Jayson Tatum et Jaylen Brown échangeant un check dans le sourire
Finalistes l’an dernier pour la première fois depuis 2010, les Boston Celtics espèrent pouvoir revenir à ce niveau et même remporter leur dix-huitième titre, le premier depuis 2008. Mais est-ce que les Boston Celtics en sont capables?
La saison dernière fut l’une des, si ce n’est la plus dramatique dans la longue histoire de la franchise. En début janvier 2022, l’équipe se situait à la 11e place de la Conférence Est. Les supporters débattaient sur la direction à prendre sur la franchise, sur s’il fallait se séparer de Jayson Tatum ou Jaylen Brown, des autres potentiels transferts à faire pour rebondir la saison suivante.
Début juin 2022, les Boston Celtics menaient 2-1 en Finales NBA. Après avoir fini 2e de la Conférence Est, ils ont éliminé les favoris pour le titre selon les parieurs en début de saison, puis les champions en titre, et enfin les numéros 1 de la conférence avant de se retrouver face à la dynastie du basket moderne.
Si les Boston Celtics ont perdu éventuellement ces finales en six matchs, le fait que cette équipe ait non seulement remonté la pente, mais ait aussi enfin atteint les finales NBA, après avoir échoué à trois reprises en cinq ans à la marche juste avant la série la plus attendue du sport américain était vu comme un succès, et ce malgré la fin amère de la saison.
La saison 2022-23 était donc très attendue, avec l’espérance que les Boston Celtics franchissent un cap. Pas grand chose était attendu pour l’intersaison, mis à part le rajout de quelques pièces supplémentaires, mais rien de drastique. A la place, l’équipe a fait face à un scandale qui a vu le coach se faire remplacer par son assistant, qui a obtenu ainsi son premier rôle en tant qu’entraîneur en chef en NBA, en plus de rumeurs d’un transfert Jaylen Brown/Kevin Durant qui ont perturbé l’ambiance interne.
S’il y avait quelques peurs avant le début de saison sur la capacité de l’équipe à avancer sans leur entraîneur officiel Ime Udoka et avec la crainte d’une star insatisfaite, ces pensées ont vite disparu. Malgré des mois de décembre et mars compliqués, les Boston Celtics sont restés dans le top 3 de la conférence entre le début de novembre et la fin de la saison, étant même leaders pendant une bonne partie de la saison régulière. Cela dit, on sait tous que les Playoffs sont une autre paire de manches. Et Boston va entamer cette campagne avec son lot de doutes et de questions à répondre.
Les Boston Celtics peuvent-ils rester en bonne santé ?
Les Boston Celtics abordent les Playoffs 2023 en meilleure santé que jamais. L’année dernière, les Celtics attendaient le retour rapide de Robert Williams III, opéré du ménisque, et ont vu leur superstar Jayson Tatum jouer blessé pendant une bonne partie de la campagne. Il y a deux ans, Jaylen Brown n’a pas participé à la post-saison. Inutile de rappeler la hanche d’Isaiah Thomas, le genou de Kevin Garnett ou le ligament croisé antérieur de Kendrick Perkins pour souligner l’importance de la santé pour qu’une équipe atteigne ses objectifs les plus élevés.
La main droite de Brown, blessée à la suite d’un accident de jardinage, et le cou de Marcus Smart, devenu raide après une mauvaise nuit de sommeil, sont les maux les plus importants à l’approche de la post-saison, alors que l’entraîneur des Boston Celtics, Joe Mazzulla, a laissé entendre que les deux joueurs devraient être prêts à s’entraîner avant le premier match des Playoffs de samedi.
Les Boston Celtics ont tenté de ménager Al Horford et Robert Williams III cette saison. Horford a joué 63 matches, tout en restant assis le deuxième soir de chaque back-to-back, tandis que Williams III n’a totalisé que 824 minutes en 35 apparitions, alors qu’il revenait d’une deuxième opération au genou.
La profondeur exceptionnelle de Boston, avec des joueurs comme Sam Hauser, Mike Muscala et Payton Pritchard, permet à l’équipe de mieux gérer les absences de courte durée. Mais les Boston Celtics ont absolument besoin de leurs joueurs principaux en pleine santé pour atteindre leurs objectifs les plus ambitieux.
