Chet Holmgren et Victor Wembanyama sont des défenseurs générationnels qui ont changé le système et le dynamisme défensif de leur équipe. Chaque année il y a toujours un prospect qui a été qualifié de licorne. Si le terme de licorne est utilisé à outrance c’est surtout parce que les prospects sont de plus en plus grands et de plus en plus mobiles. Mais Chet et Wemby sont-ils des ovnis dans cette discipline ? Est-ce que Alexandre Sarr peut faire partie de cette caste de seven-footer qui change la dimension de leur franchise ?
Alexandre Sarr est un pivot de 2m16 pour 95kg. En 2019, il rejoint le Real Madrid pour jouer deux saisons en espoirs. Il est passé par l’Overtime Elite (en 2021) et il est depuis cette année, en NBL, avec les Perth Wildcats. Le père d’Alexandre Sarr, Massar, est un ancien joueur professionnel de basket-ball sénégalais, tandis que son frère aîné, Olivier, joue actuellement en NBA pour les Thunder.
L’attaque d’Alexandre Sarr
Cette saison, Alexandre Sarr tourne à 9 points, 4.4 rebonds, 0.9 assistt, 1.3 block par match en 17 minutes de temps de jeu sur un échantillon de 24 matchs cette saison. Alexandre Sarr a le 6ème plus gros temps de jeu de son équipe cette saison et il a très souvent été sur le banc de Perth cette année. Son équipe a échoué en demi-finale du championnat, une saison plutôt réussie pour Alexandre Sarr d’un point de vue collectif, mais qu’en est-il d’un point de vue individuel ?
Dans son utilisation, Alexandre Sarr est principalement utilisé comme un joueur qui doit stretch le terrain que ce soit par du shoot ou du jeu off ball. Souvent comparé à Evan Mobley, le joueur aura surement une utilisation similaire dans le jeu moderne NBA.
L’une des meilleures qualités de Sarr, c’est la compréhension des espaces. Une qualité assez recherchée pour un seven footer. Alexandre Sarr a une bonne intelligibilité dans sa façon de gérer les matchup positifs ou alors quand il s’agit de finir au cercle. Capable de monter très vite au cercle, il est très efficace après des dump pass ou une fois qu’il est en bonne position dans le dunker spot.
Il a souvent les mains déjà prêtes pour attraper le ballon. Sur Synergy, Alexandre Sarr est à 65 FG% pour 46% du temps quand il s’agit de tirs dans la raquette (71% dans le ranking des Point Per Possessions dans cette même situation).
Même s’il passe peu de temps en tant que roll-man dans son équipe, Alexandre Sarr s’est montré plutôt efficace dans le jeu à deux avec Bryce Cotton et Jordan Usher, qui ne sont pas de très grands passeurs non plus. La plupart des situations qu’il se crée sont après un un ghost screen ou quand il split l’écran.
Cela est aussi dû au fait que l’intérieur français n’a pas des épaules hyper larges et un physique de buffle. Ce type d’écran est très efficace pour contrer le switch mais aussi pour maximiser les qualités physique d’Alexandre Sarr, sa mobilité combinée à sa grande taille. Le joueur n’a cessé de s’améliorer dans cet aspect du terrain depuis son passage en Overtime Elite où il était très peu impliqué dans ce schéma offensif. Le joueur doit encore progresser dans sa pose d’écrans et quand roll (ou non) après avoir posé l’écran.
Certaines séquences et flashs montrent une réelle intelligence de jeu dans le jeu à deux. Il utilise souvent bien la gravité de Cotton pour roll un peu plus tard quand il a l’espace pour arriver lancé à pleine vitesse dans la raquette.
Avec ses 2m16 et son envergure de 2m23, l’intérieur des Wildcats de Perth est extrêmement efficace en transition : 1.422 PPP (Points per Possession), 91% PPP rank et 76%FG. Alexandre Sarr excelle dans l’utilisation de sa longueur et de sa taille en transition.
