La rivalité Spurs-Lakers 2002

La rivalité Spurs – Lakers des années 2000, épisode 3 : 2002

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Bienvenue dans ce troisième épisode sur la rivalité Spurs-Lakers des années 2000. Avec l’épisode précédent , nous avons vu les Lakers prendre leur revanche. Un jeune meneur européen est arrivé aux Spurs pour aider ces derniers à retourner en Finales. Vont-ils y arriver ? C’est ce qu’on vous propose de (re)découvrir dans ce troisième épisode sur la rivalité Spurs-Lakers 2002.

Une Draft providentielle

Après la déconvenue survenu lors des playoffs 2001, les Spurs se devaient de réagir. Ne disposant pas de tour de draft bien placé, il fallait innover. Tony Parker sera sélectionné avec le 28ème choix de la Draft 2001.

Le meneur n’avait pourtant que peu brillé lors de son premier entrainement pré-draft avec l’équipe. C’est grâce à sa ténacité et son envie de prouver sa valeur qu’il tapera finalement dans l’œil du coach Gregg Popovich. Exit Steve Kerr et Derek Anderson, bonjour à Steve Smith. L’arrière est un sniper redouté à cette époque et apportera sa bonne contribution au scoring. Bruce Bowen, Charles Smith et Stephen Jackson seront recrutés en tant que free agents. Les Spurs tournent aussi une page en remerciant Jaren Jackson.

Tony Parker-Draft
Tony Parker serrant la main de David Stern le soir de la Draft

Une saison encore une fois maîtrisée

Tout comme la saison précédente les Spurs remporteront 58 de leurs 82 matchs. Cependant ils ne remporteront qu’un seul match contre les Lakers lors de la saison régulière. Tim Duncan est encore trop seul pour faire face à l’ogre Angelinos.

Kobe Bryant tourne à 26,5 points contre l’équipe texane, Shaquille O’Neal est lui à 22 points et 11 rebonds de moyennes. Hormis Tim Duncan aucun Spurs n’atteint les 15 points de moyenne face aux Lakers, ce qui ne laisse rien présager de bon.

A la fin de la saison régulière les texan se classeront à la deuxième place juste derrière les Sacramento Kings. Tim Duncan obtiendra son premier titre de MVP avec des moyennes de 25,5 points, 12,7 rebonds, 3,7 passes, 0,7 interceptions et 2,5 contres. Le premier tour des playoffs opposera les Spurs aux Seattle SuperSonics.

Une confrontation épineuse

Le premier match de cette série sera à sens unique malgré l’absence de David Robinson, Tim Duncan posera un triple double et Tony Parker le secondera en scorant 21 points sur Gary Payton. Les Spurs remporteront cette confrontation par 21 points d’écarts.

Malgré un énorme Tim Duncan (32 points, 12 rebonds et 6 contres), les Sonics trouveront les armes pour défaire les Spurs avec une solide victoire collective. 4 des titulaires marqueront 15 points ou plus côté Sonics. Les Spurs ne passeront jamais devant au score pendant le dernier quarts temps.

Qui dit gros matchs du duo Duncan/Parker, dit grosse victoire. La réaction des Spurs aura été immédiate avec une victoire 102-75 ! Les Sonics n’auront pas existé sur ce match. Mais alors que l’on pensait la série fini, Gary Payton sonnera la révolte. Tim Duncan ne jouera pas ce match 4, Gary Payton en profitera pour lâcher un énorme 28-12-11 afin d’espérer obtenir l’upset dans cette série. Un ultime match 5 doit alors être joué.

On pouvait penser que ce dernier match serait une guerre de tranchée, mais les Spurs n’avaient que trop trainés. Ils écrasent alors les Sonics dans un nouveau blow-out sur le score de 101-78.

La rivalité Spurs-Lakers 2002
Tony Parker avait la lourde tache de mener l’attaque des Spurs contre Gary Payton

Nouvelle désillusion

Vient alors l’heure de la confrontation tant attendu, c’est la troisième confrontation en quatre saisons pour ces deux formations.

La confrontation tiendra ses promesses dès le premier match. Les Spurs dominent leurs adversaires dès le premier quart temps (et cela malgré une panne offensive sur les deux dernières minutes). Les Lakers se reprendront très vite et une violente bataille commence sur les deux quarts temps suivants. A six minutes de la fin du match, Robert Horry égalisera et Shaquille O’Neal donnera l’avantage aux siens avec deux lancers francs. Les Spurs ne reviendront pas dans cette fin de match et s’inclinent sur le score de 86-80. Tim Duncan a été exceptionnel avec 26 points, 21 rebonds, 5 rebonds et 4 contres.

Pour le second match les Spurs seront plus prudents. Du second au dernier quarts temps ils conserveront l’avantage afin de l’emporter face aux Lakers. Malgré ses 10 pertes de balles, Tim Duncan prendra encore une fois tout le Texas sur ses épaules. 27 points, 17 rebonds, 5 passes et 5 contres pour l’intérieur qui réalise un début de série incroyable.

Le duo californien se reprendra lors du match trois. Une fois de plus la bataille sera rude entre les deux équipes, aucune d’entre elles ne voudra lâcher jusqu’à la fin du troisième quarts temps. Seulement 3 points séparent les deux formations et Kobe Bryant décidera de prendre feu en fin de match. 11 points à 100% aux tirs pour l’arrière sur les douze dernières minutes de ce match. Le duo Duncan/Parker aura marqué 52 points en cumulé mais ce ne sera pas suffisant pour éviter la défaite 99-89.

La rivalité Spurs-Lakers 2002
Robert Horry aura été un poison sur la série

Lors du quatrième match les Spurs s’effondreront encore dans le dernier quarts temps. Après avoir mené sur le score de 75-67 à l’entame de ce dernier ils s’inclineront devant Kobe Bryant. L’arrière ne réalisait pas un grand match mais plantera le game winner à 5 secondes du terme de ce match électrique.

Tim Duncan pondra son meilleur match lors de la cinquième confrontation. 34 points et 25 rebonds pour le MVP ! Mais les Lakers restaient encore un cran au dessus des éperons (et le money time de Tim a été très mauvais). C’est pour la deuxième fois consécutive que les Spurs finissent une série contre les Lakers en repartant la tête basse.

Cette fois personne n’est à blâmer. Les Lakers étaient juste trop fort pour les Spurs. Le front office a très bien réagis et réagira encore une fois en conséquence l’année suivante.

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