Qui va clôturer les matchs?
Les Boston Celtics ont terminé la saison avec le deuxième meilleur pourcentage de victoire de la NBA, avec un bilan de 24-13 dans les matchs qui voient un « money time » (score à moins de cinq points d’écart dans les cinq dernières minutes). Ce total de victoires a peut-être été légèrement gonflé par la propension de l’équipe à laisser les matches se terminer inutilement dans les dernières minutes.
Est-ce important ? La saison dernière, les Boston Celtics ont été incroyablement mauvais dans les money time en début de saison, puis ont dominé dans ces moments tout au long des Playoffs. Le succès de cette année s’explique par le fait que Boston n’a jamais vraiment eu de 5 majeur fixe.
Il est peu probable qu’ils en aient un pendant les Playoffs. On a l’impression que Boston va continuer à s’appuyer sur sa profondeur et à utiliser les joueurs qui inspireront le plus confiance durant les matchs, ces matchs jouant probablement un rôle important dans le choix des joueurs alignés par Mazzulla.
Dans la plupart des matchs, il devrait s’agir des Quatre Fantastiques de l’équipe : Marcus Smart, Jaylen Brown, Al Horford et Jayson Tatum. Et si nous avons appris quelque chose au cours de la saison 2022-23, c’est que Derrick White devrait vraiment être sur le terrain dans les moments cruciaux, étant donné sa propension à faire les bons jeux. White a affiché un plus/minus de +10 en 24 apparitions dans les money time cette saison. C’est la deuxième meilleure note de l’équipe derrière Tatum (+11,9, 32 matches).
Certains diront que Smart n’a pas vocation à jouer dans les moments cruciaux en raison de sa tendance à choisir des tirs douteux. Nous répondons que le facteur chaos de Smart – sa capacité à faire une action que personne d’autre sur le terrain ne peut faire – fait de lui la meilleure option en tant que guard. Mais Mazzulla doit certainement décider quel duo de guards donne à l’équipe les meilleures chances sur le moment. Ainsi, certains soirs, cela pourrait signifier s’appuyer davantage sur White et Malcolm Brogdon.
Une chose à surveiller : les 5 des Boston Celtics avec Brogdon et Brown ensemble ont été étrangement neutres cette saison. Boston a obtenu un maigre +0,4 en net rating en 883 minutes lorsque ces joueurs étaient ensemble sur le terrain. Ces chiffres sont passés à +9,1 quand Brogdon était sur le terrain sans Brown, et +7,5 quand Brown était sur le terrain sans Brogdon.
Quel Grant Williams sera présent en Playoffs ?
Si la plus grande question qui se pose aux Boston Celtics est celle de la contribution de leur huitième joueur dans la rotation, c’est un signe encourageant a priori. Mais je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment qu’il est impératif d’obtenir la meilleure version de Grant Williams pour que l’équipe réussisse cette post-saison.
Il suffit de rembobiner la bande de la saison dernière. Williams a brillé tout au long du parcours de Boston jusqu’aux Finales, notamment en défendant Kevin Durant, Giannis Antetokounmpo et Bam Adebayo dans les premiers tours.
Ces trois All-Stars ont été les joueurs qu’a défendu le plus fréquemment Grant Williams lors des derniers Playoffs. Il a pratiquement suivi Durant dans ses allers-retours avec le bus de son équipe lors de la série du premier tour. La saison 2022-23 a été beaucoup plus difficile pour Williams, avec son statut d’agent libre restreint qui plane sur tout, après avoir été incapable de trouver une prolongation avec les Boston Celtics au début de la saison.
Pour les Playoffs, les Boston Celtics auraient besoin que Grant Williams utilise ce qui a fait son succès l’an dernier : marquer des paniers de 3 points, et faire de la défense sa priorité. Même s’il s’est un peu calmé en fin d’année, Williams a tout de même réussi à tourner à 39,5 % à 3 points durant cette saison.
