Après une défaite lors du Game 1, les Warriors ont procédé à des ajustements qui leur ont permis d’égaliser à 1-1 dans cette série lors d’une très large victoire 127 à 100 au Chase Center.
Un festival offensif des Warriors
La première surprise de la soirée nous est parvenue une heure avant le tip-off de la rencontre avec l’annonce d’un changement dans le cinq majeur des Warriors : JaMychal Green remplace Kevon Looney, malade. Un choix étonnant du fait du peu de temps de jeu de Green pendant ces Playoffs. Ce choix se sera révélé payant de la part du coaching staff : 15 points en seulement 13 minutes à 66% au shoot et 50% derrière l’arc pour l’ancien Nugget.
Un ajustement tactique qui n’est pas anodin avec cette volonté de Steve Kerr et du staff des Warriors, de toujours avoir 4 shooteurs sur le terrain contrairement au premier match. Forcément, cela créé plus de spacing en attaque, mais aussi un jeu moins stéréotypé sur la surutilisation du shoot à 3 points. Les stats le montrent (42 shoots du parking contre 53 au Game 1), mais aussi beaucoup plus de points dans la peinture (48 à 28) et donc logiquement plus de lancers francs obtenus (16 à 6).
Cela s’explique par le fait que les Warriors ont complètement disséqué la défense sur Pick & Roll des Lakers grâce aux « slip screen » de Draymond Green.
Avec un Stephen Curry constamment défendu très haut, Golden State a choisi de laisser leur meneur beaucoup plus « on-ball » et à la création. C’est là qu’intervient l’intelligence de jeu de l’intérieur des Warriors, qui en a profité pour s’engouffrer dans l’intervalle chaque fois que les Lakers le lui ont permis. En forçant Anthony Davis à défendre en dehors de la raquette et grâce à la qualité de passe de Curry et Green, les champions en titre a fait exploser la défense des Lakers.
https://twitter.com/nmzhoops/status/1654365266850246656?s=20
Un exemple de fameux « slip screen »
Résultat, les Lakers ont encaissé 84 points en cumulé dans le deuxième et troisième quart temps.
Un plan anti Davis
Anthony Davis avait marché sur la raquette des Warriors lors du Game 1, et notamment sur ce pauvre Kevon Looney. Cette fois, c’est Draymond Green qui s’y est collé, et on peut dire que la mission a été réussi. L’intérieur des Lakers finira la rencontre avec seulement 11 points et surtout que 7 rebonds (!).
Concrètement, ils ne lui ont rien laissé. Ils lui ont fermé l’accès à la raquette et les Lakers n’ont jamais réussi à le trouver près du panier et donc provoquer des lancers. Forcément, ça l’oblige à poser un dribble et l’impact physique de Green et Looney au sol lui a fait mal.
De plus, les Warriors avaient fait le choix de faire venir l’aide à l’opposé pour trapper AD sur chaque Pick & Roll l’obligeant à lâcher la balle ou alors prendre des floaters à 3-4 mètres. Même si Rui Hachimura a mis dedans en première mi-temps, c’est un choix qui a fonctionné et qui a permis de couper totalement Anthony Davis du rebond offensif et des secondes chances qui avaient fait tant de mal aux Warriors au Game 1.
Golden State en a profité pour martyriser les Lakers au rebond (55 à 40) et surtout imprégner un rythme sur la rencontre à base de course et de cardio qui ne plait pas aux Lakers. Et à ce petit jeu-là, on sait que les Warriors sont quasiment injouables.
Les Dubs ont répondu présent dans ce match 2 mais Los Angeles a fait le job en regagnant l’avantage du terrain. Il faudra donc aller s’imposer au moins une fois à la Crypto.com Arena. A voir les ajustement que vont proposer Darvin Ham et les Lakers en réponse à Steve Kerr. Prochain match à 2h30 dans la nuit de samedi à dimanche.
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