Profil de Draft : Trayce Jackson-Davis, le hoosier pur jus

//

20.9 points, 10.8 rebonds, 4.0 assists, 0.8 steal, 2.9 contres, 58.1% aux tirs, le tout dans une équipe qui gagne. Non, ce n’est pas la ligne de stats de Anthony Davis 2018 mais bien de Trayce Jackson-Davis, l’un des tous meilleurs joueurs de la NCAA lors de la saison qui vient de s’écouler. Malgré tout ça, TJD n’est quasiment jamais mentionné au premier tour, toujours en début de second tour. Découvrons ensemble pourquoi et qui est donc ce crack qui a fait rêver son état pendant des années.

Les qualités

Déjà, commençons par l’athlète. Le fils de Dale Davis (oui oui) est un intérieur très explosif, très aérien, avec une bonne vitesse, une bonne mobilité et un très bon second jump. Il sera une cible formidable sur alley-oop, que ce soit en transition où il est monstrueux que sur demi-terrain où il est très doué. En plus, il arrive à utiliser ses outils incroyables en défense. 2.9 contres par match comme j’ai pu le dire en introduction, TJD se présente comme un excellent shot-blocker qui possède en plus une excellente lecture défensive et un vrai QI Basket car oui, Trayce n’est pas juste un athlète qui fait des contres. Sa discipline défensive, son intelligence sur les aides, sa couverture sur P&R et sa capacité à switcher sur tout type de profil de joueurs font de lui un joueur monstrueux défensivement.

En attaque, l’intérieur n’a rien d’un manchot. Déjà, c’est un excellent passeur pour son poste avec les 4 assists par match qui vont bien. Le joueur est un spécialiste du rebound-and-run, capable d’envoyer des caviars et de scorer: dans la majorité des cas, il fera le bon choix sur transition car il a de la technique mais aussi un cerveau bien intelligent pour le basket. En plus, Trayce s’est construit un arsenal offensif au fil des années très sérieux avec du jeu face-up, des spin moves et des lay-ups qu’il maitrise.

Les défauts

Alors évidemment, avec tant de qualités, on est en droit de se demander pour quelles raisons l’intérieur n’est pas plus haut. Déjà, le tir de loin. En 4 ans de carrière chez les Hoosiers, il n’a tenté que 3 tirs de loin pour une réussite inexistante. On sait que dans la NBA actuelle, le 3 points peut être très utile mais à la limite, ça pourrait aller. Sauf qu’il n’a même pas de jump shot tout court, même pas à mi-distance où il a une réussite faible. Si on rajoute en plus de ça le fait que TJD n’a fait aucune saison au dessus de 70% aux lancers (68.5% -> 65.5% -> 67.4% -> 69.5%). Toujours en attaque, le joueur n’a pas de vraie main droite, ce qui le rend beaucoup plus facile à défendre car il suffit de l’orienter sur sa mauvaise main, ce qui fait beaucoup de mal à un joueur avec autant de techniques au près.

De l’autre côté du terrain, c’est sa défense au poste qui prêche: avec « seulement » une taille de 2m06, le joueur se retrouve assez souvent face à des joueurs plus grands et/ou plus costauds. Malheureusement, ces joueurs ont tendance à l’enfoncer aisément pour lui lacher un hook dessus par exemple. Déjà qu’il galère avec des grands de NCAA, on peut s’inquiéter quand il va affronter Nikola Jokic, Joel Embiid ou Giannis Antetokounmpo au poste.

Le range

Peut être dans les 2-3 derniers picks du premier tour mais il est plutôt attendu en début de second tour.

Les comparaisons

Un intérieur avec du passing game et de la grosse défense mais petit peut faire penser à Draymond Green mais c’est vraiment un plafond maximum, même Trayce peut être un meilleur scoreur que le Dancing Bear. Sinon, un joueur à la Noah Vonleh avec moins de tirs, c’est à dire un athlète énergique et défensif avec quelques éclats offensifs. Mais attention au syndrome des intérieurs qui dominent la NCAA mais galèrent en NBA (coucou Luke Harangody et Thomas Robinson)

Les highlights

Ne manque pas un article !

Rejoins la communauté Le Roster en t'abonnant à notre newsletter !

Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.