Les Celtics peuvent s’appuyer davantage sur les tireurs en sortie de banc comme Hauser et Muscala si Williams connaît des difficultés. Mais compte tenu de la nature des Playoffs, les Celtics auraient tout intérêt à ce que Williams soit le même joueur qu’il y a un an.
Comment Joe Mazzulla va-t-il s’en sortir pour sa première campagne de Playoffs ?
Supposons que les têtes de série les plus élevées l’emportent tout au long des séries éliminatoires : les entraîneurs adverses de Boston seraient Quin Snyder, Doc Rivers et Mike Budenholzer. A eux trois, cela représente 354 matches de Playoffs et deux titres NBA, alors que Mazzulla se prépare pour son premier match de post-saison en tant qu’entraîneur principal et non-assistant.
Rien dans la saison 2022-23 ne laisse penser que Mazzulla ne sera pas prêt pour ce moment. Mais la post-saison est une partie d’échecs qui exige des décisions et des réactions rapides. Bien sûr, Mazzulla a certainement progressé au cours des 82 matches de la saison régulière et a même déclaré que la gestion des temps morts était la chose la plus importante qu’il ait apprise au cours de l’année. Cela dit, il va de soi que le basket en Playoffs est très différent, non seulement par le style adopté par les équipes, mais le niveau de pression également. Reste donc à voir si Mazzulla saura maintenir le cap.
Quelle est la profondeur de la rotation ?
Les Boston Celtics se sont appuyés sur un cinq de départ composé de White, Smart, Brown, Tatum et Horford jusqu’à la fin de la saison régulière. En l’absence de Williams III en début d’année, Boston a excellé avec une formation à cinq qui a affiché un net rating offensif de +124 en 432 minutes de jeu en 35 apparitions. Avec une évaluation nette de +12,2, ce groupe s’est classé au quatrième rang des 22 équipes dont leur 5 Majeur a joué au moins 300 minutes cette saison.
Les Boston Celtics pourront compter sur Brogdon, favori pour le titre de sixième homme de l’année avec Immanuel Quickley des Knicks, et sur Williams III, en tant que meilleurs remplaçants. Le nombre de minutes de Grant Williams pourrait dépendre de son jeu. Mais les Celtics vont-ils aller plus loin dans la rotation ?
Sur les 10 derniers matches de la saison régulière, Hauser a réussi 43,4 % de ses tirs à 3 points, grâce à notamment 14 tentatives réussis sur 26 lors des deux derniers matches de la saison régulière. Il y aura des soirs où son tir pourra être utile, ne serait-ce que pour étirer les défenses adverses, et créer de l’espace pour Brogdon et White pour attaquer. Il pourrait donc être utile de trouver du temps de jeu pour Hauser s’il peut faire des tirs sur la grande scène.
Blake Griffin a déjà joué contre Antetokounmpo par le passé et pourrait constituer une rotation si les Boston Celtics ont besoin d’une autre option pour défendre les grands joueurs. Griffin s’est redéfini comme un joueur d’énergie, mais sa capacité à prendre des charges et son QI élevé pourraient être utiles contre Antetokounmpo (et d’autres).
Lors des Playoffs 2020-21 avec les Nets, Griffin a passé 50,19 minutes en tant que premier défenseur d’Antetokounmpo lors d’une série de sept matchs. Durant leur confrontation, Antetokounmpo a terminé avec 112 points en réussissant 51 de ses 89 tirs, mais il a également commis neuf pertes de balle, et deux de ses tirs ont été bloqués.
Payton Pritchard pourrait aussi être un type de « joueur à utiliser en cas d’urgence « qui peut changer un match avec son énergie. Les vidéos de Danilo Gallinari sur les réseaux sociaux entretiendront un mince espoir de le voir participer aux Playoffs. Si les Boston Celtics viennent en Playoffs avec leur lots de questions, ils ont aussi de certitudes qui méritent d’être mentionnées, et qui sont en lien avec le jeu typique en Playoffs.
