Eric Demers est un symbole de détermination pour le long chemin vers la NBA. Même pour vous, fans de NBA, le nom d’Eric Demers ne vous dit sûrement rien. C’est tout à fait normal, car même le plus grand fanatique de NBA ne doit pas connaître cet homme. Pourtant, il a évolué au sein de la NCAA, qui a vu passer certains des plus grands génies du monde du basket dans leur jeunesse, et il a été le meilleur marqueur du pays en 2020 avec 32.4 points par matchs, malgré qu’il jouait en troisième division NCAA, la divison la plus basse dans une petite école du Massachusetts !
Cet article a été écrit par Martin Cozhau.
C’est le 12 mars 1997, dans la ville de Acushnet dans le Massachusetts, qu’Eric naît. Eric Demers, de son nom entier, grandit dans une famille religieuse, et est dès son plus jeune âge un grand fan de sport s’amusant a jouer au golf. Mais c’est bien au basket qu’Eric se fait remarquer.
Il rejoint le lycée public peu réputé pour le basket de Falmouth. Mais Eric se démarque par son talent de scoreur, et fait son cursus scolaire tout en excellant au basket. Ainsi, son parcours lycéen terminé, il poste sur les réseaux des highlights de lui afin de chercher une équipe. Mais il y a un petit bémol : son lycée étant peu réputé, il ne trouve pas de grosses écoles pour le faire évoluer. De plus, Eric est assez grand pour un humain, mais trop petit sur les terrains, ce qui ne l’aide pas à se démarquer des centaines de joueurs comme lui.
Eric est juste un énième joueur qui rêve de la NBA, dont on pense qu’il va abandonner et changer de voie. Cependant, Eric est plus déterminé que quiconque.
Il rejoint alors le Gordon College, lycée privé qui joue en NCAA, mais en Division 3. Toujours déterminé à devenir professionnel, il tourne à 12,4 points par match lors de sa saison freshman, ce qui est un bon début pour le petit Eric du haut de ses 1.85m, qui arrive à scorer comme les plus grands.
Lors de la saison sophomore 2016-2017, Eric Demers confirme en augmentant un peu ses statistiques. Mais c’est entre 2017 et 2019 qu’Eric devient une star, un leader de son équipe qui tourne à 23.4 points en 30 minutes. Véritable star lors de la saison 2019-2020, il tourne à 32 points par match, avec même un match à 42 points contre les Hartford Hawks, une équipe de Division 1 NCAA qui a dû le défendre à trois joueurs pour l’empêcher de marquer !
Sur une saison digne d’un All-Star, il est évident pour Eric Demers de sauter le grand pas et de rejoindre la NBA, son rêve de toujours. Mais la réalité le frappe vivement : il n’est pas drafté. Coup de massue pour lui qui se retrouve sans équipe, sans contrat et encore plus, sans métier. Pour parvenir aux besoins de lui et de sa femme, Eric prend un emploi dans une compagnie d’assurance, enchaînant le boulot la journée, et le training le soir.
À force d’entraînement, l’effort paye, et Eric est récompensé d’une place en Summer League avec les Austin Spurs. Au total de sa saison 2021-2022 ? 2 matchs et 21 minutes qui lui auront suffi à faire regretter certains. Son premier match le voit même jouer 19 minutes pour 12 points, son second match est un 0 pointé en 2 minutes. Maos c’est oubliable car Eric a déjà les yeux autre part, notamment sur un contrat pour la grande ligue.
L’arrivée d’Eric Demers en NBA
Le 13 octobre 2022, Eric Demers atteint enfin son rêve. Il signe un contrat avec les Boston Celtics à 25 ans, la franchise dont il est fan, avant d’être envoyé avec les Maine Celtics en G-League, dans sa région d’enfance, où tout lui a toujours réussi.
Il arrive déterminé et gagne ses minutes : 23 minutes par match dès sa première saison. Il a enfin réussi : après 25 ans de combat et d’entraînement, il a enfin réalisé son rêve d’enfant. Et il est, aujourd’hui, un joueur des Maine Celtics reconnu et apprécié de tous qui, du haut de ses 26 ans, aide les plus jeunes, et peut jouer devant sa famille et ses amis.
Le parcours d’Eric est une preuve de détermination. Il fait 1m85 ? Pas grave. Une école de Division III NCAA ? Pas grave. Il a toujours prouvé sa valeur sur le terrain, et cette détermination est la preuve que si on veut, on peut. Désormais, Eric vit sa vie de rêve, a un travail de rêve, et une petite fille qui est née l’an dernier. Tout lui réussit, et en partant de rien, il est arrivé là où énormément d’autres ont échoué. Montrant ainsi qu’avec le travail, l’effort finit par payer.
C’était l’histoire d’Eric Demers, un joueur avec une histoire mouvementée, qui selon moi mérité d’être plus connu, et une belle preuve qu’il faut croire en ses rêves !
