Crédits : Sabopsd

New Orleans Pelicans : l’équipe all-time (#2)

Dans cette nouvelle série, nous faisons le tour des franchises NBA pour construire la meilleure équipe possible en utilisant tous les joueurs de l’histoire de celles-ci. Pour ce deuxième épisode, rendez-vous à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, pour l’équipe All-Time des Pelicans. Franchise jeune, à l’histoire peu fournie, certains de ses joueurs ont tout de même marqué l’histoire de la NBA lors de leur passage au Smoothie King Center.

Meneur de jeu titulaire : Chris Paul

Véritable phénomène au lycée et à l’université, Chris Paul faisait naturellement partie des jeunes les plus attendus à l’aube de la Draft 2005. De leur côté, les New Orleans Hornets sortent d’une saison terrible lors de laquelle ils n’enregistrent que 18 petits succès. Une performance médiocre qui a au moins le mérite de leur octroyer le 4e choix de Draft, avec lequel ils choisissent Chris Paul, jusque-là ignoré par les autres franchises.


Le meneur d’1m83 va rapidement montrer au Front Office qu’ils ne se sont pas trompés. Dès sa première saison CP3 envoie du lourd et est logiquement élu Rookie de l’année. D’autant plus qu’il ne compte pas s’arrêter là, et continue sa progression fulgurante sur les années suivantes. Grâce à un immense Q.I. basket et une qualité de passe presque inégalée dans l’histoire de la NBA, l’ancien de Wake Forest ne tarde pas à se faire un nom parmi les meilleurs joueurs de la ligue à son poste. Au point de finir deuxième à la course au MVP en 2008, lors de sa troisième saison, à seulement 22 ans.


Dans son sillage, les hommes de Byron Scott atteignent les play-offs où ils éliminent les Mavericks. Absolument énorme, Chris Paul tourne à 25 points, 12 passes décisives et 6 rebonds sur la série. Il domine complètement Jason Kidd dans la bataille des meneurs et permet aux siens d’atteindre le second tour pour la première fois de l’histoire de la franchise. Malheureusement, les Spurs vont mettre fin au rêve des Louisianais en 7 matchs, malgré un CP3 toujours complètement en feu.


Si le meneur continue sur sa lancée lors des saisons qui suivent, l’équipe, elle, ne parvient pas à progresser. Après deux éliminations au premier tour et une absence de post season, le Front Office a peur de voir Chris Paul partir libre et tente donc de monter un trade pour sa superstar à l’été 2011. À un an de la fin de son contrat, CP3 est envoyé aux Clippers après un premier échange avorté aux Lakers.


Les stats et le palmarès de Chis Paul aux Hornets/Pelicans : 425 matchs à 18.7 points, 9.9 passes et 4.6 rebonds de moyenne. Rookie de l’année (2006), quatre fois All-Star (de 2008 à 2011), All-NBA Defensive First Team (2008), All-NBA Third Team (2011), All-NBA Second Team (2009), deux fois meilleur passeur de la ligue (2008 et 2009), trois fois meilleur intercepteur (2008, 2009 et 2011), All-NBA First Team et deuxième à la course au MVP en 2008. Il est également le meilleur passeur et intercepteur de l’histoire des Pelicans.

Chris Paul avec le maillot des Hornets
Chris Paul était le meneur ultime à la Nouvelle-Orléans. Crédits : Chris Graythen – Getty Images.

Arrière titulaire : Jrue Holiday

Après des débuts encourageants, couronnés d’une sélection au All-Star Game, du côté de Philadelphie, Jrue Holiday est échangé contre Nerlens Noel et un premier tour de Draft aux New Orleans Pelicans. Orphelins de Chris Paul depuis deux ans, les dirigeants Louisianais comptent sur l’ancien des 76ers pour reprendre le flambeau de CP3.


Si des pépins physiques vont venir écourter les deux premières années de Jrue Holiday à la Nouvelle-Orléans, ceux-ci ne vont pas l’empêcher de s’imposer au sein de l’effectif. Après une saison en tant que 6e homme, il intègre le 5 majeur et devient directement la deuxième option offensive de l’équipe à partir de la saison 2016/17. Dans le même temps, et avec l’arrivée de Rajon Rondo en Louisiane, Jrue est replacé au poste d’arrière et forme, avec Anthony Davis, l’un des meilleurs duos de toute la conférence Est à l’époque en termes de statistiques.