Un jeu plus lent en Playoffs
Lorsque quelqu’un prononce l’expression « le jeu ralentit » pour parler des Playoffs, ce qu’il dit en réalité, c’est que les paniers faciles dont se nourrissent de nombreuses équipes en transition sont tout simplement moins fréquents dans un contexte de Playoffs. Les attaques sont plus prudentes, elles éliminent les erreurs stupides et elles sont moins agressives sur le rebond offensif. Tout cela fait que les matchs de Playoffs, en particulier lors des money time, se jouent à un rythme plus lent et seulement dans la moitié du terrain. Cela signifie également qu’en essayant de limiter les erreurs, les attaques sont moins compliquées et se retrouvent plus souvent en situation d’isolement.
Ainsi, afin d’évaluer comment les Boston Celtics pourraient s’en sortir dans un environnement plus lent, nous allons examiner deux ensembles de données : comment ils se comportent dans le demi-terrain des deux côtés, et comment ils se comportent dans l’isolation.
Tout d’abord, la bonne nouvelle : les Boston Celtics sont des monstres dans le demi-terrain. Selon les génies de Cleaning the Glass (qui filtrent le garbage time dans leurs statistiques), les Celtics ont le troisième meilleur classement offensif dans la moitié de terrain adverse de la Ligue, avec 103,4 points pour 100 possessions. C’est ce que vous obtenez si vous filtrez les putbacks, soit les rebonds offensifs que l’attaquant reshoote ou dunke avant de retomber ; si vous ne le faites pas, ils sont toujours troisièmes avec 118,3. Mais pour les besoins de cette discussion, je me concentrerai uniquement sur les chiffres où les putbacks ont été filtrés.
L’équipe en tête de la ligue pour l’évaluation offensive sur demi-terrain a reçu le bonus Kyrie et ne va même pas faire les Playoffs (désolé, les fans des Mavs). En deuxième se trouve Sacramento, avec son attaque historiquement bonne, et qui est une équipe que les Boston Celtics ont très peu de chances de voir en Playoffs. Pour le dire en d’autres termes, les Celtics sont vraiment, vraiment bons pour marquer dans la moitié du terrain adverse.
Deuxièmement, une moins bonne nouvelle, mais une bonne nouvelle quand même. L’évaluation défensive des Boston Celtics dans leur moitié du terrain est de 97,5, ce qui les classe à la 10ème place dans ce registre (nous aborderons ce classement en incluant les putbacks cette fois). Il est presque certain que cette statistique est baissée vers la bas par le début de la saison, où la grosse attaque des Boston Celtics couvrait une défense inférieure à la moyenne de la NBA.
Et d’ailleurs, selon la statistique de l’évaluation défensive moins spécifique de NBA.com, les Boston Celtics ont le deuxième meilleur classement défensif de la ligue depuis le 1er janvier 2023, derrière les Bulls. En d’autres termes, les Boston Celtics défendent un peu mieux leur propre moitié de terrain que ne le montre ce chiffre de 97.5. Pour l’instant, tout va bien.
Troisièmement, une bonne et une mauvaise nouvelle. Lorsque le jeu ralentit et que les attaques sont moins créatives, vous devez être capable de marquer en isolation. Les Boston Celtics sont plutôt médiocres dans ce domaine. Ce n’est pas tout à fait juste, car il y a un doute sur leur médiocrité.
Ils sont la définition même de la médiocrité pour ce qui est de marquer en isolation, puisqu’ils se classent exactement 15e pour ce qui est des points par possession. J’ai d’abord supposé que cela était probablement dû au fait qu’un joueur ralentissait la moyenne générale de l’équipe, mais il s’avère en fait que leurs trois joueurs majeurs sont aussi profondément médiocres.
Malcolm Brogdon, Jaylen Brown et Jayson Tatum se classent tous entre la 52e (Brown) et la 60e (Brogdon) place en points par possession. Cependant, l’avantage est que le fait d’avoir trois gars qui sont assez bons ou décents en iso signifie que l’un d’entre eux sera capable d’attaquer un défenseur faible (Jrue Holiday ne peut pas défendre sur tout le monde !), donc il y a un argument pour se dire qu’ils seront un peu meilleurs au moment des Playoffs.
