Arrivé sur la pointe des pieds cet été, Sumner s’est vu offrir l’opportunité de rejouer sur les parquets NBA après 1 an et demi de blessure à Brooklyn afin de retrouver du rythme et redevenir la mobylette qu’il fut à Indiana. De point d’interrogation à chouchou, retour sur la drôle de saison d’Edmond.
Mip mip
Commençons par une bonne nouvelle. Après une rupture du tendon d’Achille, nous avions tous peur de récupérer seulement l’ombre du joueur à émotion qu’était Edmond. Véritable dragster chez les Pacers, ce type de blessure impacte l’explosivité et la vitesse d’un joueur de basket. Problème : ce sont les deux qualités principales du petit arrière. Surprise : Sumner est toujours le même. Véritable « energizer » du banc des Nets, il est un profil singulier dans l’effectif qui permet de changer du tout au rien le tempo de l’équipe sur le parquet, en attaque comme en défense.
Un apport unique
Comment ne pas aimer Edmond Sumner ? Au delà d’un sourire contagieux et une positivité transpirante, « Skinny » est un vrai bon petit joueur de basket. Défensivement tout d’abord, depuis son arrivée en NBA il est décrit comme un joueur très capable d’embêter l’attaquant devant lui. Dur sur l’homme, infatigable, hyper actif, il est infernal pour son adversaire. Tout est à relativiser avec sa petite taille qui le limite sur les joueurs sur qui il peut défendre mais qu’importe, malgré ce déficit, Edmond ne lâchera rien. En attaque maintenant, le guard est capable de beaucoup de chose. Tout d’abord, il est très bon provocateur et sait bonifier les lancers-francs qu’il arrive à provoquer avec 92% sur la ligne. Malgré des jambes de feux et un rythme fou, il a la capacité de reprendre son calme pour transformer les fautes provoquées. Déjà en bonne voie durant sa dernière année, un shoot à 3 points est visible, pas tous les soirs mais quand ça rentre, il rend ce joueur très complet. Une mécanique très étrange mais relativement efficace. De plus, ses qualités de vitesse, d’explosion et de toucher fait que, malgré son physique, Edmond peut s’imposer dans la raquette adversaire. Bref, un joueur parfait dans une rotation non ? T’es pas d’accord Jacques ?
Le Boycott
8 février, un date doublement marquante pour les Nets. Soir de trade de Kevin Durant évidemment mais aussi quelque chose de privé. Edmond Sumner, criminel, a volé le goûter de notre coach, a passé la nuit avec sa femme ou a joué une partie de Scrabble avec sa fille on se sait pas, on ne saura jamais mais à partir de cette date, Edmond ne jouera plus que des bouts de match ou rien du tout. Sur cette période, Cam Thomas jouera plus que lui, Seth Curry aussi, Joe Harris de même… PATTY MILLS jouera autant de match qu’Edmond. Sans réponse sur cette nuit du 8 février, nous pouvons penser que ce boycott est injustifié et complètement stupide quand on voit l’apport pas négligeable de Sumner sur la première partie de saison. Dommage et regrettable.
Punition levée ?
Ce qui reste important de savoir maintenant c’est est-ce que Jacques Vaughn va le pardonner ? Est ce qu’il va pouvoir faire table rase du passé et démarrer la saison sans mettre de côté Edmond ? Ce dernier sera toujours sous contrat et face au manque de talent sur les lignes arrières à Brooklyn, il doit retrouver sa place dans la rotation et lui offrir la possibilité de montrer vraiment ce qu’il a dans le ventre est primordial si l’été nous offre pas plus de profondeur chez les guards. We want Edmond. We love Edmond.
