Anthony Davis et Nikola Jokic

Quel intérieur fait le meilleur début de saison en NBA ?

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Une grande question a été soulevée en ce début de saison : qui est le meilleur pivot actuel ? Je ne vais pas répondre à cette question, mais je me suis demandé quel intérieur fait le meilleur début de saison, petite nuance. J’ai jugé 48 intérieurs NBA ayant joué plus de 250 minutes au travers de quatre grands axes : le scoring, les rebonds, le playmaking, et la défense.

J’ai ensuite établi des ratio avec chaque statistique, donnant un score à chaque joueur (statistiques au 20 novembre 2024). Les intérieurs répertoriés ne sont pas tous des pivots, mais ce sont tous des postes 4 ou 5. J’ai exclu les ailiers jouant au poste 4 qui ont de nombreuses minutes au poste 3 comme Jayson Tatum, LeBron James ou encore Kevin Durant.

Al Horford  

Alexandre Sarr 

Alperen Şengün 

Andre Drummond 

Anthony Davis 

Bam Adebayo 

Bobby Portis 

Brook Lopez

Chet Holmgren 

Chris Boucher  

Clint Capela 

Daniel Gafford 

Deandre Ayton 

Domantas Sabonis 

Dorian Finney-Smith 

Draymond Green 

Evan Mobley 

Giánnis Antetokoúnmpo 

Grant Williams 

Guerschon Yabusele 

Isaiah Stewart 

Ivica Zubac 

Jabari Smith Jr. 

Jakob Pöltl

Jalen Duren 

Jaren Jackson Jr 

Jarrett Allen

Jeremiah Robinson-Earl 

John Collins 

Jonas Valančiūnas 

Julius Randle 

Jusuf Nurkić

Karl-Anthony Towns 

Moritz Wagner 

Myles Turner 

Naz Reid 

Neemias Queta 

Nicolas Claxton 

Nikola Jokić 

Nikola Vučević

Obi Toppin 

Onyeka Okongwu 

P.J Washington 

Rudy Gobert 

Trey Lyles 

Victor Wembanyama 

Yves Missi 

Zach Edey

Voici la liste de 48 joueurs que j’ai évalués. Des points par match au nombre de tirs contestés par match, bon nombre de statistiques sont prise en compte.

Le scoring

Au-delà des points par match, je me suis intéressé à plusieurs statistiques qui montrent à quel point un joueur est bon pour mettre le ballon dans le panier. Évidemment, j’ai pris en compte les points par match, mais aussi le TS%, les points dans la raquette, la capacité à écarter le jeu avec les 3 points, à punir avec les lancers francs, et enfin les points en post-up et en pick-and-oll.

Le rebond

Un bon intérieur prend des rebonds, que ce soit pour donner une seconde chance à son équipe, ou pour mettre un terme à une offensive adverse. Pour savoir qui est le meilleur rebondeur de ce premier mois j’ai observé les rebonds par match, mais aussi les rebonds offensifs et défensifs contestés, et enfin le Rebound% et les Adjusted Offensive & Defensive Rebound Chance.

Le playmaking

Les passes décisives par match sont un élément essentiel pour calculer le playmaking d’un joueur. Néanmoins, je me suis aussi penché sur l’assist to usage rate (Ast:Usg), le nombre de touches de balle par match, les passes décisives potentielles, ou encore les screen assists.

La défense

Un domaine si compliqué à démontrer par les chiffres. Je me suis intéressé aux stocks par match, le Block%, l’Opponent FG% Differential, avec un zoom par zone du terrain. Grâce à toutes ces stats, j’ai fais un top, qui, vous le verrez, contient des surprises.

Les meilleurs scoreurs

Quatre joueurs se démarquent au niveau des points par match, en étant tous à plus de 60% de True Shooting, ce qui est au niveau de la moyenne des 48 joueurs évalués. Alexandre Sarr est celui qui est le moins efficace, mais quand un certain Kuzma à côté de lui shoot n’importe comment, il se dit peut-être que c’est ce qu’il faut faire. Blague à part, ce n’est en rien inquiétant, cela ne fait qu’un mois qu’il a rejoint la ligue ! 

