Jonathan Kazadi est un joueur emblématique du basket suisse. International suisse durant 14 ans, il a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale suite à la rencontre face au Kosovo dans le cadre des pré-qualifications à la Coupe du Monde 2027. Même s’il a dit au revoir à la sélection, il va continuer de défendre fièrement les couleurs de Fribourg Olympic quelques temps encore.
Jonathan Kazadi, un visage de Fribourg Olympic
Jonathan Kazadi est une véritable légende du côté de Fribourg Olympic. En effet, l’arrière a disputé, jusqu’à présent, 12 de ses 19 saisons en tant que professionnel du côté de Fribourg. Sous les couleurs bleues et blanches, il a été 5 fois champion suisse, 4 fois vainqueur de la Patrick Baumann Swiss Cup, 2 fois vainqueur du Final Four de SBL Cup et 2 fois vainqueur de la SuperCup. Un palmarès bien fourni pour un joueur qui a évolué entre 2016 et 2022 dans d’autres clubs européens.
Ces nombreux trophées ont valu à Jonathan Kazadi et aux siens de disputer plusieurs fois une coupe d’Europe. Cette saison encore, l’équipe entraînée par Thibaut Petit concours en FIBA Europe Cup. Les prestations réalisées par l’équipe fribourgeoises sont très encourageantes à l’image des 4 victoires en 6 matchs lors du premier tour de la compétition. Les deux défaites face à Cholet n’entament en rien les performances réalisées par Kazadi et ses coéquipiers tant l’écart entre les deux équipes était réduit.
Le niveau affiché par Fribourg ces dernières années semble difficilement atteignable pour les autres équipes du championnat suisse. Malgré tous les efforts fournis par ces dernières pour concurrencer Olympic, l’hégémonie fribourgeoise ne semble pas prête de s’arrêter. Pour expliquer cette domination, un mot d’ordre : continuité. En effet, là où les autres équipes du championnat ont du mal à conserver leurs joueurs d’une saison à l’autre, Fribourg possède un noyau dur depuis plusieurs années maintenant.
Que représente Fribourg Olympic pour toi ?
Fribourg c’est le club qui m’a donné ma chance dans le monde pro. J’ai été formé à Bern mais c’est à Fribourg que j’ai véritablement découvert le monde professionnel. Je suis arrivé à 15 ans et c’est quelque chose de spécial. C’est une équipe qui domine le championnat donc au début c’est satisfaisant de gagner, remporter des titres sans être vraiment inquiété.
En revanche, il arrive un moment où tu as besoin de découvrir autre chose. Je connais des joueurs qui ont fait toute leur carrière dans le championnat suisse et à la fin, il y a un petit côté épuisant. Tu as l’impression d’être passé à côté de certaines choses et je pense que c’est encore plus vrai quand tu joues à Olympic.
C’est différent de gagner ici ou ailleurs en Suisse. C’est la norme pour nous de gagner et le ressenti c’est plus un soulagement que de la véritable joie à la longue. Les attentes autour de nous sont élevées et même si on remplit presque toujours les objectifs, ça reste « normal », que ce soit pour nous ou les fans.
L’année dernière quand Massagno nous bat en SuperCup et nous pose des problèmes en playoffs c’était presque satisfaisant pour nous. En tant que compétiteur, tu as envie d’être challengé et de faire face à l’adversité, c’est de cette façon que l’on progresse vraiment. En championnat, on peut se permettre de se reposer sur nos lauriers parce qu’on sait que les risques que l’on soit battu ne sont pas élevés. En coupe et SuperCup c’est différent, la vérité d’un match c’est autre chose que de disputer une série entière en playoffs.
C’est pour ça que jouer la Coupe d’Europe c’est important pour nous plus que pour le club. Pour le club c’est un poids financier mais pour nous, cela nous permet de progresser en tant que groupe et de savoir réagir lors des moments délicats. Pour moi, c’est aussi l’occasion de retrouver une compétition internationale en club après 2022-23 où je n’ai pu jouer que 3 matchs avant de me blesser aux hanches. J’ai l’impression que l’on a plus progressé en 10 matchs contre des équipes d’autres pays en Europe que lors de nos matchs de championnat.
