Devin Booker

Devin Booker, ou mettre tout le monde d’accord

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Après une série de playoffs sur les bases de Michael Jordan, Devin Booker doit désormais confirmer son statut de superstar et assumer sa place parmi les têtes de la ligue. En est-il capable ? Tentative de réponse…

Une saison de Patron

Malgré son plus faible total de matchs disputés sur une saison régulière en carrière (53), Devin Booker a bouclé cet exercice sur de sacrés standards. Statistiquement, cela se traduit notamment par son record de points avec en moyenne 27,8 pions plantés par soir. Le tout avec une efficacité record de 49,4% au tir. Il a su endosser son rôle de franchise player à merveille, portant l’équipe sur son dos. Cela se retranscrit sur le bilan de l’équipe avec et sans lui (on/off) : 34 victoires avec lui pour 19 défaites sans. Cest-à-dire 64.2%, soit un tout petit moins que les Nuggets (64.6%). Quand Booker ne jouait pas, Phoenix n’aura gagné que 11 rencontres sur 29, affligeant. Pour être tout à fait honnête, Booker n’était pas le seul blessé. Mais quand même, la différence est assez significative pour être évoquée. 

La saison régulière c’est bien, mais c’est en Playoffs que les grands joueurs sont attendus. D’autant plus que sa campagne précédente avait été décevante, même si en partie tronquée par les blessures. Et pour le coup, il a plus que répondu présent. Ses Playoffs ont juste été historiques. La dernière fois qu’on avait eu droit à des chiffres similaires, ils venaient de Michael Jordan himself.

33.7 points – 4.8 rebonds – 7.2 passes décisives, avec des pourcentages d’une autre planète (58.5% – 50.8% – 86.6%). Le meilleur Suns à la fois en attaque et en défense lors de ces 11 matchs fantastiques aura trouvé son statut de Superstar, même si on aurait aimé que cela dure davantage…

L’image du nouveau projet des Suns

Avec le déclin de Chris Paul et la mauvaise saison de Deandre Ayton et des Suns, Mat Ishbia a tout de suite voulu frapper fort. Kevin Durant arrive en février et Bradley Beal pendant l’été. En à peine 6 mois, l’effectif est presque intégralement renouvelé. Devin Booker est le seul cadre à avoir survécu. A la free agency et par les trades (celui d’Ayton notamment), l’équipe est construite intégralement autour de la BDB (Booker – Durant – Beal).

Le nouveau trio phare des Phoenix Suns (Devin Booker, Kevin Durant et Bradley Beal), accompagné du nouveau propriétaire, Mat Ishbia.

Même si ce n’est pas intrinsèquement le meilleur joueur, il reste tout de même l’image de la franchise, le franchise player. Le message envoyé par le front office est fort : Devin Booker était le seul joueur intouchable de la franchise et c’est clairement avec lui que l’on veut (doit) aller chercher la première bague de la franchise. Même s’il partage l’affiche avec de sacrés joueurs, l’image du projet, le joueur qui a l’ADN Suns, c’est de loin Devin Booker pour tout fan de Phoenix.

Un nouveau rôle sur le terrain 

Un effectif totalement remodelé, un nouveau coach, le jeu de Phoenix va être drastiquement différent cette saison. Premier changement, les seuls meneurs de métier de l’équipe sont Jordan Goodwin et Saben Lee. Ce n’est pas spoiler d’affirmer, qu’hors blessures, ils ne seront pas titulaires. Avec tant de talent individuel, la création va bien sûr être partagée, mais le principal devrait être Book.

Plus de détails sur le playbook de Frank Vogel

Durant les premiers matchs de pré-saison, c’est avec Nurkic, le principal lanceur de systèmes. Durant était davantage cherché dans des situations d’iso, en 1 contre 1, pour scorer sur chacune d’entre-elles (Kd risque d’être très haut dans les classements de points par touche de balle…). Bradley Beal est plus dans un rôle intermédiaire, tantôt servi en iso, tantôt à la création. Le playmaker principal de l’équipe devrait donc être DBook, tout en lui ôtant de la responsabilité au scoring. Sa ligne de stat devrait donc évoluer, avec peut être moins de points, plus de passes et des pourcentages possiblement Kdesques. 

Jusque-là, le natif du Michigan a toujours répondu présent, passant du scorer en sortie de banc à Kentucky à Superstar NBA. A lui désormais d’assurer ce nouveau rôle et de passer un nouveau cap (champion NBA ?) dans l’histoire de la franchise, mais aussi dans la NBA actuelle.

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Damian Lillard indique l'heure

18 ans - Phoenix Suns - rédac
Étudiant en journalisme, qui passe ses nuits sur le League pass, ses journées à dormir, à boire des Redbulls et à tweeter et écrire sur les Suns. Bref, j'ai rien compris à comment réussir mes études...

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