Le maire de Lagny, Jean-Pierre Michel (3e personne en partant de la gauche) et le président de l'Élan Lagny Basket, Pierre Tordeux (2e personne en partant de la droite) Crédit : Thibault MAIRESSE
Le maire de Lagny, Jean-Pierre Michel (3e personne en partant de la gauche) et le président de l'Élan Lagny Basket, Pierre Tordeux (2e personne en partant de la droite) Crédit : Thibault Mairesse

L’Élan Lagny Basket accueille sa 2ème édition du Festival 3×3 Culture Urbaine

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Ce samedi 29 juin et pour la deuxième année consécutive, le club de l’Élan Lagny Basket a accueilli la 2ème édition de son Festival 3×3 Culture Urbaine. Le Roster vous fait découvrir cet événement qui tend à s’imposer comme une référence en Île-de-France.

Le Festival 3×3, Culture Urbaine : qu’est-ce que c’est ?

Dès l’arrivée au Parc des Sports de Lagny-Sur-Marne (Seine-et-Marne), ce samedi, nous sommes mis directement dans le bain de ce qui fait l’ADN de cet événement. 4 terrains de basket 3×3 flambant neufs en extérieur, quatre qui sont couverts et plusieurs activités autour du graffitis, du graphisme ou encore un DJ qui diffuse des sons hip-hop tout au long de la journée. Un événement n’a rarement aussi bien porté son nom que ce Festival 3×3 Culture Urbain qui mêle donc le basket 3×3 et les différents arts urbains. Deux mondes qui sont très liés.

Après une première édition l’an passé, avec l’inauguration des quatre nouveaux terrains de 3×3 aux couleurs jeunes et bleus de la ville hôte, l’Élan Lagny Basket (ELB) a remis le couvert pour une deuxième édition avec pour objectif d’apporter encore plus de lumière à cet événement.

Pour cela, deux nouveaux mini-tournois ont été ouverts pour les jeunes de moins de 13 et de moins de 15 ans, mais aussi avec la proposition de nouvelles activités autour de la culture urbaine. L’ELB a d’ailleurs vu ses partenaires augmenter pour cette nouvelle édition et a pu compter sur un passage du maire de la ville, Jean-Paul Michel, symbole de l’effervescence qui commence à se créer autour de cet événement.

Un événement en plein essor

En effet, l’Élan Lagny Basket organise cet événement en partenariat avec la ville de Lagny-Sur-Marne, de la Région Île-De-France ou encore du Comité de Seine-et-Marne de basketball. Ce festival est déjà un incontournable à Lagny, mais l’objectif est clairement un immanquable de la région comme l’explique le président du club, Pierre Tordeux :

« On veut développer l’événement d’année en année pour, qu’à terme, cela devienne quelque chose que toute l’Île-De-France n’oubliera pas. […] Pour cette année, nous avons rajouté deux nouveaux tournois pour les jeunes, mais aussi de nouvelles activités autour de la culture urbaine et nous avons déjà des idées pour les prochaines éditions. »

Cette renommée se manifeste au sein des équipes présentes. Si lors de la première édition, la Seine-et-Marne était fortement représentée, cette année l’hétérogénéité est plus importante avec de nombreux clubs venant des départements alentour comme le 93 et le 95. Au total, ce sont plus de trente équipes qui se sont engagées sur les différents tournois de ce samedi. Un autre symbole succès de cet événement, c’est le retour d’équipes de l’édition précédent comme les champions en titre, une équipe nommée Val 2 Bourg.

Un tournoi 3×3 pour les petits et pour les grands

Niveau basket, l’organisation est plutôt simple, les juniors le matin avec trois mini-tournois pour les niveauxU13, U15 et U17. Grâce aux 20 équipes engagées, cette matinée est une excellente mise en bouche d’autant plus que ces jeunes ne manquent pas d’énergie à l’image de cette finale U17, remportée par l’équipe des Spies au terme d’une lutte très accrochée.

En deuxième partie de journée, place au tournoi des équipes seniors, c’est-à-dire pour tous les jeunes de plus de 18 ans. Les 14 équipes présentes, dont deux issus du club de Lagny, se sont affrontées pour remporter la récompense à savoir 1 000 euros à diviser entre les quatre meilleures équipes. Avec le cash prize qui augmente avec le classement final, nul doute que celui-ci a été source de motivation. Un autre élément a ajouté de l’intensité voire même de l’animosité par moments : les règles.

En effet, la plupart des joueurs présents sont issus du basket 5×5. Or, celui-ci possède quelques différences par rapport à son homologue du 3×3 notamment au niveau du comptage des fautes. Cela peut mener à quelques moments de tension avec les arbitres. Hormis, ces quelques heurts contre le corps arbitral, tout le tournoi s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur.

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Les règles 3×3, souvent un sujet de discorde. Crédit : Thibault MAIRESSE

La finale a vu l’équipe de la BOBC, venue de Beauchamps (95) à celle issue de la ville Pantin (93). Cependant, un élément bien trop présent en Île-de-France est venu se mêler de cette finale : la pluie. Face à l’averse qui ne cessait pas, l’ultime match a dû être annulé et le cash prize final a été partagé équitablement entre les deux équipes.

Le 3×3 et la culture urbaine : une grande histoire d’amour

Le basket 3×3 est un sport assez récent, lui qui est devenu discipline olympique pour les Jeux de Tokyo en 2020. Cependant, il entretient de nombreux liens avec la culture urbaine. C’est pourquoi l’événement de ce samedi mise énormément dessus avec de nombreuses animations. Par exemple, le barber Magic Max était présent afin d’offrir un rafraîchissement capillaire à tous les joueurs souhaitant faire trembler les filets avec style. Si Magic Max est un barber issu de la ville de Lagny, il a pu coiffer les plus grandes stars comme Dadju. Suitman, un freestyle avec 450 000 abonnés sur TikTok, était également présent. Il a proposé plusieurs shows de freestyle basket.

Un atelier de graffitis était également présent, tout comme la marque Yonkt. Cette marque française propose un concept assez particulier : Créer des bougies en forme de sneakers. Le fondateur de Yonkt, Nicolas a expliqué leur processus de création : « Je m’inspire des modèles qui cartonnent en ce moment. Une fois, je crée un moule qui correspond au modèle où je fais couler la cire ». Si lui-même décrit la démarche comme « peu longue », il faut bien reconnaître que ses sneakers-bougies sont saisissantes de réalisme. Yonkt ne se limite pas uniquement aux bougies et propose également des tapis ou des posters toujours autour du monde de la sneaker.

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Nicolas, fondateur de la marque Yonkt. Crédit : Thibault MAIRESSE

 

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Les sneakers en bougie de la marque Yonkt. Crédit : Thibault MAIRESSE

Ainsi que ce soit sur le plan sportif ou sur le plan des activités, cette deuxième édition du Festival 3×3 Culture Urbaine est une réussite. Une troisième édition est déjà dans les fourneaux pour la saison prochaine.

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1 Comment

  1. Superbe article très bien resumé. Bravo pour le sens de l’observation et la clarté des commentaires.. Vivement la prochaine édition.

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