait sur Envergure (site de référence de scouting en France) comme un ailier fort moderne. Complet offensivement, technique, polyvalent et avec la possibilité de devenir un vrai joueur en défense. D’ailleurs, ce sont des aspects qu’on a pu voir à Charlotte. Son talent offensif explose dès le premier match, lorsqu’il met 27 points face à Chicago. On voit tout au long de son passage à Charlotte des performances offensives de qualité. Que ce soit les 42 points à Sacramento ou les 43 sur OKC l’an dernier, PJ a du talent. En plus, le bonhomme a montré un beau jeu de passes et un bel esprit collectif au sein du Borrego Basketball.

LaMelo Ball, James Borrego et PJ Washington ensemble, une époque où les fans des Hornets étaient heureux... snif

En défense, on se souvient de sa saison 2021-2022. Durant cette année, l’explosion de Miles Bridges avait mis PJ sur le banc. Moins utilisé en attaque, il réalise une masterclass défensive. Énergie, polyvalence, stop, défense au poste, couverture, tout y est. Une vraie réussite.

Cependant, si cet article existe, c’est parce qu’il existe un souci PJ Washington aujourd’hui, et que ces qualités ne sont plus visibles sur le parquet.

Une saison affreuse

Les 10 premiers matchs laissaient pourtant présager de bonnes choses. Il tournait à 17 points, 5 rebonds et une réussite à 2 points excellente en l’absence de Miles. Certaines performances, contre Atlanta ou Miami ont notamment été très impressionnantes. Mais depuis, c’est le néant. En 24 matchs joués à l’heure où j’écris ces lignes, il tourne à:

  • 10.8 points par match
  • 5.1 rebonds par match
  • 2.2 assists par match
  • 39.0% aux tirs
  • 31.3% de loin
  • 76.7% aux lancers (seulement 1.8 tentative)
  • 26.5 minutes par match

Utilisé majoritairement en sixième homme, PJ ne montre rien. Alors, on peut lui trouver certaines explications. Beaucoup de blessés et notamment LaMelo, un Mark Williams absent depuis 20 matchs, un manque critique de pouvoir offensif sur le banc et un coaching de Clifford, disons douteux. Cependant, tout n’est pas excusable.

Niveau énergie, c’est le néant. Le mec ne donne juste pas l’impression d’avoir envie d’être là. La question a été posée dès cet été de savoir s’il ne devait pas changer d’air. Et bien si, il doit. Pour lui et pour Charlotte. Clairement, la signature de cet été et celle d’un gars qui n’avait pas un gros marché à ces pieds et qui a juste pris la thune.

En attaque? Le néant. Le mec ne rentre rien du tout. Près, loin, mid range, cercle. Il est tellement inefficace qu’on pourrait l’imaginer rater des dunks. C’est un scandale. Sa prise de décision n’y est pas anodine. Même si Clifford ne le met pas toujours dans les meilleures conditions, il ne doit pas faire ce qu’il fait actuellement. Il prend n’importe quel tir, ne rentre rien. Un véritable trou noir cette saison.

Que faire?

Aujourd’hui, Charlotte est dans énormément de rumeurs. Logiquement, les Hornets sont vendeurs et leurs cadres sont a disposition. Hormis LaMelo, Brandon et Mark, tout le monde est dispo. Ce qui inclue PJ Washington.

Cependant, comment transférer un PJ pas motivé à 16 millions contre de la valeur un peu correcte. Aujourd’hui, le seul espoir de Charlotte est qu’une équipe croit suffisamment en elle pour le remotiver. Et en soit, pourquoi pas. PJ a montré qu’il n’était pas mauvais. Peut-être juste qu’il doit changer d’air, changer de rôle. Aller dans une équipe plus sereine et où il doit être plus en retrait. À Dallas par exemple, ou à Sacramento.

Mais aujourd’hui, le plus probable est surement autre chose. Aucun transfert de PJ cette saison, on essaie de le relancer sur les 2 derniers mois et discussion cet été. Il doit cependant quitter la franchise. Pour lui comme pour les Hornets. Et quand il sera parti, on se souviendra de ces moments d’éclat avec le sourire et quelques larmes, et surement un peu d’amertume et de regrets.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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