Maintenant c’est différent parce qu’on a quelques blessés et forcément l’écart se réduit avec les autres équipes. Mais en début de saison, on gagnait les matchs de 25-30 points et ça n’est pas vraiment la meilleure façon de progresser.
Qu’inspirent de telles performances en Coupe d’Europe ?
C’est une fierté de voir que l’on peut rivaliser contre des équipes comme Cholet. Ce genre de matchs nous permettent de voir que notre niveau se rapproche de belles équipes européennes. Même si le niveau global de notre championnat n’est pas extraordinaire, une équipe suisse peut briller si elle est bien construite.
Individuellement c’est différent de jouer contre André Roberson, qui a quitté Cholet depuis nos affrontements, ou contre n’importe quel joueur de SBL. C’est un challenge excitant en tant que joueur. On aime se mesurer aux meilleurs adversaires possibles et on sait que c’est plutôt en Europe qu’on a la chance de vivre ce genre de moment.
Même si je le savais déjà, partir plusieurs jours dans le cadre de tels matchs ça implique un tas de choses et je ne peux que constater le manque de professionnalisation à presque tous les échelons. Je vais prendre l’exemple du physio qui doit verrouiller 3 jours pour partir avec nous et donc ne pas être à son cabinet. Ailleurs en Europe, les équipes ont leur(s) physio(s) attitré(s) et il(s) se déplace(nt) avec elles peu importe le déplacement. Mais il faut dire que les salaires ne sont pas les mêmes. En Suisse, la vie est plus chère donc pour professionnaliser un membre du staff, le budget n’est pas le même qu’en France ou ailleurs en Europe.
A quel point la stabilité de l’effectif est fondamentale dans votre domination ?
C’est un élément clé de notre réussite, car même s’il y a un ou deux changements par saison, le noyau dur reste le même. Cela fait toute la différence parce qu’il crée une dynamique autour de laquelle les nouveaux venus se greffent plus facilement. Pour les autres équipes c’est difficile, c’est une construction sur du plus court terme et ça induit une obligation de réussite presque immédiate parce que la saison suivante l’effectif est diamétralement différent.
Les Lions de Genève essaient de construire une équipe pour nous titiller mais c’est compliqué de trouver une telle alchimie. Notre réussite est, en grande partie, due au fait que l’on ait un certain nombre des meilleurs joueurs suisses. Les autres équipes comptent pas mal sur l’apport des étrangers et même si les nôtres sont excellents, notre force c’est ce noyau suisse qui s’est construit au fil des ans.
Il faut dire que c’est de plus en plus difficile de construire un effectif basé sur le long terme quand on regarde les garanties que l’on offre aux jeunes. Le championnat suisse ne fait pas rêver et beaucoup de jeunes s’en vont pour se former ailleurs et tenter d’atteindre leurs objectifs.
Si tous tes meilleurs jeunes jouent à droite à gauche en Europe voire même aux Etats-Unis pour certains, c’est compliqué de construire quelque chose de semblable à ce qui se fait ici. Mais ça n’est pas impossible, mais pour ça je pense qu’il faut que le basket en Suisse grandisse un peu. Actuellement, les finances sont trop instables, même chez nous, pour attirer de meilleurs joueurs et conserver nos meilleurs espoirs. Même si de bons jeunes, comme Dylan Ducommun ou Jamal George jouent en SBL, leur avenir ne s’écrira probablement pas en Suisse.
L’équipe suisse : une page se tourne
Après près de 15 ans et 70 sélections sous les couleurs de l’équipe nationale, Jonathan Kazadi a décidé de mettre fin à sa carrière internationale le 21 novembre de cette année. Au-delà du départ de l’arrière, c’est un passage de flambeau auquel le basket suisse assiste. La génération de Kazadi va laisser place à celle de Jamal George, Dylan Ducommun et bien d’autres espoirs suisses.
Pourquoi avoir arrêté si tôt ?
