L'ASVEL écrase Le Mans dans cette 3e journée de Betclic Elite

ASVEL : un début de saison en mode rouleau compresseur

Les superlatifs nous manquent pour décrire le début de saison de l’ASVEL en championnat. Impressionnants, dominateurs, irrésistibles, les hommes de Pierric Poupet affichent en Betclic Elite un basket d’une remarquable maîtrise.

Après avoir surclassé Nancy de 44 points (115-71), les Villeurbannais ont confirmé en s’imposant 76-81 dans le traquenard du Palais des Sports Pierre-Ratte (Saint-Quentin). Et pour enfoncer le clou, ils viennent d’écraser Le Mans (91-66), pourtant l’une des meilleures équipes du championnat et tombeuse du Paris Basketball.

Un choc… à sens unique

Avant la rencontre, on nous annonce un véritable choc. Deux équipes invaincues ayant produit un jeu de haut niveau. Le Mans est finaliste de la Supercoupe, a déjà battu deux fois le champion de France et est allé s’imposer sur le parquet de Dijon en ouverture.

ASVEL
Crédit : Julie Dumiélé

Les Sarthois semblent avoir le profil pour faire tomber le club de Tony Parker, mais très vite la formation noir et blanche prend le dessus. 27-18 à la fin du premier quart puis 47-30 à la mi-temps. Pendant 20 minutes, l’ASVEL déroule. Des systèmes qui fonctionnent, un jeu collectif bien huilé offrant des tirs ouverts très bien amenés.          Lyon-Villeurbanne gère la deuxième mi-temps et s’impose finalement 91-66 sans forcer.

Une machine bien huilée

Malgré les 91 points inscrits, il n’y a qu’un Villeurbannais qui dépasse les 15 points (Edwin Jackson 17 pts) et c’est sûrement ça, le plus impressionnant. Du talent, il y en a énormément dans cette équipe, mais le talent individuel ne prime pas sur l’organisation collective de l’équipe. Dans un championnat composé de Paris et Monaco, l’ASVEL peut-elle espérer remporter le titre en basant son jeu sur des exploits individuels ?

La réponse est très probablement non. La chance villeurbannaise est ailleurs et Pierric Poupet semble l’avoir compris en ce début de saison. Beaucoup de mouvement dans la raquette, des écrans dans tous les sens, on voit une équipe de Villeurbanne très impliquée en championnat. Et pour l’instant, aucune équipe n’a été capable de contenir l’attaque villeurbannaise.

Cette philosophie, on l’avait déjà aperçue durant l’intersaison avec un recrutement très intelligent.

Un recrutement made in France

Cet été, l’ASVEL a perdu 11 joueurs, dont 4 du cinq majeur (Maledon, Roberson, Lauvergne, Sako). Pour pallier ces pertes de taille, Lyon a misé sur un recrutement made in France. Parmi les 7 arrivées, 6 d’entre elles sont français ou évoluaient en Betclic Elite la saison passée.

Adam Atamna découvre le monde professionnel et montre déjà de très belles choses (7 pts en 10 min vs Le Mans). Bodian Massa (2m10) revient en Betclic Elite après 1 an d’exil en Espagne et s’affirme déjà comme l’intérieur titulaire. Son profil ultra-recherché chez les équipes d’Euroleague va permettre à l’ASVEL de surdominer les raquettes en championnat.

À ses côtés, Bastin Vautier en provenance de Cholet, connaît un début de saison en dents de scie. Un peu moins de minutes, moins de responsabilités… mais son match contre Le Mans (13 pts à 5/6 au tir) a rassuré. Véritable sensation du championnat l’an passé, Vautier va devoir s’adapter à un nouveau rôle dans une équipe avec des ambitions différentes.

En parlant de sensation du championnat, l’ASVEL récupère la star gravelinoise Glynn Watson Junior. Le meneur/scoreur américain arrive avec l’ambition de “remplacer” (avec de très gros guillemets) Théo Maledon, parti pour le Real Madrid.

Il sera accompagné des Français Armel Traoré, ex-joueur NBA (two-way contract avec les Lakers), et du très expérimenté Thomas Heurtel, qui retrouve l’Euroleague après 4 saisons loin des parquets de la grande ligue européenne.

Pas de très grande star, mais un recrutement intelligent, qui connaît bien la Pro A et qui donne des certitudes au club de Tony Parker.

Avec un Paris Basket en transition, l’ogre monégasque qui montre des signes de fébrilité, l’ASVEL peut-elle renouer avec le succès cette saison ? À voir si le club aux 21 championnats de France sera capable de maintenir ce niveau d’intensité des deux côtés du terrain.

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