O.G. Anunoby et les Knicks
L'arrivée d'O.G. Anunoby permet aux Knicks de viser plus haut

Les Knicks peuvent ils faire trembler les cadors de l’Est ?

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Les New York Knicks affichent une forme éclatante depuis l’arrivée d’OG Anunoby dans la Big Apple. La défense de fer rappelle les années 90 et Brunson est magistral en attaque. Les hommes de Tom Thibodeau commencent à croire aux chances de titre même si la blessure de Randle pourrait gâcher leur idylle. 

Pour retrouver sa gloire d’antan et soulever à nouveau le trophée Larry O’Brien, une franchise doit s’appuyer sur ce qui a fait son succès. Avoir sa propre culture et propager un ADN qui la rend unique en son genre. Les Lakers ont le showtime, les Celtics ont la science du jeu et l’éthique de travail, les Knicks possèdent le don de soi et la défense. Placés à la quatrième position de la conférence Est, les pensionnaires du Madison Square Garden renouent avec le succès en perpétuant la tradition de leurs aînés, en passant pour un sérieux poil à gratter.

Une défense avec un grand D

Les New York Knicks ont toujours eu des valeurs défensives uniques dans leur histoire. Ce n’est un secret pour personne. Qu’il s’agisse des années glorieuses de 1970 ou celles de 1990 avec Patrick Ewing. Plus qu’ailleurs New York a toujours été catégorisé comme une équipe dont le salut ne peut passer que par l’aspect défensif. Les Knicks sont redevenus une franchise qui compte et truste les premières places de la conférence avec le transfert d’OG Anunoby. Un apport tellement conséquent que la franchise new-yorkaise possède le meilleur classement défensif de toute la NBA depuis l’arrivée de l’ailier britannique.

On connaissait cette équipe comme une maniaque du rebond fiable offensivement. Elle est désormais dotée d’une défense formidable. Le Garden se lève sur chaque interception. Les hommes de Tom Thibodeau ont de quoi voir venir et la maladresse de certaines séquences semble minime. Les Knicks encaissaient plus de 110 points par rencontre avant l’arrivée d’OG Anunoby. Ils n’en accordent que 103,3 points à leurs adversaires depuis son arrivée. OG possède le meilleur plus/minus de l’histoire pour un joueur d’une nouvelle équipe (+250). Seul Rasheed Wallace lors de son passage à Detroit en 2004 le talonne sur cet échantillon de matchs.

Assez armés pour viser le titre ?

New York a gagné 12 de ses 14 derniers matchs. Ils ont balayé Philadelphie (128-92), le champion Denver (122-84) et les Wolves du Minnesota leader de l’Ouest (112-106). Un tableau de chasse qui fait de plus en plus peur aux grosses écuries de l’Est pendant que certains bruits de couloir les estiment bien plus haut dans la hiérarchie du champion.

De plus, Jalen Brunson marche sur l’eau avec une moyenne de 28 points, 7,5 passes et 3,7 rebonds lors des 15 derniers matchs. Un tel artiste de la balle orange couplé à un Julius Randle limite All-Star rassure. Les Knicks ont la 8ème attaque de NBA. Le coach Thibodeau est pourtant un coach défensif. L’alchimie opère grâce à des soldats de l’ombre comme Quentin Grimes, Isaiah Hartenstein, Josh Hart ou Miles McBride.

New York manque tout de même d’une vraie superstar. Boston, Philadelphie, Cleveland ou Milwaukee sont armés de vraies « superstars ». Les Knicks cherchent toujours l’homme qui pourra faire d’eux un contender.

L’interrogation autour de Julius Randle

Seule ombre au tableau : la blessure de Julius Randle. Il s’est disloqué l’épaule face à Miami et a dû quitter le terrain avant la fin du match. L’ailier star des Knicks devrait manquer plusieurs semaines comme l’a annoncé Shams Charania ce dimanche 29 janvier. L’absence du natif de Dallas au scoring inquiète les fans. L’ailier fort réalise une nouvelle saison excellente malgré que son statut soit contesté au sein de la fanbase.

Randle devrait bel et bien rester dans la Big Apple malgré les rumeurs de trade. Son retour est programmé après le All-Star Game. Les Knicks devront montrer les muscles pour continuer leur ascension vers le haut de la conférence Est en son absence.

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Damian Lillard indique l'heure

22 ans - New York Knicks - journaliste -
J'ai compris à quel point le basket pouvait être magnifique en voyant jouer Nikola Jokic. Bercé par la furie du Madison Square Garden donc forcément Knickerbooker à vie.

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