Antetokoúnmpo démontre encore cette année que la raquette est son terrain de jeu, pendant que Lyles et Green n’ont pas envie d’y perdre leur temps. Malgré le fait qu’il ait le meilleur TS% et en rodant sous le cercle en attaque, Gafford n’est pas celui qui a le meilleur pourcentage dans la raquette. C’est Jalen Duren qui est en tête, talonner par Obi Toppin. Fait intéressant : Pöltl inscrit près de 90% de ses points dans la bouteille, comme l’appelait mon père.

Place au jeu extérieur, et Jakob Pöltl ne sera pas la tête d’affiche ici. Wemby est celui qui rentre le plus de tirs du parking, mais KAT est bien plus efficace. Il shoot à 51,5%, mais le Joker affiche un meilleur pourcentage : pas moins de 57% de réussite avec plus de deux tirs primés par match, vu que ses coéquipiers ne rentrent par leurs tirs, il s’en occupe. Les intérieurs qui jouent au périmètre suivent ces trois joueurs, parmi eux : Myles Turner, Dorian Finney-Smith, Al Horford, Naz Reid, et Nikola Vučević. 10 des 48 joueurs observés n’ont pas tenté un seul trois points en un mois de compétition.

Ensuite, observons les lancers francs. Seul un des intérieur est à 100%, et c’est le vieux briscard Al Horford. Il n’est allé sur la ligne des lancers que 6 fois depuis le début de la saison. Celui qui à le meilleur pourcentage avec un volume assez conséquent est John Collins, qui n’a loupé qu’un seul lancers sur les 43 qu’il a tenté en 14 rencontres. Giánnis ne montre pas de progrès par rapport aux années précédente, pire encore, il régresse. Il peut se féliciter de son match à 16/17 face aux Piston, sans celui-ci il serait tout juste à 50%. Pour un joueur qui provoque autant de fautes, c’est dommage de ne pas pouvoir concrétiser.

interieur nba

Pour conclure la partie scoring, j’ai décidé d’isoler deux aspect fondamental d’un intérieur pour moi, qui sont les Pick&Roll en tant que rollman, et le Post Up. Dans ce graphique, on peut être intrigué lorsque l’on voit des joueurs comme Grant Williams ou Isaiah Stewart bien se placer. Ils affichent de si grand chiffres car ils n’ont pas autant de volume que les autres.

Pour ce qui est du Post Up, c’est Jaren Jackson Jr qui se démarque le plus parmi les joueurs qui ont un volume assez conséquent (au moins deux Post Ups par match). Il se retrouve en Post Up 3,5 fois par match, et il plante près de 4 points par match dans ce type d’attaque, soit plus d’une chance sur deux d’inscrire un panier.

Pour le Pick&Roll, les plus grande menace en tant que rollman sont Anthony Davis (1,42 PPP), Nikola Jokić (1,35), et Karl-Anthony Towns (1,49). 1,49 points par Pick&Roll, c’est-à-dire que lorsque Towns récupère la balle après avoir joué un Pick&Roll, il va mettre un panier 3 fois sur 4.

Après tant de statistiques liées au scoring, j’ai tenté de trouvé un ratio pour attribuer des points aux joueurs, et ainsi les classer. J’ai fait ceci pour les quatre grand segments que j’ai observé. Je présenterais le top 16 de chaque catégorie, cela montre le premier tier des 48 joueurs observés. On commence par les top scorers : 

  1. Anthony Davis (132,93)
  2. Nikola Jokić (129,85)
  3. Karl-Anthony Towns (115,60)
  4. Giánnis Antetokoúnmpo (113,75)
  5. Nikola Vučević (94,70)
  6. Victor Wembanyama (94,32)
  7. Jaren Jackson Jr. (92,88)
  8. Domantas Sabonis (86,51)
  9. Julius Randle (83,87)
  10. Myles Turner (75,33)
  11. Jakob Pöltl (73,25)
  12. Evan Mobley (70,73)
  13. John Collins (70,68)
  14. Alperen Şengün (69,20)
  15. Ivica Zubac (65,80)
  16. Bam Adebayo (61,90)

Les meilleurs rebondeurs

Aujourd’hui, personne n’atteint les chiffres des années 60 au rebond, ni même d’un certain Dennis Rodman, qui en avait fais sa marque de fabrique, et s’est trouvé une place en NBA grâce à ça. Cependant, 5 joueurs culminent à plus de 12 rebonds par matchs ; Jokić, Sabonis, Zubac, Antetokoúnmpo, et Towns. On pourrait se dire que ce sont donc ces cinq là les cinq meilleurs rebondeurs de la ligue. Et bien, pas tout à fait d’après les chiffres que j’ai décidé d’analyser.