Je pense qu’il était temps pour moi de partir, non seulement individuellement mais aussi collectivement. La génération qui arrive était prête pour reprendre le flambeau. D’un point de vue personnel, je voulais me concentrer à 100% sur Olympic et éviter les blessures, surtout à mon âge. C’est un regret d’avoir connu tant de blessures au long de ma carrière, alors je pense qu’il est temps que je laisse mon corps au repos lors des trêves internationales.
Les jeunes doivent se rendre compte de l’importance d’un travail intelligent sur son corps. Quand j’ai commencé, j’allais au fitness et je faisais des exercices pas toujours très utiles pour les basketteurs, au lieu de renforcer mon corps de manière optimale. Ce choix, je l’ai payé plus tard avec des blessures au bas du corps et au dos et, plus récemment, aux hanches. C’est aussi pour ça que je pense qu’il était temps de m’arrêter.
Quel ressenti sur ce dernier match ?
Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la rencontre font que, même si je n’avais pas arrêté ma carrière internationale ce soir-là, je m’en serais souvenu. Je n’avais jamais débuté un match sans coach ni assistant donc c’était vraiment particulier. En plus, j’ai failli ne pas arriver à temps moi non plus.
Le match était à Bern et nous nous entrainions à Fribourg. Depuis la salle, il y a deux options pour sortir de Fribourg pour se rendre à Bern. J’étais avec Boris (Boris Mbala international suisse et joueur des Lions de Genève) dans la voiture et je lui ai demandé quelle option il préférait. Il m’a dit “ on passe par le haut”, le coach et ses assistants ont choisi de passer par le bas et à cause de cela, ils ont mis 4 heures pour effectuer un trajet qui demande 30 minutes en temps normal.
C’était vraiment improbable comme situation. A cause de la neige beaucoup de supporters n’ont pas pu assister à la rencontre alors que c’était presque sold out. Certains de mes proches non plus n’ont pas pu arriver à temps. C’était un peu frustrant de ne pas avoir le départ que j’espérais. Mais l’essentiel est ailleurs, on a gagné et c’était ça l’objectif premier.
Je m’étais bien préparé à ce moment. Cela faisait quelque temps que j’y pensais, mais j’ai parlé avec des membres de Swiss Basket qui m’ont dit d’attendre que la génération suivante soit prête. Je crois que c’était le moment parfait pour m’en aller. Dès le match suivant l’équipe a montré à tous qu’elle était prête à me remplacer. Le match de Dylan Ducommun l’a prouvé, tout comme celui de Jamal George.
Je n’étais pas triste, mais soulagé de partir sur une note positive. Il était temps pour moi de tourner la page et je sais que l’équipe nationale est entre de bonnes mains pour les années à venir.
Quelles attentes as-tu autour de la génération qui vient ?
Ma seule attente c’est qu’ils puissent se rendre disponible pour la sélection. Je regrette que ça n’ait pas toujours été le cas avec ma génération. Si nous avions toujours pu aligner nos meilleurs joueurs, je crois que l’on aurait réussi plus de choses en tant qu’équipe.
Les choses sont ce qu’elles sont, mais je crois que la génération qui me succède possède les armes pour faire mieux que nous. On a vu dans ces éliminatoires qu’on avait un niveau supérieur à nos rivaux. Désormais, c’est à eux de continuer et de réussir à créer quelque chose même sur la durée.
Si nos meilleurs joueurs parviennent à se réunir et à faire de bons résultats, ça pourrait créer de l’engouement autour de cette équipe et, par conséquent, autour de ce sport. C’est peut-être ça la clé pour sortir de cette situation délicate. Quand Clint Capela avait joué pour la sélection, on a vu tout l’engouement que cela suscitait, que ce soit au niveau des médias ou des fans. Si à l’avenir nos meilleurs éléments viennent jouer et se réunir sous les couleurs de l’équipe nationale, il se pourrait que quelque chose de nouveau se crée en Suisse.
A quoi peut prétendre la Suisse dans un avenir proche ?
C’est difficile à dire parce que ça dépend de beaucoup de facteurs. Premièrement, il faut se rendre compte qu’on a pas le réservoir que d’autres nations peuvent avoir. Ensuite, il faut espérer que nos 12-15 meilleurs joueurs ne soient pas blessés. Enfin, il faut qu’ils aient la volonté de rejoindre l’équipe nationale.
