Auteur d’un exercice 2022-2023 remarquable, Immanuel Quickley n’a pas prolongé son contrat aux Knicks cet été et sera donc Restricted Free Agent en 2024. Leon Rose souhaite pourtant prolonger le coeur du banc new-yorkais, mais pas à n’importe quel prix…
Les Knicks et Immanuel Quickley ont beaucoup discuté cet été, en vain. Faute d’accord sur le montant de la prolongation, l’arrière new-yorkais pourra écouter les offres des 29 autres franchises cet été. Si le dernier mot reviendra quoi qu’il arrive aux Knickerbockers, qui pourront s’aligner sur n’importe quelle offre, le flou régnant sur la situation pourrait gangrené la saison new-yorkaise.
Un GM peu dépensier
Après deux décennies de choix désastreux des différents Front Office, l’arrivée de Leon Rose a changé la donne. Exit les contrats surpayés et le renouvellement perpétuel du roster, le GM des Knicks mise sur la continuité. Depuis son arrivée à Big Apple, le décisionnaire new-yorkais s’est montré particulièrement malin en signant des contrats très abordables (Jalen Brunson, Mitchell Robinson), en draftant plutôt bien (Quentin Grimes, Immanuel Quickley), et en flairant les bons coups pour ajuster l’effectif (Josh Hart, Donte DiVincenzo, Isaiah Hartenstein). Rose souhaite amener une star à New York et se montre donc très prudent concernant les finances de la franchise.
Un contrat à la hauteur
Immanuel Quickley a réalisé une saison 2022-2023 de haut vol. Hauteur de 14.9 points, 4.2 rebonds, 3.4 passes, et 1.0 interception en 81 rencontres, l’energizer du banc new-yorkais aurait sûrement été 6ème homme de l’année sans l’incroyable partition de Malcolm Brogdon à Boston. Le Front Office souhaitait le sécuriser autour d’un contrat à 20 millions de dollars la saison. Le clan Quickley, lui, vise plutôt 30 millions la saison, estimant que le contrat deviendra rentable pour New York après l’augmentation attendue du Salary Cap. Le clan s’est aussi basé sur les contrats signés par les compères de Draft de Quickley. Devin Vassell a par exemple signé une prolongation XXL aux Spurs cet été (146 millions de dollars sur 5 ans).
Quel avenir ?
Immanuel Quickley semble avoir débuté la saison 2023-2024 comme il a terminé l’exercice précédent. Toujours aussi séduisant dans son rôle de première option sur le banc, l’arrière ne lève pas le pied, et ne devrait donc pas réduire ses exigences salariales. Lors de la prochaine Free Agency, le 25e choix de la Draft 2020 pourrait même se montrer encore plus gourmand, conscient que la pression campe du côté du Front Office new-yorkais.
En échouant lors des négociations cet été, New York s’est mis dans une position délicate qui pourrait voir leur Sixth Man quitter le Madison Square Garden à l’aube de sa 5ème saison NBA.
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