Création de SLip intitulée Flopping, d’après « Œdipe à Colone » de Jean-Antoine-Théodore Giroust.
Création de SLip intitulée Flopping, d’après « Œdipe à Colone » de Jean-Antoine-Théodore Giroust.

Behind the Basket #2 : SLip

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Behind the Basket, c’est la série d’articles qui donne la parole aux acteurs du monde du basket en dehors des terrains. Pour la seconde édition de ce concept, partons à la rencontre de SLip, fondateur du site iamslip.com. À travers sa passion qu’est le sport du basketball, SLip expose l’Histoire du basket et particulièrement de la NBA sous forme de collage d’images, le tout avec une certaine profondeur d’esprit.

Salut SLip ça va ?

Hello, oui ça va !

Quelques mots pour te présenter et décrire ton travail ?

Moi, c’est SLip, un vieux geek qui fait du collage digital depuis plus de 20 ans. Je découpe et assemble des images qui n’ont rien à voir et les recontextualise pour raconter mes histoires. Comme je bosse dans le digital, tout se passe derrière mon ordi mais je sors la tête de l’écran de temps en temps pour proposer des expositions.

Comment as-tu découvert le basketball ?

Je suis dingue de sport depuis tout petit et tout ce qui se passe avec un ballon m’intéresse plus particulièrement. J’ai commencé avec les pieds mais au début des années 90, c’était difficile d’échapper à la vague Michael Jordan et Dream Team qui a submergé la France. Je suis passé assez rapidement au basket et j’ai plongé dans la NBA en 1991-92. J’ai découvert tout un monde bien différent du basket des terroirs français de l’époque, même si je suivais assidument ça sur Antenne 2 le samedi après-midi.

D’où t’est venue l’idée du projet Double Double ?

Le projet Double Double a débuté en 2017/2018 quand je travaillais sur une exposition organisée avec P2J, un podcast sur le foot, au Ground Control à Paris. J’avais commencé à détourner des tableaux pour raconter des histoires de foot. En parallèle de ce travail qui devait se tenir pendant la Coupe du Monde 2018, je me suis rendu compte que j’avais encore plus de choses à raconter autour de la NBA et de ses mythes.

J’ai commencé à travailler dessus et il a fallu qu’on me pousse et qu’on m’aide à organiser ça pour que l’expo puisse voir le jour en 2023. Aujourd’hui Double Double, c’est le titre de l’exposition qui regroupe l’ensemble des visuels autour de ma passion du basket.

À travers tes oeuvres, nous pouvons constater une certaine profondeur d’esprit. D’où te viennent ces idées de mélange et cette source d’inspiration ?

Cette technique de collage s’est imposée à moi pour plusieurs raison quand j’ai commencé à essayer de réaliser des visuels. D’une part, j’étais coincé derrière mon ordi et je ne pouvais pas aller photographier ce qui m’intéressait et d’autre part, je ne savais rien faire d’autre que manipuler une souris avec mes mains. J’ai donc du composer avec ces deux faiblesses pour avancer et travailler sur ce que je voulais dire. En recherchant, je suis tombé sur pas mal d’inspirations du coté du mouvement Dada mais aussi des collagistes du début du XXe siècle, notamment du coté soviétique.

Création de SLip intitulée Dribble dans le dos, d’après Pompeo Battoni, « Colonel William Gordon of Fyvie »
Création de SLip intitulée Dribble dans le dos, d’après Pompeo Battoni, « Colonel William Gordon of Fyvie »

Tu as participé à plusieurs expositions par le passé, est-ce encore d’actualité ?

J’ai toujours l’expo Double Double qui est visible au Musée de Flers en Normandie jusqu’au 11 novembre 2024. J’aimerais assez la faire vivre encore en la faisant évoluer. J’ai plus de 70 tableaux à proposer désormais et je suis en contact avec des clubs de la Betclic Elite. Reste plus qu’à concrétiser ça ! Je suis évidemment ouvert à toutes les propositions pour faire découvrir cette exposition comme pour exposer mes collages.

As-tu des projets d’avenirs ?

Continuer à faire des visuels, à collaborer avec d’autres artistes, des marques ou des médias comme je peux le faire avec les mooks Reverse de Basket Session depuis plusieurs numéros. Faire des expositions un peu plus ambitieuses à l’image de ce que j’ai pu réaliser au festival @airt_de_famille par exemple.

Question qui fâche, pour toi, qui est le GOAT ?

Aaaah le débat. Pour moi, une seule réponse possible : Michael Jordan. Autant je l’ai détesté dans les années 90 en lui trouvant tous les défauts du monde, autant avec le recul, c’est vraiment le joueur le plus impressionnant et le plus gros gagneur que j’ai vu. Je pense qu’on néglige souvent Larry Bird aussi dans tous les classements qu’on voit passer.

Un petit mot pour la fin ?

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me poser toutes ces questions, c’était un plaisir ! Coté NBA, j’espère que Dallas fera une meilleure saison cette année et que Luka Dončić pourra connaitre la joie de plusieurs trophées !

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