Observons d’abord les rebonds défensifs, au travers de deux statistiques, le Contested Defensive Rebound percentage, et l‘Adjusted Defensive Rebound Chance percentage. Le premier, comme son nom l’indique, montre quel est le pourcentage de rebonds défensif récupéré qui sont contesté par un joueur. Le second est un calcul expliqué comme ceci par la NBA : “Pourcentage de rebonds récupérés lorsqu’une chance de rebond est donnée en défense ; exclut tous les rebonds différés”. Les rebonds différés étant les rebonds laissés à un coéquipier, ou sortir alors que le joueurs aurait pu le capter.

On voit que Neemias Queta est le plus contesté au rebond, avec plus de 50% de ses rebonds défensifs captés qui le sont. Mais on observe surtout que seul trois joueurs dépassent les 75% d’Adjusted DREB Chance %. C’est à dire que lorsque Giánnis, Allen ou Towns se voient offert une chance de rebonds, il vont le prendre plus de 3 fois sur 4.

Idem, pour les rebonds offensifs. Cette fois, les joueurs qui se démarquent sont, entre autres, PJ Washington et Deandre Ayton, qui gobent plus de la moitié des chances de rebonds offensifs qui leur sont donnés. Au contraire, Moritz Wagner, bien qu’il tente plus d’aller récolter des secondes chances (en démontre sont placement sur l’axe X), il ne récupère un rebond offensif qu’une fois sur quatre quand cette chance lui est donnée. Voici les 16 meilleurs rebondeurs :

  1. Nikola Jokić (82,23)
  2. Ivica Zubac (76,90)
  3. Karl-Anthony Towns (76,26)
  4. Jakob Pöltl (75,37)
  5. Giánnis Antetokoúnmpo (74,33)
  6. Anthony Davis (74,32)
  7. Domantas Sabonis (70,10)
  8.  Alperen Şengün (68,72)
  9. Victor Wembanyama (67,44)
  10. Deandre Ayton (66,01)
  11. Jusuf Nurkić (64,68)
  12. Jarrett Allen (64,56)
  13. Jalen Duren (64,08)
  14. Nikola Vučević (62,68)
  15. Andre Drummond (61,51)
  16. Rudy Gobert (60,37)

Les meilleurs playmakers

Après les rebonds vient le playmaking, et un graphique qui peut faire peur aux premiers abords, mais qui n’est pas si difficile à lire. On y voit une corrélation entre le nombre de touches de balles et de passe décisives par match. Nikola Jokić est évidement premier dans les deux domaine, avec un ratio Touche de balle/Passe décisive à 10 pour 1. Ce qui est bien au-dessus de tous ses compères. Même un intérieur qui est réputé pour être un “pass first player” comme Draymond Green n’affiche pas ces chiffres. Il fait parti de ceux qui se rapprochent du Joker nonobstant, aux côtés de Şengün et de Sabonis.

Les passes c’est beau mais si les coéquipiers ne plantent pas derrière, ça ne se voit pas sur la feuille de match. Ceci dit avec les statistiques avancés on peut savoir combien de passes décisives potentielles pourrait avoir un joueur. Sans surprise, celui qui domine cette stat est Nikola Jokić. Les autres bigs playmakers sont au-dessus du lot également ; Giánnis, Sabonis, Green, Şengün et…Julius Randle ? Oui, l’intérieur des Timberwolves balaye sa réputation d’individualiste sur ce graphique, est-ce donc un idée erronée que l’ont se fait, ou les chiffres peuvent ils mentir parfois ? Je pense que ce qui est reprochable à Julius Randle, c’est qu’il ne s’intègre pas dans une tactique plutôt que simplement être égoïste sur le terrain, mais c’est un tout autre sujet.