Malgré une constante progression de leur arrière au scoring, notamment lors d’une saison 2018/19 à plus de 20 points de moyenne, les Pelicans ne parviennent pas à passer un cap en play-offs. En effet, si la post season 2018, lors de laquelle la Nouvelle-Orléans sweep les Blazers d’un Damian Lillard muselé par un Jrue Holiday exceptionnel (27 points et 7 passes de moyenne sur la série), laissait entrevoir un vrai potentiel, les Pels ne participeront plus aux play-offs jusqu’au départ de l’arrière.


Un an après le départ d’Anthony Davis aux Lakers, c’est au tour de Jrue Holiday de faire ses valises. Alors que le Front Office des Pelicans décide de repartir définitivement de zéro, et espère donner les clés du camion à Zion Williamson, Jrue Holiday est envoyé aux Bucks, où il finira enfin par gagner…


Les stats et le palmarès de Jrue Holiday aux Pelicans : 415 matchs à 17.6 points, 6.8 passes décisives et 4.2 rebonds de moyenne. All-Defensive Second Team en 2019 et All-Defensive First Team en 2018.

Justin Holiday remercie un de ses coéquipiers des Pelicans
Les fans des Pelicans se souviendront longtemps du passage de Jrue Holiday. Crédits : Justin Tafoya – Getty Images.

Ailier titulaire : Brandon Ingram

Suite à plusieurs saisons où Brandon Ingram ne cesse de progresser aux Lakers, il est utilisé comme principale contrepartie dans le transfert d’Anthony Davis à L.A. Il débarque donc au sein d’une équipe qui entame une période de reconstruction lors de laquelle il aura toutes les chances de pleinement s’exprimer.


Le moins que l’on puisse dire, c’est que B.I. ne va pas perdre de temps. Dès son premier exercice en Louisiane, le jeune ailier de 22 ans crève l’écran. Excellent attaquant, il est la première option offensive des Pelicans. Il tourne à 24 points de moyenne et est logiquement nommé Meilleure Progression de l’Année en NBA. Dans le même temps, il est aussi convié au All-Star Game pour la première et unique fois de sa carrière.


Si on pouvait s’attendre à un avenir radieux pour Brandon Ingram à la Nouvelle-Orléans, la suite va s’avérer plus compliquée. En raison de pépins physiques répétés, le duo qu’il devrait former avec Zion Williamson peine à prendre forme et les Pelicans battent de l’aile. Effectivement, l’ancien sur les trois dernières saisons, l’ancien des Lakers a manqué au moins 18 rencontres chaque année. C’est beaucoup trop, et l’équipe enchaîne les saisons où elle manque les play-offs, ou bien elle se fait éliminer au premier tour.


Aujourd’hui, Brandon Ingram est toujours un joueur des Pelicans et se prépare à entamer sa sixième saison en Louisiane. Celle-ci sera la dernière du contrat de cinq ans qu’il avait paraphé suite à ses débuts réussis avec la franchise et pourrait bien, s’il ne réussit pas à rester en bonne santé, être sa dernière du côté de la Nouvelle-Orléans.


Les stats et le palmarès de Brandon Ingram aux Pelicans (avant cette saison) : 287 matchs à 23.1 points, 5.5 rebonds et 5.2 passes décisives de moyenne. Most Improved Player et All-Star en 2020.

Brandon Ingram adoubé par les fans des Pelicans
Brandon Ingram a passé un cap depuis son arrivée chez les Pelicans. Crédits : Michael Reaves – Getty Images.

Ailier fort titulaire : David West

La Draft 2003 est, à juste titre, considérée par beaucoup d’observateurs comme la meilleure de tous les temps. Aux côtés de LeBron James, Dwyane Wade, Carmelo Anthony ou encore Chris Bosh, il y a un joueur dont trop peu de gens  parlent. Sélectionné avec le 18ème choix de la soirée, David West débarque à la Nouvelle-Orléans à l’intersaison 2003.