L’avenir de la sélection dépend grandement de cela. C’est donc difficile à dire où se situera la Suisse dans 5 ans à l’échelle du basket européen. Néanmoins, il faut rester optimiste et faire en sorte de valoriser ce sport. L’avenir va aussi passer par la formation et la crédibilisation du basket en tant que profession.
Souvent quand je rencontre des gens, ils me demandent quel est mon métier et lorsque je leur réponds que je suis basketteur, ils disent “non mais ton vrai métier.” C’est symptomatique d’un manque de connaissance voire reconnaissance autour du basket. Je suis convaincu que si on arrive à valoriser cela et à inviter les jeunes à y jouer en leur montrant que pleins de choses sont possibles, cela va grandement aider la Suisse à se développer dans ce domaine. De fil en aiguille, c’est l’équipe nationale qui en profitera et elle pourra prétendre à mieux que ce à quoi elle ne peut prétendre actuellement.
Voyage en Europe
Outre le championnat suisse, Jonathan Kazadi a évolué dans divers championnats européens ; la France, l’Espagne ou encore l’Allemagne. Dans l’Hexagone, il a connu la Pro A à Orléans puis la Pro B à Lille. En Espagne et en Allemagne, c’est en deuxième division qu’il a eu sa chance. De l’autre côté des Pyrénées, c’est à Valladolid qu’il a posé ses valises et Outre-Rhin, c’est au Iéna qu’il a découvert la seconde division germanique avant de revenir en Suisse.
Qu’est-ce que t’ont apporté ces expériences européennes ?
Elles m’ont apporté énormément d’expérience. J’ai pu apprendre de chaque club et voir ce qu’il se fait ailleurs en Europe. C’est une super expérience et je pense qu’elle est nécessaire pour ne pas se lasser de toujours jouer dans les mêmes salles, contre les mêmes équipes et les mêmes joueurs. Cela m’a permis de maintenir cette passion qui m’anime depuis petit.
J’ai commencé le basket à 7 ans, en même temps que le football, mais la balle orange a tout de suite eu mes faveurs. C’était vraiment une passion quand le foot était plus un moyen de rester en contact avec les amis de l’école. Ces expériences m’ont permis de garder cette passion intacte et ce malgré le temps qui passe. Probablement que si j’étais resté en Suisse tout au long de ma carrière j’aurais perdu un peu de cette envie qui me pousse à continuer.
J’ai pu jouer contre des bons joueurs et même si je n’ai pas atteint mon objectif, qui était de m’établir sur la durée dans une équipe de haut niveau, je suis vraiment reconnaissant d’avoir eu la chance d’avoir été choisi parmi un tas de joueurs de diverses nations. Ça a boosté ma confiance et ça m’a fait progresser dans pleins de domaines.
En sortant de ma zone de confort, j’ai connu des moments difficiles. Cependant, j’ai toujours fait en sorte de rebondir, que ce soit après une série de mauvais matchs ou après des blessures, je me suis toujours relevé. Je me suis forgé un mental en évoluant dans ces différentes équipes.
Quel est ton meilleur souvenir ?
Je n’ai pas eu la chance de gagner de titres durant ces années européennes donc si je devais garder des choses, ce serait plus d’ordre individuel ou personnel. Je pense à deux game winner, notamment un avec Orléans, qui m’ont procuré de belles sensations. Mais le meilleur moment, cela reste mon passage à Lille. C’était une superbe expérience tant avec les joueurs qu’avec les fans.
C’était une équipe familiale, un peu à l’image de ce qui se fait en Suisse. En plus, on a connu une période excellente d’un point de vue collectif. On commençait vraiment à croire qu’on pouvait faire de grandes choses en playoffs. Malheureusement, le COVID est passé par là et a détruit nos espoirs de titre.
Néanmoins, ça reste ma meilleure expérience en Europe et j’ai gardé une affection particulière pour cette équipe. Quand elle a disparu, j’étais triste et déçu. La situation financière de Lille était plus ou moins identique à ce qu’il se passe actuellement en Suisse. C’est alarmant pour moi de voir à quoi la survie de notre sport tient.