Il favorise souvent les eurostep ou alors le spin move pour favoriser son corps gracile et longiligne. Très mobile, il arrive souvent a prendre de vitesse les intérieurs plus lents que lui. En transition, sa vitesse lui permet d’offrir beaucoup d’espace à son équipe car il exploite bien les espaces vides laissés par la défense, et aussi car il est plus rapide que le pivot adverse.
Malgré les pourcentages assez encourageant dans cette zone du terrain, Alexandre Sarr a beaucoup de chemin à parcourir afin de devenir vraiment valuable, notamment sur pick-and-roll. Son utilisation reste assez proche de celle d’un Evan Mobley, qui lui aussi est peu utilisé sur pick-and roll-aux Cleveland Cavaliers.
Il existe un problème récurrent chez Alexandre Sarr, et c’est ce pourquoi il est souvent qualifié de prospect brut en attaque. Il manque de prise de décision et de footwork proche du cercle. Très ou trop souvent, il monte directement au cercle sans vraiment réfléchir et il manque de patience. Peut être est-ce due a un manque de footwork ou à l’envie de se mettre dans la meilleure position pour s’offrir un lay-up facile ?
Mais ce manque de patience combiné avec un footwork assez faible ne lui permet pas de finir les actions aussi facilement qu’il devrait. Notamment sur les missmatchs lorsqu’il est plus grand, il a du mal a punir le match-up positif : 0.07 BLK FGA/FGA. Ce chiffre montre le nombre de tirs qui sont contrés par l’équipe adverse par le nombre de tirs tentés.
Cela le met dans des positions défavorables (alors qu’il ne devrait pas) et sa sélection de tirs est assez douteuse dans la raquette. Cela arrive souvent avec les jeunes intérieurs, mais quand on connaît sa capacité à utiliser son corps sur les lay-ups en transition ou une fois lancée après un roll ça mérite réflexion. Son toucher reste très bon mais il va trop peu sur la ligne des lancers (1.9 Personal Foul Taken par match, 5ème de son équipe).
Alexandre Sarr a donc des progrès à faire dans la raquette, que ce soit par un hook ou des simples feintes de tirs qui pourrait lui offrir un meilleur accès au cercle ou alors plus de lancers francs. L’autre problème d’Alexandre Sarr qui est lié à son faible bagage offensif, c’est la finition au contact.
Son poids de 98kg (216lb) est assez faible pour un seven-footer, encore plus pour un joueur qui vit souvent dans la raquette et qui se présente comme un futur joueur NBA. Alexandre Sarr n’arrive pas à finir dans le trafic ou après contact avec un adversaire. C’est peut-être due à son manque de patience/footwork qui ne lui permet pas de se mettre dans la meilleure position ou de créer la séparation nécessaire pour s’offrir un lay-up facile. Avec un haut du corps assez frêle et des épaules assez fines, le prospect français subit trop facilement le contact.
Le tir d’Alexandre Sarr
Fini de parler de ses aptitudes et faiblesses dans la raquette. Même si les chiffres ne sont pas hyper positifs sur son tir, il faut observer de quoi il s’agit et comment l’interpréter.
Sur 30 matchs c’est donc 28% à 3 points pour 1.9 tentatives par match cette saison : 28% en U19, 30% en Overtime Elite et 44% à 3 points en U17 sur ces expériences précédentes, est-ce inquiétant ?
Son pourcentage aux lancers-francs, 70%, est son plus haut total en carrière, avec un volume beaucoup plus conséquent que précédemment (57% en U19, 65% en OTE). Si les lancers-francs ne sont pas un indicateur équivoque, cela montre aussi bien l’évolution du shoot chez un prospect. Si on regarde dans un profil similaire de seven-footer, Jalen Smith qui joue aujourd’hui aux Pacers est à 66% FT% et 27% à 3 points.