Outre les passes, le playmaking peut s’évaluer par les écrans, en tout cas pour les bigs, qui sont généralement les poseurs d’écran. Pour quantifier l’efficacité des écrans, j’ai décider d’analyser les Screen Assists par match, ainsi que les points que ceux-ci apportent. Le meilleur dans ce domaine est Sabonis, suivi par Pöltl, Gobert, Claxton et Jokić. Une tendance européenne se dégage, la formation du vieux continent met elle l’accent sur la qualité des écrans ou simple coïncidence ? Les meilleurs playmakers sont :

  1. Nikola Jokić (82,23)
  2. Domantas Sabonis (55,09)
  3. Alperen Şengün (35,43)
  4. Giánnis Antetokoúnmpo (34,66)
  5. Draymond Green (33,68)
  6. Bam Adebayo (28,35)
  7. Jakob Pöltl (27,14)
  8. Julius Randle (24,51)
  9. Nicolas Claxton (23,74)
  10. Anthony Davis (23,44)
  11. Rudy Gobert (21,99)
  12. Alexandre Sarr (21,70)
  13. Jalen Duren (21,61)
  14. Nikola Vučević (21,43)
  15. Jonas Valančiūnas (20,75)
  16. Ivica Zubac (20,74)

Les meilleurs défenseurs

Quatrième et dernier segment de mon analyse, non pas des moindre : la défense. S’il y a bien un aspect du jeu pour lequel il est primordial de voir les matchs, c’est bien celui-ci. Mais j’ai décidé d’essayer de trier les stats importantes tout de même.

Regardons tout d’abord les stocks par match (addition des contres et des interceptions), avec le Block% (qui répond à la question : Quel pourcentage des tentatives de tir adverses le joueur a-t-il contrées ?). Wembanyama est loin devant de gros défenseurs comme Lopez, Adebayo, Jackson Jr, Davis ou encore son rival Holmgren. Les moins bon pour noircir la feuille de stat dans ces domaines sont Jeremiah Robinson-Earl et Julius Randle. Pour le premier, sa taille peut être une excuse, pour le second, avoir Gobert avec soi dans la raquette permet moins de faire des stats.

Ensuite, à quel point un joueur peut dissuader son adversaire de mettre le ballon dans le panier sans le contrer ? Voyons le nombres de tirs contestés par match, et le differencial opponent FG% (Le pourcentage de réussite aux tirs des adversaires lorsque le joueur défend le tir). Wembanyama est encore en tête, il fait diminuer la réussite au tir de ses adversaires de 10% lorsqu’il défend dessus. À contrario, Towns (+7,5%), Lyles (+4,5%), J.Collins (+4,3%), et Smith Jr. (+4,2%) se démarquent par la facilité à leur marquer des points dessus.

J’ai ensuite étudié le differencial opponent FG% par zone. La zone verte désigne un bon differencial dans les deux domaine, à l’inverse la rouge en désigne un mauvais. Les zones jaunes/orange désigne un bon differencial sur une zone, mais un mauvais sur l’autre.

Certains intérieurs ont fait de la raquette leur maison, dans laquelle il faut payer un loyer pour pouvoir y marquer. Si l’on voit des noms auxquels on peut facilement penser, d’autres sont plus…surprenant. Nurkić ou Grant Williams sont de très bon défenseur dans la raquette et au cercle d’après les stats, pourtant lorsqu’on regarde les matchs c’est différent. De l’autre côté, Adebayo ne montre pas vraiment des statistiques glorieuses, lui qui est pourtant réputé grand défenseur. Comme quoi, on ne peut juger que sur un seul aspect des statistiques, et encore moins sans regarder les matchs.

Après les meilleurs défenseurs dans la raquette, place au défenseur au périmètre, donc en défense sur les tirs à mi-distance, et à trois points. Encore une fois des noms dans la zone verte peuvent étonner, comme Vučević ou Capela.

