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Gary Trent Jr, Otto Porter Jr et Gradey Dick, des élements du banc avec des dynamiques très différenres...

Le banc des Raptors : entre promesses et anomalies

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L’an passé, les titulaires canadiens faisaient partie des joueurs les plus utilisés au sein de la grande ligue. En cause, un coaching que l’on pourrait qualifier d’étonnant mais surtout une rotation en deçà des attentes. En ce début de saison, très peu d’éléments du banc des Raptors n’ont montré grande satisfaction.

Un sixième homme en difficulté

L’année passée, Gary Trent Jr. a galéré. Même si statistiquement parlant, la production était au rendez-vous, Nick Nurse n’a pas ménagé l’ex joueur de Duke. Débutant la saison titulaire mais alternant avec des passages en tant que sixième homme, le mental de l’arrière ne lui a pas permis d’être stable ni dans sa tête et ni sur le terrain. Néanmoins, cette saison, Darko Rajakovic a débarqué. Le départ de Fred VanVleet aurait dû permettre à Trent de s’imposer en titulaire au poste 2. Cependant, Dennis Schröder a rebattu les cartes dans l’arrière-garde canadienne, s’imposant très vite comme un indéboulonnable du cinq majeur. Démarrant la saison sur le banc des Raptors, Gary Trent Jr. avait toutes les cartes en main pour devenir l’un des favoris dans la course au 6MOY. 

Indéniablement le meilleur shooteur de l’effectif, l’arrière devait montrer qu’il était capable d’apporter un vrai impact en sortie de banc. Pourtant, depuis six matchs, l’impact se fait toujours attendre. Malgré les espaces qu’il arrive à se créer, son tir n’est pas précis. Pire, l’arrière ne crée que très peu de différence en drive. Pourtant, l’inquiétude n’est pas de mise. La saison ne venant que de commencer l’indulgence se doit d’être prôné. Dimanche dernier contre les Spurs, le natif de Columbus a réussi son premier match à 50% au tir. Prions pour que la machine soit – enfin – lancée. 

Des promesses qui se font attendre

Les Raptors avaient cruellement besoin de spacing. C’est dans cette optique que les dinos ont sélectionné à la 13ème place de la Draft 2023, Gradey Dick, considéré comme le meilleur artilleur de cette cuvée. Néanmoins, et après un peu plus de deux semaines de compétition, l’arrière n’a pas encore trouvé son rythme. Pourtant, sa performance contre les Sixers (16 points à 4/6 de loin) aurait pu lui servir de déclic. Mais l’ex-joueur de Kansas n’y arrive pas. Malgré un apport défensif encourageant, et quelques – rares – fulgurances en drive, son temps de jeu fond comme neige au soleil. 

Pourtant, une nouvelle fois, rien ne sert de se précipiter. On parle d’un gamin de 19 ans qui découvre tout juste la grande ligue. Ses qualités de loin sont bien réelles et elles sauraient se faire attendre, mais faisons lui confiance, donnons-lui du temps. 

Un impact sur courant alternatif

En ce qui concerne le reste de la rotation, l’impact est irrégulier. De temps à autre, Malachi Flynn retrouve son tir et le reste du temps, il est un poids. Perdant ballon sur ballon, il a énormément de difficulté à la création, un comble quand on est meneur. Jalen McDaniels n’a scoré que deux paniers en 7 matchs (!!). Quand on connaît les difficultés qu’à Toronto offensivement depuis le début de saison, un joueur avec un si mauvais impact en attaque ne doit plus toucher le parquet. Et c’est la décision qu’à pris Darko Rajakovic en ne le laissant pas disputer le match contre Dallas. 

La vraie bonne surprise, c’est le retour en forme d’Otto Porter Jr., qui n’a de junior que son nom. Le vétéran de 30 ans apporte un vrai plus des deux côtés du terrain. Dur sur l’homme en défense, il est tout aussi capable d’être clutch de loin, en atteste ses deux 3-points qui ont considérablement refroidi les Spurs dimanche dernier. Son apport est tel, qu’il fait désormais partie de ceux qui peuvent disputer les dernières minutes des matchs, comme contre Dallas. 

Enfin, l’absence de sérieux backup au poste 5 est un vrai problème. Jakob Poeltl n’étant pas un protecteur de cercle élite, le profil de Christian Koloko aurait fait du bien en ce début de saison. Néanmoins, le pivot camerounais, souffrant de problème respiratoire, n’est pas prêt de retrouver les terrains et il faudra compter sur le bon soldat Chris Boucher et du retour de Precious Achiuwa. Ce dernier devrait retrouver sa place dans la rotation après quelques matchs d’absence. 

Les Raptors ont un banc, mais son irrégularité coûte cher en ce début de saison. Lorsque les shooters tels que Trent ou Dick auront retrouvé leur adresse, nous pourrons déjà un peu mieux respirer.

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Clément Biatour

Étudiant en journalisme de 21 ans. J'aime écrire sur le sport et notamment le basketball, la NBA et les Toronto Raptors.

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