La préparation et les appuis sont plutôt fluides mais c’est surtout aux niveaux des coudes que ça pêche. Ils sont un peu rentrés et le follow through pourrait-être un peu plus consistant. Il donne l’impression de shooter sur la pointe des pieds parfois. Cela étant dit, la motion reste plutôt fluide et la mécanique n’est réellement pas cassée.
On peut et doit espérer une amélioration dans ce domaine afin qu’il devienne une vrai menace à distance (8/25 on unguarded et 4/18 guarded sur les tirs à 3 points, per Synergy).
Pour rester sur une note positive, Alex Sarr n’a jamais perdu confiance et refusé un shoot. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Steph Curry qui l’explique encore mieux « Part of it is having the will to succeed. Knowing that you put the work in and having the confidence to let it show [..] It’s a confidence that’s built on the foundation of work and the reps I put in. »
Il y a toujours une part de mystère, quelque chose d’intangible à propos du shoot et de sa liaison au mental du shoot.
Le vrai point positif sur son shoot, c’est la capacité qu’il a à punir a mi distance. 61% FG (13/21) sur les short/ médiums jumper, il est beaucoup plus à l’aise dans cet aspect du terrain. Encore mieux, il montre des flashs de fade-away jumper et autres shoots à mi-distance.
Le passing d’Alexandre Sarr
Un autre aspect du jeu d’Alexandre Sarr qui est intriguant, c’est son jeu à la passe. Même si l’échantillon reste assez faible (et souvent équivalent sur les années précédentes), cette année il a montré une vraie aisance à trouver ses coéquipiers après un short roll.
Si sa prise de décision est parfois douteuse, sa court awareness est souvent présente. Ce n’est pas forcément des lectures avancées mais c’est un aspect de son jeu à garder en tête dans son utilisation et sa projection en NBA.
Et si on reste dans les flash, il arrive souvent à trouver ses coéquipiers en mouvement sur des backdoors. Un aspect du jeu qu’on retrouvait déjà en OTE ou les espaces sont plus larges sur le terrain. Cela est sûrement lié au fait que Sarr a un handle plus que correct pour un seven-footer et qu’il n’a pas de problème à prendre le ballon pour effectuer quelques dribbles ou bien encore réaliser des coast-to-coast.
Ce conditionnement a trouver des coéquipiers est aussi lié au fait que Alex Sarr jouait poste 4 en 2022 et 2023 avec la France pendant le championnat du monde U17 et U19
Le joueur était souvent associé avec Wilson Jacques ou bien Izan le Meut, des pivots de métier. Alexandre Sarr jouait donc poste 4 et il a dû se débrouiller avec son coéquipier pour ne pas se marcher dessus dans la raquette. C’est à partir de là qu’il s’est rendu utile sur short roll, que ca soit pour trouver les shooteurs ou bien nourrir le joueur dans la raquette : 1.45 assist par match.
La défense d’Alexandre Sarr
La grosse force de Alexandre Sarr c’est son ground coverage. C’est-à-dire, la capacité qu’il a à couvrir un maximum de terrain en un minimum de temps. C’est difficile à quantifier ou bien a voir dans les stats mais c’est l’habileté qu’a un joueur à défendre plusieurs postes à plusieurs endroits du terrain dans la même action.
Attention à ne pas associer cela a de l’énergie et du hustle, souvent une grande capacité de ground coverage ne nécessite pas beaucoup d’efforts mais une forte compréhension du placement défensif. On le voit encore plus cette saison avec Chet et Wemby, quand on combine une grosse force de dissuasion avec une grande mobilité, cela change complètement le schéma défensif de toute une équipe.
Toute les équipes cherchent alors leurs diamant défensif capable de défendre sur les nombreux coverages sur PnR tels que le Blitz, le Hedge, le Drop ou bien le Ice.
Perth a souvent défendu le PnR avec du blitz mais on a pu voir certaines séquences ou Alexandre Sarr a défendu sur du switch, ou même du drop coverage. Avec de supers appuis, il finit rarement sur les talons. Il est dans la meilleure position lorsqu’il effectue ce mouvement de “recul-frein”, terme emprunté au football où Virgil Van Djik excelle quand il s’agit de défendre en reculant sans jamais commit.