Choisi en dehors de la loterie, le jeune ailier-fort se rend vite compte qu’il va devoir batailler pour se faire une place au sein de l’effectif. Après une saison rookie famélique et un deuxième exercice écourté par une blessure, David West gagne la confiance de Byron Scott à l’aube de sa troisième année en Louisiane. L’avenir ne va pas tarder à donner raison au coach des Hornets, et ce, dès la saison 2005/06, lors de laquelle le poste 4 tourne à 17 points de moyenne. Ce qui lui permet de décrocher une deuxième place à la course au MIP, derrière un certain Boris Diaw.


Une progression qui est notamment due à l’arrivée de Chris Paul à la Nouvelle-Orléans, avec qui David West forme un excellent duo. En effet, l’intérieur répond avec brio aux qualités de création de CP3 en étant une menace constante pour les défenses adverses, que ça soit dos au panier ou juste en dessous de celui-ci. Dans cette dynamique, il enregistre deux saisons au-dessus des 20 points de moyenne (2008 et 2009), lors desquelles il est également sélectionné pour participer au All-Star Game.


Malheureusement, son passage à la Nouvelle-Orléans coïncide avec celui de Chris Paul en plusieurs points, notamment dans l’absence de succès collectif. En huit saisons avec la franchise, David West ne participe que 4 petites fois aux play-offs, sans jamais dépasser le second tour. À l’été 2011, il sent bien qu’il n’est pas au bon endroit pour gagner. Il décide de signer à Indiana et quitte l’équipe de ses débuts, six ans avant de décrocher son premier titre à Golden State.


Les stats et le palmarès de David West aux Hornets/Pelicans : 530 matchs à 16.4 points, 7.3 rebonds et 2.0 passes décisives de moyenne. Deuxième au Most Improved Player en 2006 et deux fois All-Star en 2008 et 2009.

David West serre le poing après un panier marqué
David West, la deuxième option de luxe des Hornets de CP3. Crédits : Chris Graythen – Getty Images.

Pivot titulaire : Anthony Davis

Avant même son arrivée dans la Grande Ligue, Anthony Davis est le jeune joueur que toutes les équipes rêvent de pouvoir choisir. La Nouvelle-Orléans, qui vient de dire adieu à Chris Paul et David West, sort d’une saison remplie de galères et tire le gros lot en obtenant le premier choix de la Draft 2012. Les dirigeants ne vont pas hésiter très longtemps avant de choisir Davis sans aucune surprise.


Capable aussi bien de jouer ailier-fort comme pivot, Anthony Davis ne tarde pas à faire ressentir son impact en Louisiane. Après une entrée en matière réussie, mais insuffisante pour être élu rookie de l’année, le poste 4 se démarque parmi les meilleurs défenseurs de toute la ligue dès son année sophomore. Il passe au-dessus de la barre des 20 points de moyenne (20.8) et est dans le même temps le meilleur contreur de toute la ligue (2.8), ce qui lui vaut une première sélection au match des étoiles à seulement 20 ans.


A.D. va continuer sa progression sur les saisons suivantes, devenant ainsi un des meilleurs joueurs de toute la NBA, et ce, des deux côtés du terrain. Souvent dans la course au MVP, il termine même à la troisième position de celle-ci en 2018 au terme d’une saison énorme à 28 points, 11 rebonds et toujours plus de 2 contres par soirées. Un rythme qui va le suivre en play-offs, où il inscrit 47 points lors du match 4 face aux Blazers pour clore la série et sweeper la bande à Damian Lillard. Si les Warriors vont se montrer trop fort au tour suivant, le parcours de ces Pelicans menés par Anthony Davis a marqué la jeune histoire de la franchise.


Seulement voilà, cette campagne de play-offs n’est pas représentative du passage de l’ailier-fort à la Nouvelle-Orléans. Effectivement, lors de ses sept saisons en Louisiane, A.D. ne dispute la post season qu’à deux petites reprises. Une absence de succès collectif notamment due à plusieurs pépins physiques de l’intérieur louisianais qui ne participe jamais à plus de 75 matchs en une saison. En gros compétiteur, Davis réclame son transfert auprès de son Front Office et est envoyé aux Lakers à l’été 2019, où il remporte le titre dès sa première année.