Enfin, une mauvaise nouvelle. Je ne m’y attarderai pas, car je trouve que les données de NBA.com sur le types de jeu défensif sont erronées et inexactes et parce qu’elles donnent une mauvaise image des Boston Celtics. Les Boston Celtics sont 23e au classement des points iso défensifs par possession, c’est-à-dire lorsque l’attaque adverse décide de jouer en isolation. Ils se font écraser lorsque les équipes jouent en isolation face à eux, ce qui est inexcusable compte tenu de tout le talent défensif de cette équipe. L’espoir est que ces problèmes sont principalement liés à l’effort fourni durant la saison, et qu’il s’agit donc simplement d’un problème de saison régulière.
La protection de balle
Lorsque j’entends « nous devons prendre soin du ballon » à propos des Playoffs, je pense immédiatement aux pertes de balle, et c’est certainement une grande partie de la question. Mais j’ai réalisé qu’il y avait un autre aspect de la question : mettre fin aux possessions défensives. Si une équipe est paresseuse au rebond défensif et qu’elle laisse l’adversaire prendre des rebonds offensifs, elle ne valorise pas la possession, et c’est l’essence même de la possession du ballon. C’est pourquoi nous allons examiner le pourcentage de pertes de balle et le pourcentage de rebond défensif des Boston Celtics dans cette section.
Ahh, les pertes de balle, notre gros problème de la dernière intersaison. Le Ronflex qui bloque notre chemin vers un titre NBA. J’ai des flashbacks de Tatum et Brown dribblant directement dans Draymond Green, alors que trois Warriors se jettent sur le ballon et sprintent dans l’autre direction. Allons-nous vivre une nouvelle campagne de Playoffs frustrante, marquée par la perte de balle, ou avons-nous trouvé notre Poké Flûte et la voie est libre ?
Je peux définitivement dire que je n’en suis pas sûr. L’avantage, c’est que les Boston Celtics se classent au 7e rang pour le pourcentage de pertes de balle, ce qui signifie qu’ils s’occupent beaucoup mieux du ballon que la plupart des joueurs de la Ligue. L’année dernière, ils étaient 13e. Bien que cela semble excellent, les écarts sont minces. Le pourcentage de l’année dernière était de 13,9 % et celui de cette année de 13,3 %.
La différence n’est pas énorme, mais les matchs de Playoffs se gagnent sur le fil du rasoir, et même une légère amélioration sur le plan des pertes de balle peut faire basculer un match serré en votre faveur. La stabilité de Malcolm Brogdon et l’aisance accrue de Derrick White peuvent peut-être garantir que nous verrons cette amélioration durant les Playoffs.
Quoi qu’il en soit, l’un des domaines où les Boston Celtics excellent dans la gestion du ballon est le rebond défensif : ils sont les premiers de la ligue en termes de pourcentage de rebond défensif. Personne ne met fin aux possessions mieux que les Boston Celtics. Vous vous souvenez de l’évaluation défensive à mi-terrain ci-dessus ? Eh bien, si vous incluez les putbacks dans le calcul, les Boston Celtics passent de la 10ème meilleure défense en mi-terrain à la 4ème. Avec Robert Williams en meilleure santé et qui jouera probablement un rôle plus important en Playoffs, je ne vois aucune raison pour que cela ne reste pas ainsi.
Moins de coups de sifflet
Vous n’allez jamais le croire, mais les Sixers sont en tête de la Ligue en ce qui concerne le pourcentage de leurs points qui proviennent de la ligne des lancers francs. C’est choquant, je sais. Les Pistons sont deuxièmes, ce qui… en vrai est assez choquant.
S’il y a bien une idée reçue sur les Playoffs qui est vraie, c’est probablement le fait que les arbitres sifflent moins les fautes, à moins que vous ne soyez Giannis Antetokounmpo. En fait, si vous êtes Giannis, ils avalent vraiment le sifflet, c’est juste pour ignorer la 13ème faute offensive que vous avez commise dans ce quart-temps.
