Chris Boucher est toujours prêt à rentrer en jeu. Il est une pièce essentielle du banc à Toronto et lorsqu’il est absent, les remplaçants ont du mal à créer un réel impact lors d’une rencontre. Sans lui, le rythme est différent, et même Precious Achiuwa semble moins bon sans son duo. En début de saison, Chris Boucher a manqué les trois premiers matchs et n’a pas pu aider l’équipe. Son absence a montré toutes les difficultés du banc. Et quand il n’enfile pas son maillot et reste sur la touche, Chris Boucher manque à ses coéquipiers.
“Vous devriez lui demander à quel point je l’ai embêté pour qu’il accélère son processus de récupération”, a déclaré Precious Achiuwa.
“Je suis juste content qu’il soit de retour sur le terrain parce qu’il me tapait sur les nerfs en le voyant courir avec toute cette énergie et de ne pas être capable de jouer. » a ajouté Fred VanVleet.
Lorsqu’il est présent, et cette saison on le remarque encore, l’équipe est différente et dans le bon sens du terme. Elle est meilleure. Chris Boucher apporte une énergie unique et modifie complètement les rotations de Nick Nurse. Les Raptors sont meilleurs avec lui puisque ses efforts permettent aux titulaires de sortir serein et de garder les Raptors dans le match, voire de prendre le dessus sur l’adversaire à quelques occasions.
“Sa présence se fait remarquer. Juste sa vitesse de jeu, je pense qu’elle est contagieuse. Je crois que ça entraîne les autres gars à jouer plus rapidement aussi. C’est vraiment une de ses capacités particulières. Il est très rapide et même si ça ne crée pas d’action pour lui, ça crée un mouvement vers l’avant pour le reste de l’équipe.” a déclaré Nick Nurse cette saison.
Ce qui est dingue avec Chris Boucher, c’est qu’il lui faut très peu de temps pour faire ressentir sa présence, il est directement impactant. Il entre généralement dès le premier quart-temps, et son énergie redonne un coup de boost à toute l’équipe. Il court, défend, score, attrape les rebonds, fait des fautes et rentre même des 3 points. C’est une vraie teigne pour les adversaires et un apport considérable dans une équipe compétitive, que ce soit en défense ou en attaque. Sa dimension polyvalente fait de lui un véritable couteau-suisse et Nick Nurse l’utilise dans plein d’actions. Sa mission, préserver le score lorsque les titulaires sont sortis. Cependant, parfois il va plus loin et est souvent à l’origine de run pour les Raptors. Il est à la fois capable d’aller dunker puis de réaliser un catch-and-shoot dans le corner sur l’action suivante.
“Il joue avec un peu plus d’énergie que le reste d’entre nous parfois. Des jambes fraîches capable d’aller n’importe où, des 3 points dans le corner, des rebonds offensifs. Il est assez fin pour se faufiler où il veut et c’est une présence importante pour nous sur le terrain.” a déclaré Fred VanVleet.
A bientôt 30 ans, Chris Boucher réalise qu’il ne sera peut-être plus jamais titulaire et a complétement changé sa mentalité. Dans sa manière de jouer et dans ce qu’il apporte, notre québécois a bien compris que pour être impactant, il n’a pas besoin d’être dans le starting five ou de scorer énormément. Certes, tout le monde peut mettre de l’énergie chaque nuit mais ce n’est pas tout le monde qui le fait, et lui ne se laisse jamais aller. Il n’est peut-être pas la star et n’a pas de grandes responsabilités mais Chris Boucher a un défi de taille à Toronto, celui de relever le niveau du banc qui est l’un des plus faibles de la ligue. Et à chaque fois qu’il joue, il le fait bien.
Même si aujourd’hui les Raptors n’ont pas de gros marqueurs sur le banc comme la plupart des contenders, ils peuvent compter sur Chris Boucher et sa vitalité folle. Il a clairement le profil dont toutes les équipes NBA ont besoin : grand, athlétique, puissant, polyvalent, prêt à aller au combat, à défendre sur n’importe qui. Néanmoins, le québécois a décidé de prolonger à Toronto, un contrat de 35,3 millions de dollars sur 3 ans et continue son histoire d’amour avec le Canada. Il est désormais l’un des doyens de l’équipe. Et chez les Raptors, c’est lui qui montre l’exemple, car un vieux fou est toujours plus fou qu’un jeune.
[…] Chris Boucher aurait pu être sélectionné, mais il a décidé de représenter le Canada à l’international. A la place, on a dû se tourner vers les performances de l’équipe nationale lors de la phase de pré-qualification pour l’AmeriCup 2021. Malgré les 5 défaites de l’équipe en autant de match, un joueur a réussi à se démarquer positivement. Joel Polius était le meilleur rebondeur de l’équipe, ainsi que deuxième meilleur marqueur, troisième meilleur passeur et quatrième meilleur intercepteur de l’équipe. L’ailier fort a également joué en 2021-22 à Southwestern Assemblies of God University. Là-bas, son talent de rebondeur lui a permis de régulièrement jouer pour eux. […]