Ce genre de séquences sont celles qui font que son plancher est très haut. Sa capacité à couvrir les espaces sans faire de fautes et en dissuadant au maximum en fait un défenseur déjà élite. Une bonne communication et une excellente navigation sur le terrain après les écrans, Sarr est un joueur disruptif dès qu’il s’agit d’enrayer l’attaque adverse. Son efficacité dans la nombreuses variétés des coverages défensifs qu’il peut effectuer à partir d’un PnR est sa plus grande qualité.
Avec 1.3 contres par matchs en moyenne (2.8 per 36min) et 7,9%BLK rate, Alexandre Sarr est un excellent protecteur de cercle, déjà l’un ou le meilleur en NBL alors qu’il n’a que 18 ans (Naissance: April 26, 2005).
La plupart de ses contres proviennent du weakside, conséquence d’un joueur hyper mobile avec une large envergure.
Facile donc d’imaginer le joueur être un excellent roamer en NBA. Afin de définir ce qu’est clairement un roamer, je suis allé demandé à @azmatlanba sa définition du roamer.
« Afin de de mieux comprendre le rôle de « roamer », sa traduction peux nous aider. En Français « roamer » se traduit « rôdeur », et c’est exactement ce que fais un intérieur quand il « roam ». Il rôde autour du cercle, un pied dans la raquette et un pied en dehors. L’objectif est de rendre l’accès au cercle le plus difficile possible. Pour cela, le « rôdeur » doit rester proche du cercle. Le coaching staff met donc en place des assagissements défensifs et des stratégies afin de garder ce joueur proche du panier, malgré les mouvement de l’attaque d’adverse »
Si il est capable de défendre efficacement sur les différents coverages sur PnR, en plus d’être élite quand il s’agit de protéger le cercle on comprends alors pourquoi le joueur est pressenti pour être le first pick de la Draft 2024.
Selon Synergy, Alexandre Sarr limite ses adversaires à 26%FG sur isolation (23% du temps). Le natif de Bordeaux se retrouve souvent en iso après un switch et c’est là ou il arrive à prendre la mesure de son adversaire. Assez remarquable pour son âge, il saute rarement dans les feintes de tirs (1.3 fautes par matchs, 8eme de son équipe dans ce critère), une preuve de maturité quand il défend au large ou sur drive.
Si Alexandre Sarr est aussi versatile, ça en fait une pièce extrêmement recherchée dans la NBA moderne. On comprend donc pourquoi il est attendue en tant que « first pick ». Un problème récurrent chez lui depuis des années mais qui fait aussi écho à un de ses défauts en attaque, c’est l’acceptation du contact et plus largement du défi physique. Beaucoup se rappelleront de son été 2023, il a galéré contre Izan Almansa ou bien encore Hansen Yang.
Les rebonds d’Alexandre Sarr
Avec 4.4 rebonds par match pour 18% de rebonds défensifs, Alexandre Sarr a des progrès à effectuer dans ce domaine. En effet, un poste 5 qui prend seulement 4 rebonds, c’est un faible résultat. Mais alors à quoi cela est dû ? Tout d’abord, Alexandre Sarr est un joueur qui défend assez souvent au large de par sa mobilité, il se retrouve donc moins souvent dans la raquette à batailler pour le box out aux rebonds.
Ensuite, Alexandre Sarr a un physique encore assez mince, même peut-être trop mince pour un futur pivot NBA. Cela est surtout lié à son manque de largeur au niveau du haut de son corps. Même quand il est bien placé au box out, il se fait facilement contourné par des intérieurs beaucoup plus musculeux et larges.
Ce n’est donc pas forcément une question de mauvaise position ou de floor awareness mais cela se rapproche plus d’un manque d’impact ou bien de dimension physique. Avec 5.5 rebonds par match du côté de Michigan State, Jaren Jackson Jr affichait un peu les mêmes problèmes qu’Alexandre Sarr.
