Les Sixers sont meilleurs avec Joel Embiid.
Les Sixers sont meilleurs avec leur franchise player.

Avec Joel Embiid de retour, les Sixers peuvent-ils éviter le play-in ?

A désormais moins de dix jours de la fin de saison 2023-24, les Sixers se trouvent en 8ème place. Les coéquipiers du MVP en titre Joel Embiid comptent bien profiter du retour de ce dernier pour viser la 6ème place au minimum !

Joel Embiid, le game-changer

Car oui, le MVP en titre était bien parti pour faire le doublé avant sa blessure. « Jojo » avait des statistiques absolument ridicules (près de 35 points et 11 rebonds de moyenne), avec un bilan excellent de 26 victoires pour seulement 8 défaites, soit environ 76% de victoires. Colossal.

Sauf que voilà, sans Joel, les Sixers chutent lourdement, tombant de la 2ème à la 8ème place. Ils se retrouvent avec un triste bilan de 14 victoires pour 27 défaites sans lui, ce qui n’est vraiment pas bon. Son retour était donc nécessaire dans l’optique d’aller faire un grand run dans les playoffs. Si bien qu’il a été envisagé d’accélérer le retour du franco-américano-camerounais, mais chacun a judicieusement pris son temps. Et cela va sûrement payer.

Une fin de saison idéale

Avec 4 à 5 matchs restants pour chaque équipe NBA, certaines ont un calendrier plus faciles que d’autres. C’est notamment le cas pour Joel Embiid et sa troupe. En effet, selon le site Tankhaton, Philadelphie a le calendrier le plus abordable de cette fin de saison. Hormis le Magic qui va s’avérer être un redoutable adversaire, les quatre autres adversaires restants sont des équipes d’ores et déjà éliminées des playoffs 2024 : Pistons et Nets à l’Est, Spurs et Grizzlies à l’Ouest. Autrement dit, cela devrait être synonyme de quatre victoires.

Le point négatif, c’est que les équipes devant les Sixers n’ont pas la vie la plus compliquée non plus. Miami, actuel 7ème, retrouve deux fois les Raptors qui étaient jusqu’à peu sur une série de 15 défaites de suite. Indiana a un calendrier relativement équilibré, avec des bonnes équipes, comme des moins bonnes. A l’heure actuelle, les Pacers et le Heat sont toutes deux à une défaite de moins que les Sixers. Le point positif ? Ces deux équipes s’affrontent dès ce soir (dimanche 7 avril). Le vainqueur sera devant le vaincu, et le vaincu verra la bande à Joel Embiid, Tyrese Maxey et Nicolas Batum se rapprocher dangereusement.

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Il n’est pas inconcevable de se dire que les Sixers de Joel Embiid termineront par quatre, voire cinq victoires. Pour atteindre la 6ème place synonyme de qualification directe, il va donc falloir espérer des faux pas des deux équipes qui y prétendent également ! Par contre, à quoi faut-il s’attendre après cette course ?

Du challenge relevé

Playoffs baby ! C’est bien beau d’aller chercher la 6ème place, mais à quoi cela reviendrait au juste ? Car rien n’est sûr.

Autant la première place est garantie depuis bien longtemps aux Boston Celtics, ce qui veut dire qu’une qualification en tant que 8ème serait le pire cadeau possible et imaginable. Ainsi, sortir du play-in s’assurerait de les éviter, au moins pour les deux premiers tours de playoffs. Mais derrière ?

Et bien Milwaukee et Cleveland, respectivement 2ème et 3ème, ne sont pas en grande forme. C’est même l’inverse pour les Bucks, qui enchaînent les revers honteux. Les Cavaliers semblent aussi avoir perdu de leur mojo, et lâchent des matchs en route. Cela laisse la porte grande ouverte à un retour en force du Magic et/ou des Knicks. Ainsi, le classement peut bouger en toute circonstance, et ce jusqu’à la dernière journée !

Afin de pouvoir parler playoffs et remporter une série, les Sixers devront assurer sur cette fin de saison. Mais avec le retour de Joel Embiid, cela devrait bien les lancer dans cet état d’esprit de compétition. Philadelphie a clairement les armes pour aller attraper le top 6 et sortir du play-in, la question qu’on peut se poser c’est : Joel Embiid va-t-il enfin nous faire taire et aller en Finales de Conférence, voire plus ?

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Damian Lillard indique l'heure

20 ans.
Fan des Pels à plein temps, rédaction d'articles sur toute le NBA à temps partiel.
Aujourd'hui, je travaille 35h par semaine, mais je trouve toujours du temps pour me renseigner sur l'actualité NBA.
Vive Grenoble, et vive les Pelicans.

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