À noter que pour les ratios de points sur les défenseurs sont moins élevé, pas que je juge la défense moins importante que les autres stats, mais car c’est la seule statistique où j’ai fait PERDRE des points à certains joueurs. Dans les grands noms qui ont perdu des points figurent KAT (-27,94) et Jokić (-11,12). Les top défenseurs :

  1. Victor Wembanyama (50,69)
  2. Chet Holmgren (36,31)
  3. Isaiah Stewart (36,18)
  4. Jaren Jackson Jr. (28,65)
  5. PJ Washington (27,22)
  6. Draymond Green (24,18)
  7. Brook Lopez (22,82)
  8. Anthony Davis (21,11)
  9. Alperen Şengün (20,75)
  10. Evan Mobley (19,26)
  11. Clint Capela (17,51)
  12. Andre Drummond (17,27)
  13. Rudy Gobert (16,39)
  14. Giánnis Antetokoúnmpo (14,33)
  15. Jusuf Nurkić (9,94)
  16. Dorian Finney-Smith (8,24)

Tous ces tops sont à prendre avec des pincette, et pas comme une vérité absolue, car si les chiffres ne mentent pas, la façon de les utiliser est aussi importante. Également, donner des points à chaque joueurs dépendamment des stats est compliqué, combien de points je donne à un joueur qui met 28 points par match à 44TS%, et combien à un joueur qui en met 22 à 62TS% ? C’est la question que je me suis posé tout le long de ce travail, et je ne pense pas que cela soit vraiment parfait, puisque, pour moi, il manque certains joueurs dans le top 10.

Ceci dit, voici qui fait le meilleur début de saison chez les bigmen, d’après les chiffres :

  1. Nikola Jokić (273,89)
  2. Anthony Davis (251,59)
  3. Giánnis Antetokoúnmpo (237,07)
  4. Victor Wembanyama (230,65)
  5. Domantas Sabonis (216,49)
  6. Alperen Şengün (194,10)
  7. Karl-Anthony Towns (184,08)
  8. Nikola Vučević (182,84)
  9. Jakob Pöltl (177,20)
  10. Chet Holmgren (171,18)
  11. Jaren Jackson Jr. (168,48)
  12. Evan Mobley (165,77)
  13. Bam Adebayo (146,87)
  14. Julius Randle (146,70)
  15. Ivica Zubac  (145,40)
  16. John Collins (142,54)
  17. Rudy Gobert (141,11)
  18. Jarrett Allen (139,22)
  19. Deandre Ayton (134,69)
  20. Isaiah Stewart (134,45)
  21. Draymond Green (128,75)
  22. Clint Capela (127,59)
  23. Jonas Valančiūnas (125,82)
  24. Brook Lopez (125,47)
  25. Jusuf Nurkić (125,18)
  26. Myles Turner (124,77)
  27. Andre Drummond (122,52)
  28. Jalen Duren (120,47)
  29. Daniel Gafford (118,87)
  30. P.J Washington (117,31)
  31. Nicolas Claxton (116,60)
  32. Bobby Portis (115,51)
  33. Zach Edey (103,70)
  34. Naz Reid (100,09)
  35. Grant Williams (99,93)
  36. Al Horford (99,61)
  37. Dorian Finney-Smith (99,15)
  38. Onyeka Okongwu (97,10)
  39. Alexandre Sarr (87,01)
  40. Guerschon Yabusele (86,23)
  41. Neemias Queta (84,62)
  42. Moritz Wagner (83,88)
  43. Yves Missi (80,42)
  44. Jabari Smith Jr. (78,84)
  45. Chris Boucher (69,84)
  46. Obi Toppin (66,37)
  47. Jeremiah Robinson-Earl (65,35)
  48. Trey Lyles (54,30)

Pour plus de clarté sur certaines statistiques et mieux les comprendre, je vous renvoie vers ces liens :

https://www.nba.com/stats/help/glossary

https://cleaningtheglass.com

 

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Damian Lillard indique l'heure

22 ans - Celtics - rédac'
J'aime les graphiques et la Conférence Est. J'hésitais entre supporter Rajon Rondo et Brandon Jennings en 2010, j'ai fait mon choix.

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