Début février, la carrière de Dorian Finney-Smith prenait un tournant, loin du Texas, des Mavericks et de Luka Doncic. L’ailier a dû s’intégrer au sein d’une franchise en totale rénovation mais plongée dans une course effrénée vers les playoffs. Alors, mission réussie ?
Un nouveau rôle
Dorian à dû encaisser un trade pas évident, 6 ans et demi après son arrivée dans la grande ligue avec ces mêmes Mavericks. Il était le deuxième pilier de la franchise texane, leader vocal, patron d’une défense qui ne reposait quasiment que sur lui, tout le contraire de sa nouvelle franchise, les Nets. Composé de grands talents dans ce secteur de jeux, Brooklyn se devait de trouver des solutions pour développer les capacités offensives de leur roster. Terminé l’iso Doncic, tout le monde ici doit mettre la main à la pâte. Sous les ordres de Jacques Vaughn, DFS a plus de ballons entre mes mains, il doit créer, pour lui comme pour les autres. Chez les Nets, il aura plus de gâchettes qu’à Dallas, mais moins en catch and shoot. Loin est l’envie de la franchise blanche et noire de transformer ce joueur, il est seulement tant pour lui de gratter son plafond, voir ce qu’il a dans le ventre et si il peut être autre chose qu’un pur 3&D.
Alors, ce nouveau rôle est pour lui ?
Si on est très honnête, non. Sa réussite offensive à drastiquement chuté. Dorian a été mauvais de ce côté du terrain, malgré quelques coups d’éclat à 3PT, il ne connaîtra pas la même réussite que Mikal Bridges et Cam Johnson, eux aussi entrés dans le laboratoire Nets. Le joueur originaire de Virginie connaît des difficultés dans la création de shoot après dribbles, la gestion en transition, dans le mid-range, et tant d’autres. Au final, DFS est excellent dans le costume qui lui avait été taillé à Dallas, il pose des bons écrans, sait rouler, il peut shooter et attaquer à partir du corner et surtout surtout au grand surtout, il est excellent défenseur. Il peut tout faire de ce côté du terrain et il a eu du travail.
Leader défensif, épisode 2
Complètement abandonné par les twins défensivement, il a su se mettre en valeur sur sa trentaine de match chez nous. Rapide, fort et intelligent, Finney-Smith peut défendre du poste 1 au poste 4, il peut aussi très bien aider Claxton quand il s’occupe d’un sacré gros morceau. Il peut combler le déficit physique de son compère de racket et laissant Nic plus mobile et plus concentré sur les mains. Pas à l’aise poste 5, Dorian sait au moins les faire se sublimer.
4 mois et puis s’en va ?
Dorian possède une magnifique cote en NBA, ce qui peut s’expliquer pour son tout petit long contrat. Énormément de contenders voudront nous l’arracher et je ne pense pas que la porte du bureau de Sean Marks sera totalement fermée. DFS à 30 ans, est dans la force de l’âge et une place de titulaire ne lui est pas garantie pour l’année prochaine alors que faire ? Profiter d’avoir un merveilleux 3&D capable d’encadrer notre jeunesse, de sublimer notre défense et de s’imposer comme leader d’une équipe en quête de repères mais voir la compensation d’un éventuel trade diminuer par un rôle moindre sur le parquet ? Ou profiter que sa cote soit toujours très haute pour en tirer la meilleure contrepartie ? Beaucoup de questions, nous attendrons cet été pour avoir nos réponses.