Les stats et le palmarès d’Anthony Davis aux Pelicans : 466 matchs à 23.7 points, 10.5 rebonds et 2.4 contres de moyenne. Deux fois All-Defensive Second Team (2015 et 2017), All-Defensive First Team (2020), six fois All-Star (2014-2019), trois fois meilleur contreur de la ligue (2014, 2015 et 2018), trois fois All-NBA First Team (2015, 2017 et 2018), troisième au DPOY et au MVP en 2018. Il est également le meilleur marqueur, rebondeur et contreur de l’histoire des Pelicans.

Anthony Davis qui célèbre avec le maillot des Pelicans sur les épaules.
Anthony Davis, le meilleur joueur de l’histoire des Pelicans. Crédits : Jonathan Bachman – Getty Images.

Meneur back-up : C.J. McCollum

Lieutenant de Damian Lillard à Portland depuis déjà près de dix ans, CJ McCollum débarque chez les Pelicans au milieu de la saison 2021/22. Meilleur élément d’un échange de sept joueurs, le Front Office louisianais compte sur lui pour apporter toute son expérience au sein du jeune et très prometteur effectif de la Nouvelle-Orléans.


Alors qu’il était plutôt habitué à évoluer au poste d’arrière dans l’Oregon, il est replacé au poste de meneur dès ses débuts chez les Pelicans. C’est le moment qu’il choisit pour endosser le rôle de maître à jouer sur les lignes extérieures en attaque. Avec la blessure de Zion Williamson, le vétéran va avoir de grosses responsabilités en attaque et enregistrer la meilleure moyenne de points de sa carrière lors de sa première demi-saison en Louisiane (24 unités). D’ailleurs, il a, pour l’instant, tourné à au moins 20 points de moyenne chaque saison depuis son arrivée à la Nouvelle-Orléans.


Dans son sillage, et celui de Brandon Ingram, les Pelicans accrochent une place en play-offs où ils se font éliminer par les Suns au premier tour. Performance qu’ils ne parviendront pas à réitérer l’année suivante malgré un meilleur bilan. Individuellement, McCollum continue à avoir un très bon impact au sein de cet effectif dans lequel il a plus de place en attaque sur les lignes arrières, et reste dans ses standards de 20 points et 4 passes décisives par soirs.


Mais, le trio des Pels, trop friable physiquement, n’apporte pas autant qu’il le pourrait. En effet, sur les deux derniers exercices, CJ McCollum, Brandon Ingram et Zion Williamson n’ont joué que 53 matchs ensemble. C’est trop peu, et ces pépins physiques répétés empêchent l’équipe de franchir un cap. Face à cela, le Front Office devrait malheureusement décider de se séparer du meneur vétéran, dont le contrat court jusqu’en 2026. Une décision qui semble encore plus claire avec l’arrivée de Dejounte Murray cet été. Une affaire à suivre…


Les stats et le palmarès de C.J. McCollum aux Pelicans (avant cette saison) : 167 matchs à 21.1 points, 5.3 passes décisives et 4.4 rebonds de moyenne. Aucune récompense collective ou individuelle reçue.

C.J. McCollum avec le maillot des Pelicans
C.J. McCollum est devenu un très bon vétéran chez les Pelicans. Crédits : Logan Riely – Getty Images.

Arrière back-up : Eric Gordon

Lors de ses premières années en NBA, Eric Gordon se fait une place au sein de l’effectif des Clippers. Après sa première saison au-dessus des 20 points de moyenne à L.A., il est impliqué dans l’échange qui ramène Chris Paul au Staples Center et s’envole pour la Nouvelle-Orléans où il doit continuer à se développer.


Suite à un premier match plus qu’encourageant, où il inscrit le panier de la gagne dans les derniers instants, les évènements vont vite prendre une tournure désagréable pour le jeune arrière. Effectivement, il va se blesser au genou lors de cette même rencontre, ce qui le forcera à manquer la quasi-totalité de la saison. Une rengaine qui va malheureusement le suivre tout au long de son passage à la Nouvelle-Orléans.


S’il est vrai qu’il ne parviendra jamais à disputer plus de 65 matchs en une saison chez les Pelicans, Eric Gordon était tout de même un excellent élément lorsque sa santé lui permettait de jouer. Il devient très important au sein du collectif louisianais, notamment en écartant le jeu pour offrir plus d’espace à Anthony Davis à l’intérieur. En effet, malgré ses problèmes de blessures, il reste plutôt adroit pendant ses cinq saisons en Louisiane, lors desquelles il tire à 39% de réussite à 3 points.