Mais Jaren Jackson Jr est un poste 4 qui reste un candidat DPOY sur la saison 2022-23. La question de la non-efficacité d’Alexandre Sarr est donc assez complexe, puisqu’elle est donc intimement liée à son positionnement en défense.
À noter aussi que Evan Mobley et Jaren Jackson Jr ne sont pas des seven-footers. Même si le rebonds peut être une question de physique et de taille, il est toujours mieux d’être plus grand et plus long que son opposant pour prendre des rebonds. C’est d’ailleurs ce que l’on remarque avec les rebonds offensifs d’Alexandre Sarr, c’est le plus souvent grâce à sa taille et sa verticalité qu’il les obtient plus que par un placement astucieux.
Alexandre Sarr a souvent joué poste 4 en FIBA avec l’équipe de France et il a même été associé avec un poste 5 du côté de Perth, il manque donc de fondamentaux dans sa protection des rebonds en terme de box-out.
« Il a besoin d’aller dans un endroit qui soit patient avec lui. Il peut devenir un très bon joueur à double sens que l’on peut développer en deux ans. Je crois en ses capacités de tir et de blocage des tirs »
L’intérieur des Wildcats est donc un joueur qui recherche encore son positionnement, trop fin pour être un véritable poste 5 et pas assez gros shooteur pour un poste 4, Alexandre Sarr est une anomalie.
Malgré cela, il présente des qualités défensives hors norme dans le basket moderne. Capable de défendre assez efficacement au large mais aussi en second rideau, le rôle de roamer lui irait parfaitement. Sa polyvalence défensive en fait une arme défensive elite dans la NBA. Son manque de moteur et de capacité à défendre le post-up/rebonds ,le projette assez difficilement comme un pivot assez traditionnel.
Mais comme dit en introduction, c’est un seven-footer qui peut changer radicalement la dimension défensive d’une équipe. C’est aussi un joueur qui a énormément évolué dans une ligue professionnel avec des joueurs proches d’un niveau NBA. S’il reste plutôt brut offensivement, il affiche des chiffres assez intéressants avec peu de minutes (17 minutes par matchs en moyenne).
Extrêmement fort en transition grâce à sa vitesse, son explosivité près du cercle et sa capacité à réaliser des coast-to-coast, il saura être un gros joueur de transition. Son shoot reste son plus gros upside, sans être une menace importante en spot up il peut être un joueur positif sur pick and roll, pick and pop mais aussi sur des cuts.
Malgré des “flashs” en termes de playmaking je reste assez positif sur la capacité qu’a Alexandre Sarr a trouvé des coéquipiers depuis le poste, sur short roll ou même en transition. Il a déjà eu ses répétitions en tant que power forward avec un pivot qui reste dans la raquette, il a donc acquis depuis jeune une compréhension du spacing. C’est pour cela que la question de son poste reste en suspens, et c’est sûrement ce qui le rends aussi intéressant ; sa polyvalence.
On parle d’un joueur qui est extrêmement efficace sur du roaming mais aussi dans un système plus traditionnel avec du drop et du hedge par exemple. L’importance et l’influence d’un joueur comme Victor Wembanyama penche dans la balance quand à la hype d’un seven-footer français, mais les licornes ont souvent été craintes quant à leur sélections à la draft. Dans sa projection, il ne faut pas oublier son jeune âge et son manque de répétitions sur PnR et PnP. Si la NBL est un contexte favorable (staff et adversité professionnels), le jeu australien reste assez loin du jeu pratiqué en NBA.
Offensivement, si on enlève le critère du shoot, Alexandre Sarr est donc un joueur qui reste efficace proche du panier alors qu’il est servi très souvent sur cuts et dans le dunker spot. Un handle qui lui permet de réaliser des coast-to-coast, un jeu à la passe déjà existant et un notion du spacing qui n’est pas nouvelle pour lui. Plutôt pas mal.
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