Comment est perçu le basket suisse en Europe ?
Quand on m’a signé à Orléans, le coach m’a dit que les gens s’étaient moqué de lui parce qu’il avait recruté un Suisse. Ils doutent de notre capacité à performer ailleurs qu’en Suisse. Ils savent que le niveau du championnat suisse n’est pas extraordinaire donc ils n’ont pas la garantie que nous puissions avoir le même rendement en France. C’est une bonne raison pour se donner à 200% et leur montrer de quoi on est capable.
En Espagne c’était différent. Là-bas, ils sont habitués à voir des joueurs de nations mineures. A Valladolid, je jouais avec un Autrichien et dans le championnat il y avait des Danois ou des Suédois. Ce ne sont pas de grandes nations du basket, mais il y a moins d’aprioris qu’en France par exemple.
Les choses vont peut-être changer à l’avenir et c’est tout ce que je peux souhaiter pour nos joueurs. Mais pour cela, il faut répondre présent sur le parquet.
Le développement du basket en Suisse
C’est un point qui revient souvent lorsqu’il s’agit du basket helvétique : qu’est ce qui ne va pas ?
Malgré les efforts des clubs, des joueurs et de la fédération, l’attention portée au basket ne croît que très peu. En découle une faible médiatisation ainsi qu’une difficulté à trouver des sponsors prêts à investir à la hauteur de la volonté des clubs. Une sorte de cercle vicieux s’est mis en place et il faut trouver où et comment le briser.
Quel avenir pour le basket suisse ?
C’est difficile à dire tant il y a des choses à améliorer dans ce sport. Malheureusement, on se trouve dans un cercle vicieux difficile à rompre. On manque de médiatisation mais les infrastructures ne sont pas à la hauteur, ce qui n’incite pas les médias à s’y intéresser et donc les sponsors ne s’y intéressent pas non plus. C’est ce cercle vicieux qu’il faut rompre. On doit être en mesure de proposer un produit qui fait plus vendre. C’est triste à dire, mais c’est la réalité. Tant que les infrastructures ne seront pas à la hauteur de nos ambitions, ça va être compliqué d’attirer les médias et les sponsors.
Cela dit, tout n’est pas fait par les médias pour que l’on soit mis en avant. Pas ou très peu de couverture médiatique, même pour les matchs de l’équipe nationale qui ne sont pas systématiquement diffusés sur les chaînes nationales, il faut parfois se contenter du site internet de celles-ci ou de la chaîne Youtube de Swiss Basket.
Même si c’est compréhensible que les médias ne nous mettent pas forcément en avant, au regard de la qualité du produit, je pense qu’ils n’en font pas assez. C’est un sport accessible à toutes et tous, un sport spectaculaire et toujours en mouvement. C’est une discipline qui a tout pour plaire, mais ce n’est pas encore le cas.
Un après carrière dans le monde du basket helvétique ?
Oui c’est certain, même si après ma carrière pro je veux profiter de ma famille, j’ai le souhait et la volonté de continuer à évoluer dans ce monde-là. Le basket m’a tant donné que j’aimerais bien lui rendre un petit quelque chose. Je ne sais pas encore précisément quoi, mais un poste à la fédération, organiser ou co-organiser des camps, voire simplement y participer comme j’ai déjà pu le faire.
Mais c’est certain que j’ai cette volonté de faire bouger les choses en Suisse. Il y a du potentiel, il faut juste s’en rendre compte et que tout le monde travaille dans le même sens et avec le même objectif en ligne de mire.
La carrière de Jonathan Kazadi est l’une des plus marquantes de l’histoire du basket suisse. Néanmoins, le joueur de Fribourg Olympic a encore de belles années devant lui avant de, pourquoi pas, travailler à la fédération au terme de sa carrière. Mais avant de penser à cela, il faut penser à la suite du championnat de SBL, à la Coupe d’Europe ou encore au Final Four de la SBL Cup avec son équipe d’Olympic.