Après une dernière saison, encore une fois terminée prématurément à cause d’une blessure, Eric Gordon quitte la Nouvelle-Orléans. À l’été 2016, il signe aux Houston Rockets en tant qu’agent libre. Si de trop nombreux problèmes physiques ont tronqué son passage avec les Pelicans, Eric Gordon reste tout de même parmi les meilleurs arrières de l’histoire de la franchise, poste où il n’a pas énormément de concurrents pour l’instant.


Les stats et le palmarès d’Eric Gordon aux Pelicans : 221 matchs à 15.3 points, 3.3 passes décisives et 2.4 rebonds de moyenne. Aucune récompense collective ou individuelle reçue.

Eric Gordon dépose Jeremy Lamb sur un drive.
Eric Gordon a connu la meilleure période de sa carrière avec les Pelicans. Crédits : Layne Murdoch – Getty Images.

Ailier back-up : Ryan Anderson

MIP en titre à l’été 2012, Ryan Anderson se retrouve libre de tout contrat à l’intersaison. C’est lors de celle-ci qu’il rejoint la Nouvelle-Orléans suite à un sign and trade qui envoie Gustavo Ayon au Magic en contrepartie. Il débarque en Louisiane en même temps qu’Anthony Davis, à qui il sera d’une grande aide en attaque.


Bien qu’il soit arrivé en tant que sniper attitré, il va rapidement occuper un rôle plus important avec les Pelicans. En effet, même si, la plupart du temps, il sort du banc, Ryan Anderson est la deuxième option offensive de l’équipe. Toujours efficace en situation de catch and shoot, il fait évoluer son jeu et devient progressivement capable de se créer ses propres tirs, notamment au poste. L’ailier se fait une place parmi les meilleurs 6e hommes de toute la ligue et apporte sa grosse adresse extérieure à la second unit de Monty Williams.


Après une première saison lors de laquelle il est le deuxième shooter le plus prolifique en NBA, son exercice suivant est écourté par une grosse blessure, alors qu’il réalisait le meilleur début de saison de sa carrière. À son retour au départ de la saison 2014/15, Ryan Anderson retrouve son rôle de 6e homme dans lequel il excelle. Pour la première fois depuis sa signature chez les Pelicans, l’équipe atteint les play-offs où elle se fera sweeper par les Warriors, futurs champions.


S’en suivra une dernière saison à la Nouvelle-Orléans qui ressemblera aux précédentes. Ryan Anderson sort du banc et apporte de très belles choses en attaque (17 points de moyenne), mais cette fois, l’équipe manque la post season. Il décide alors de faire ses bagages à la fin de l’année, et signe à Houston où il rejoint une équipe plus ambitieuse à l’été 2016.


Les stats et le palmarès de Ryan Anderson aux Pelicans : 230 matchs à 16.1 points, 5.5 rebonds et 1.1 passe décisive de moyenne. Aucune récompense individuelle ou collective reçue.

Ryan Anderson remercie le ciel après un tir réussi.
Ryan Anderson est devenu plus qu’un shooter en Louisiane. Crédits : Jonathan Bachman – Getty Images.

Ailier-fort back-up : Zion Williamson

Vrai phénomène physique au lycée et à l’université, Zion Williamson était un des prospects les plus attendus de l’histoire au moment de sa Draft en 2019. Naturellement, il ne fait aucun doute que la franchise qui héritera du premier choix de celle-ci n’hésitera pas à choisir le poste 4 de Duke. Comme pour Anthony Davis, les Pelicans tirent le gros lot, et choisissent Zion sans surprise avec le premier choix.


À son arrivée en NBA, tout le monde connaît déjà Zion Williamson et a déjà pu voir de ses highlights qui ont fait le tour du monde. Et oui, car malgré sa petite taille (1m98) pour un intérieur, le jeune ailier fort est monté sur ressort et possède une force ainsi qu’une détente surhumaine. Si les fans s’attendent à le voir dominer dès ses débuts dans la Grande Ligue, ils sont obligés de patienter, puisque le jeune prodige en jouera son premier match que quelques mois après avoir été choisi par les Pelicans.