Quoi qu’il en soit, comme nous le savons, les Boston Celtics tirent beaucoup à trois points. Il n’est donc pas surprenant que très peu de leurs points proviennent des lancers francs. Ils se classent 26ème en pourcentage de points marqués sur la ligne de les lancers. C’est un peu une arme à double tranchant, car cela signifie qu’ils n’atteignent probablement pas le panier autant que les autres équipes.
Les Boston Celtics se classent 15e pour le nombre de drives par match, il y a donc du vrai dans cet argument. Cela dit, l’attaque des Boston Celtics se laisse leur destin entre leurs mains : soit ils réussissent des tirs, soit ils n’en réussissent pas. Rien n’oblige les arbitres à siffler des fautes quand il le faut.
Le seul problème ? Jayson Tatum. C’est le seul joueur qui tire une grande partie de ses points de la ligne des lancers francs, avec un peu moins de 24 % (Derrick White est deuxième avec 16,6 %). Devrions-nous nous inquiéter que les tirs à 3 points légèrement inférieurs à la moyenne de Tatum soient aggravés par son incapacité à atteindre la ligne de lancers en Playoffs ? Je ne le pense pas, et cela en grande partie grâce à l’amélioration de sa finition au contact dans la raquette cette saison. C’est toujours quelque chose à suivre, et ce n’est pas comme s’il était impossible d’atteindre la ligne en Playoffs. Il suffit de demander à Giannis.
Comme la plupart des choses, les idées reçues sont imparfaites. Mais ils contiennent une part de vérité, même si elles sont parfois exagérés. Si l’on se réfère aux idées reçues sur les Playoffs, les Boston Celtics semblent être la meilleure équipe de basket-ball. Si l’on considère toutes les autres façons d’analyser le basket-ball, comme l’indice net, le bilan ou le fait de regarder les matchs, les Boston Celtics semblent être la, ou l’une des meilleures équipes de basket-ball. Il ne leur reste plus qu’à le prouver.
Cela dit, ils ne sont pas là seule équipe qui arrivera en Playoffs remplie de confiance et avec de l’ambition pour aller loin. J’ai beaucoup parlé de Giannis, un peu pour rigoler, mais si on est honnête, les Bucks sont l’équipe à abattre à l’Est.
Ils ont fini premier, ils ont montré une capacité à s’en sortir même sans leurs meilleurs joueurs, ils ont l’expérience d’avoir été champions ensemble. Il est difficile de ne pas compter sur eux. La série de la saison dernière a été très marquée par les blessures, et seuls les dieux du basket savent à quelle point les équipes seront en forme durant ces Playoffs.
Cela dit, dans l’état actuel des choses, si tout le monde reste en forme et évite les blessures, la seule équipe qui peut arrêter Boston à l’Est selon moi est Milwaukee. Si Boston veut atteindre à nouveau les Finales, ce dont ils sont capables, il faudra passer par les Bucks. Et malheureusement, je pense que les Bucks sont trop fort en l’état actuel des choses.
Les Finales de Conférence sont attendus pour les Boston Celtics. Aller au-delà sera un succès. Aller en vacances avant sera vu comme un échec.
[…] il fut indiqué dans l’article précédent sur le potentiel des Boston Celtics en play-offs, l’équipe est arrivé cette saison avec un […]
[…] Il a largement contribué à la progression des Celtics, qui sont passés de 51 victoires la saison dernière à 57 cette saison sous la houlette de Joe Mazzulla, finaliste au titre de Coach of the Year, même s’il reste à voir s’ils concluront leur saison par l’objectif fixé en début de saison : le titre NBA. […]
[…] Dans un certain sens, c’est un peu lui qui m’a suivi, à mon grand bonheur, quand il a rejoint ma franchise, les Brooklyn Nets, en 2021, pour tenter de remporter cette foutue bague. Tout ne s’est pas passé comme prévu malheureusement, mais pouvoir porter un maillot des Nets avec marqué « Griffin » floqué sur le dos, c’est déjà une petite victoire. Les vrais se souviennent de ses 8 minutes de folie au Game 4 contre Boston en 2022. Ces mêmes Celtics chez qui j’ai pu voir ses dernières minutes en NBA la saison suivante. […]