Arrivé à Toronto pendant la trade deadline, Brandon Ingram a directement prolongé de trois ans son contrat avec les Raptors. Un geste qui montre la confiance de l’ailier à l’égard du projet canadien.
Personne ne s’attendait à voir Brandon Ingram débarquer au Canada, le 6 février dernier, dans les toutes dernières heures de la trade deadline. Mais surtout, personne n’avait prévu que le N.2 de la Draft 2016 allait prolonger son contrat de trois ans avec Toronto.
Un projet attrayant et un nouveau départ pour Brandon Ingram
Pourtant, l’ex-joueur des Pelicans pouvait prolonger son contrat en Louisiane. La franchise de la Nouvelle Orléans lui avait proposé une extension de 160 millions de dollars sur quatre ans, refusée par Ingram, qui a préféré le projet de Masai Ujiri. « J’avais besoin d’un nouveau départ, a confié l’ancien pensionnaire de Duke. J’avais entendu de bonnes choses à propos de Scottie (Barnes) et de (Immanuel) Quickley, et j’ai pensé que je pourrais bien m’adapter ici, que ce soit en attaque ou en défense ».
En difficulté à la Nouvelle Orléans, au cœur d’un projet qui commençait à s’essouffler, Ingram a pris la décision de s’envoler pour le grand Nord, affichant de surcroît sa volonté de jouer un rôle important à Toronto, tout en continuant sa progression : « Je veux venir ici et apprendre, venir ici et être une éponge. Changer la culture, en faire une culture gagnante ».
Une volonté mutuelle de gagner
Masai Ujiri l’a souvent évoqué en conférence de presse, mais Toronto n’a toujours eu qu’un seul objectif : gagner. Une vision qui a convaincu Ingram de s’engager à moyen terme avec les Raptors, en prolongeant son contrat seulement quelques jours après son arrivée. « C’est une équipe altruiste et ils veulent juste gagner », a simplement analysé le natif de Kinston.
Brandon Ingram, blessé, devrait au minimum revenir dans un mois. Mais les Raptors ont saisi l’opportunité de signer un joueur venant tout juste de rentrer dans ses meilleures années. Un mouvement qui pourrait leur permettre d’être compétitif dès l’année prochaine.