Suite à des débuts compliqués, Zion sort de sa boîte lors de son année sophomore. 27 points et 7 rebonds de moyenne, à 61% de réussite au tir, la ligue est définitivement prévenue, il y a un crack à la Nouvelle-Orléans. Malheureusement, la frustration de sa saison rookie va refaire surface, puisqu’une blessure au pied va lui faire manquer l’intégralité de la saison 2021/22. D’autant plus que son retour au début de l’année suivante sera de courte durée. Il se blesse de nouveau en janvier et est obligé de regarder la fin de la saison des Pelicans du côté du terrain, en costard.


Son début de carrière compliqué n’a néanmoins pas découragé le Front Office louisianais qui n’a pas fini de compter sur lui. Malgré un début de carrière tronqué par les pépins physiques, ils lui ont offert une prolongation de contrat de 193 Millions de dollars sur cinq ans. Un move qui peut sembler audacieux, mais qui pourrait très bien s’avérer payant. En effet, Zion Williamson sort d’une saison presque complète, lors de laquelle il a disputé 70 matchs, et a peut-être enfin lancé sa carrière pour de bon chez les Pelicans.


Les stats et le palmarès de Zion Williamson aux Pelicans (avant cette saison) : 184 matchs à 24.7 points, 6.5 rebonds et 4.1 passes décisives de moyenne. Troisième au rookie de l’année en 2020 et deux fois All-Star en 2021 et 2023.

Si son corps le lui permets, Zion Williamson a tout pour devenir une légende. Crédits : Jonathan Bachman – Getty Images.

Pivot back-up : P.J. Brown

Après un début de carrière qui s’est fait sur le tard (saison rookie à 24 ans), P.J. Brown s’est fait une réputation de pivot efficace du côté du New Jersey et de Miami. Avant d’être échangé par le Heat et envoyé chez les Pelicans (qui s’appelaient encore Charlotte Hornets à l’époque) au début des années 2000.


À son arrivée, il est directement propulsé en tant que pivot titulaire, poste qu’il va occuper pendant ses six années avec la franchise. C’est d’ailleurs au sein de cette équipe que le poste 5 va connaître la meilleure période de sa carrière sur le plan individuel. Sans forcément être un excellent attaquant, il parvient à peser sur le jeu grâce à sa grosse défense et sa très grosse intensité qui fait beaucoup de bien à des Hornets surprenants, qui atteignent les play-offs lors des quatre premières saisons de P.J. Brown.


Mais cette bonne dynamique ne va pas durer très longtemps, et la milice de la Nouvelle-Orléans termine la saison avec seulement 18 victoires. Un bilan qui est notamment dû au départ de la star de l’équipe, Baron Davis, en début de saison. Malgré le bilan collectif catastrophique des Hornets, Brown récolte des votes pour le trophée de MVP pour la seule et unique fois de sa carrière, et termine quatorzième à la course pour ce trophée.


Le passage de P.J. Brown à la Nouvelle-Orléans n’est peut-être pas le plus mémorable, mais il est peut-être l’un des plus exemplaires de cette « équipe all-time ». En effet, l’intérieur s’est toujours donné corps et âme pour la franchise, même quand elle était vouée à squatter le bas de tableau et jusqu’à son départ pour Chicago à l’été 2006. Lors de ces six saisons avec les Hornets, il a participé à au moins 75 matchs chaque année, un accomplissement que plusieurs joueurs de ce roster aimeraient pouvoir atteindre…


Les stats et le palmarès de P.J. Brown aux Pelicans/Hornets : 315 matchs à 10.3 points, 8.5 rebonds et 1.8 passes décisives de moyenne. All-NBA Defensive Second Team en 2001.

P.J. Brown avec le maillot des Hornets.
En Louisiane, P.J. Brown rime avec exemplarité. Crédits : Brian Bahr – Getty Images.

L’équipe all-time complète des Pelicans :

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Celtics/Spurs (Wemby oblige) - rédac'
Grand fan de sport (foot et basket en particulier) et étudiant dans le management sportif. Je suis tombé dans le basket en regardant les vidéos de CodJordan23 sur 2K15 et de The Ball Never Lies. Admirateur des anciens comme Rodman, KG ou encore Gary Payton. Et amoureux de Tatum depuis son arrivée dans la ligue.
Parfois je dis et retweete des conneries sur Twitter aussi (@_n_bc__).

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