Lancement du premier match de la soirée Aflac Oui-Play. Crédit : Malik Djoulait

Aflac Oui-Play : la NCAA féminine a commencé sa saison 2024-25 à Paris !

Alors que la NBA a repris ses droits depuis plusieurs semaines désormais, c’est l’heure pour les espoirs universitaires américains de se remettre en selle avec l’ouverture de la nouvelle saison NCAA. Alors que le championnat masculin sera particulièrement en vogue grâce aux stars en devenir comme Cooper Flagg, la NCAAW (championnat féminin) peine à trouver une certaine audience à l’international.

Toutefois, pour démarrer la saison 2024-25, 4 équipes étaient en déplacement à Paris ce lundi 4 novembre à l’occasion de la seconde édition du Aflac Oui-Play Paris Games. Ces matchs en France sont l’occasion parfaite d’attirer de nouveaux fans français et de voir le temps d’une soirée les futures stars WNBA. Le Roster était présent et vous raconte cette soirée exceptionnelle !

Le phénomène JuJu Watkins face aux Rebels d’Ole Miss

La première rencontre de la soirée voyait s’affronter USC et Ole Miss, deux équipes avec des objectifs élevés. Si Ole Miss va tenter d’aller le plus loin possible cette année, USC s’érige, quant à elle, dans les favoris pour le titre, notamment grâce à sa star JuJu Watkins, déjà considérée comme le futur visage de la WNBA. Elle a éclaboussé de son talent dès le 2ème quart-temps dans lequel elle inscrit 12 points afin de permettre à son équipe de prendre une avance confortable avant de retourner aux vestiaires (37-26).

JuJu Watkins entame sa deuxième saison avec USC, elle sera éligible à la Draft WNBA 2027. Crédit : Malik Djoulait

Néanmoins, Ole Miss n’avait pas dit son dernier mot et à la fin du 3ème quart-temps, la salle s’est ralliée derrière les elles pour soutenir leur impressionnant come-back. A l’instar de Kiki Deans en feu total durant les 10 dernières minutes, les filles du Mississippi ont failli faire le braquage de la soirée en prenant le lead à moins d’une minute du terme de la rencontre.

Malgré tout, USC s’en sort dans les dernières secondes et entame sa saison avec une victoire 68 à 66. La Californie peut remercier sa prodige puisque JuJu Watkins finit le match avec des statistiques exceptionnelles : 27 points, 10 rebonds et 4 assists. La jeune prodige commence sa saison sur les chapeaux de roues, alors qu’elle devient de plus en plus populaire à travers le globe.

Plus qu’un simple opening game, c’est bien un véritable spectacle que ces deux équipes ont montré au public parisien qui a donné de la voix tout au long du match. Et ce n’était que le début de la soirée…

Louisville à l’assaut de l’ogre UCLA

Alors que le public se remettait à peine du premier match et que l’équipe du Paris Basketball continuait de s’installer en courtside, les joueuses d’UCLA et de Louisville étaient déjà en plein échauffement afin de proposer une rencontre au moins d’aussi bonne qualité. Ce fut chose faite puisque ce match haut en intensité nous a offert un véritable chassé-croisé en première mi-temps avec un florilège de belles actions collectives et offensives. À la mi-temps, c’est UCLA qui menait de 3 longueurs (32-29), bien aidé par sa pivot dominante de 2m01, Lauren Betts, 12 points et 7 rebonds, et surtout grâce à son public qui explosait à chaque point inscrit.

Lauren Bretts est projetée top 3 de la Draft WNBA 2026. Crédit : @tiph.blanchet sur Instagram

Au retour des vestiaires, Louisville a continué ses efforts impressionnants pour rester à hauteur des californiennes, sous les yeux d’un Zach Randolph présent pour supporter sa fille, Mackenly. Malgré un combat acharné et une Tajianna Roberts adroite (21 points), le jeu collectif et l’impact physiques des joueuses d’UCLA a fini par faire la différence dans les 5 dernières minutes du match, leur permettant de repartir avec une belle victoire (66-59) afin de démarrer au mieux leur saison en quête du titre.

Aflac Oui-Play, une expérience unique pour les joueuses et pour les fans

Cet opening night à Paris est un bon moyen pour la NCAAW de se développer en France. En effet, en s’associant à un club en plein essor tel que le Paris Basketball pour l’organisation de cet événement, la ligue universitaire féminine ouvre ses portes à une véritable communauté de fans en France, jeune et impliquée dans la culture basket. Toute la soirée, les spectateurs présents ont offert une énergie particulière pour encourager des joueuses qu’ils n’avaient pour la plupart jamais vu de leur vie auparavant. Cela aura permis à certaines personnes présentes à l’Adidas Arena de s’intéresser de plus près à ce championnat et pourquoi pas au basket féminin plus largement.

De l’autre côté, les équipes présentes, aussi bien les joueuses que le coaching staff, étaient plus que ravis et honorés d’avoir pu effectuer ce voyage à Paris et de lancer leur saison sous les lumières de la Tour Eiffel. En sortie de match, Yolett McPhee-McCuin, coach de l’équipe d’Ole Miss nous a confié son ressenti sur le fait de jouer ce match à Paris : 

« J’ai eu beaucoup de moments incroyables dans ma vie et celui-là en fait partie. J’ai dit à l’équipe hier soir : « Profitez, on est à Paris ! » (…) Depuis 2 saisons, on a fait beaucoup de chemin et nous sommes très reconnaissants de pouvoir être ici aujourd’hui. Tout le monde voudrait être à notre place ici. (…) Je pense que je n’oublierai jamais ce moment et j’en suis très fière.»

Cette deuxième édition des Aflac Oui-Play Paris Games a une nouvelle fois été un réel succès afin de mettre en avant la NCAA féminine en France et auprès d’une large sphère de fans de basket en Europe. Qui sait, peut-être que dans quelques années, des spectateurs seront fiers de pouvoir dire à leurs proches qu’ils ont vu de leurs propres yeux JuJu Watkins lorsqu’elle gagnera son premier titre de MVP en WNBA…

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