Egor Demin, en tant que freshman chez BYU
Egor Demin, en tant que freshman chez BYU

La vision des scouts : les stars du début de saison et le révolutionnaire Mark Pope

Egor Demin, Le russe qui fait trembler les Etats-Unis

Egor Demin faisait partie de cette équipe du Real Madrid en jeune qui dominait tout le monde avec notamment un titre lors du dernier ANGT et on peut dire que le meneur russe n’y était pas pour rien. Meneur avec des flashs dans beaucoup d’aspect du jeu et surtout offensivement, que ce soit à la création pour les autres, en scorer extérieur en sortie de catch ou en tant que slasher mais également sur son handle.

C’est avec toutes ces qualités qu’Egor Demin décide de quitter son club formateur et de s’envoler du côté des Etats-Unis avec le programme de BYU pour se montrer encore plus auprès des scouts en vue d’obtenir un haut choix de Draft. Après des matchs d’exhibition intéressants, le meneur de 2m03 fait énormément parler de lui lors de ce début de saison universitaire avec des performances très encourageantes. Une première rencontre en double double points-passes, des moyennes de 17.3 points – 4 rebonds – 7.7 passes – 2 interceptions à 63% au shoot (50% derrière l’arc).

Au-delà des stats, c’est surtout l’aisance qu’il a quand il joue qui impressionne sur ce début de saison. L’ancien meneur du Real Madrid joue toujours avec une belle efficacité, sans forcer et semble être toujours au bon rythme et faire les bons choix. On peut affirmer sans trop de conclusions hâtives qu’il va obtenir beaucoup d’intérêts lors de la prochaine Draft si il continue sur cette lancée.

Dylan Harper : comment jouer sans Ace Bailey ?

Alors que l’équipe de Rutgers comptait sur son duo de jeune star pour faire une grosse saison, son démarrage a été marqué par l’absence de Airious “Ace” Bailey sur les 2 premiers matchs. Du coup, c’est Dylan Harper, fils de Ron Harper, qui s’est retrouvé à devoir gérer seul une équipe globalement moyenne avec peu d’armes sur le papier. Evidemment, ce fut compliqué mais le jeu meneur s’en est extrêmement bien sorti.

Dans les points positifs à ressortir de ses deux premiers matchs, contre Wagner et Saint Peter’s respectivement, on a pu voir le jeune meneur exploiter ses capacités physiques afin d’être une sérieuse menace de pénétration grâce à ses épaules et son first step qui, combinés au fait que Harper ait une aisance incroyable sur son handle, en font un scoreur terrifiant une fois lancé. Si on ajoute à ça le fait qu’il montre une aptitudes à trouver des angles difficiles à la passe, c’est naturellement un joueur excellent sur transition et un très solide porteur de balle.

En revanche, son shooting est beaucoup trop léger en l’état: 2/10 de loin, 8/14 aux lancers francs. Dylan Harper est un shooteur assez peu efficace sur le début de saison. Ceci étant dit, son geste n’est pas atroce non plus et nul doute que le manque d’espace et l’héliocentrisme forcé en l’absence de Bailey ne l’aide pas et qu’il augmentera ses pourcentages au fil de la saison, avec le retour de Airious. D’ailleurs, dans le troisième match de la nuit de vendredi à samedi contre Monmouth, Harper a bien mieux shooté avec le retour de Bailey.

Dylan Harper fait un excellent début de saison et s’installe gentiment dans les hauteurs de la draft. Plusieurs questions subsistent: qui est le meilleur prospect de Rutgers? l’un va-t-il manger dans la gamelle de l’autre? Harper peut-il autant briller avec Bailey? Autant de questions qui vont piquer notre curiosité au fil de la saison

Il est l’heure de la Pope’s Revolution

Depuis 2009, Kentucky avait un visage des plus connus de tout le circuit: John Calipari. Un homme qui a fait vivre à cette université et son équipe des très grands moments (2012) mais aussi des monumentaux ratés (2010, 2015, 2021, 2024). Cependant, la sauce ne prenait plus que Calipari et les Wildcats ont décidé d’un el famoso commun accord de se séparer. C’est ainsi que Mark Pope, ancien coach de Utah Valley puis BYU, a pris la place pour changer l’équipe pour le mieux.


Déjà, énormément de joueurs ont suivi Calipari (Fland, Wagner, Knox, Thiero, Ivisic), se sont présentés à la draft (Reeves, Dillingham, Sheppard) ou sont partis loin (Burks, Bradshaw). Mark Pope devait reconstruire de rien avec aucun freshman de grande qualité (désolé Travis Perry). Il a donc décidé de ramener plein de seniors qui veulent se faire un nom pour la draft: son ancien joueur à BYU Jaxson Robinson mais aussi le sniper Koby Brea, l’ailier Andrew Carr, le meneur défensif Lamont Butler, le meneur flashy Kerr Kriisa ou le shooting big Ansley Almonor.

À ça, il a rajouté Otega Oweh, profil d’arrière hyper physique de Oklahoma et l’intérieur long de Oklahoma State Brandon Garrison. Avec toute cette tambouille, Mark Pope avait de quoi créer un truc sympa. Sauf qu’il ne s’est pas arrêté au truc sympa, il a changé la vie de cette équipe.

Fini les systèmes sans impacts de Calipari avec des joueurs qui ne bougent pas. Maintenant, on veut du mouvement, on veut des shooteurs qui prennent des écrans à l’opposé, on veut des screens de petits, on veut de la vitesse, on veut du 5-out. Mark Pope montre aux Wildcats et ses fans un basketball moderne qui induit, naturellement, une grande vitesse, énormément de transition grâce au tandem Butler-Oweh, beaucoup de mouvements et des tirs ouverts pour les joueurs.

C’est ainsi que Kentucky, dans un match exceptionnel, a vaincu le grand Duke malgré un cast bien plus fort sur le papier (Flagg, Knueppel, Proctor, Foster, Maluach, Brown, etc). Le basketball remercie Mark Pope et souhaite beaucoup de courage aux fans des Razorbacks pour le cauchemar qu’iels vont endurer.

Tre Johnson le scoreur fou

Si il y a bien un freshman qui se sent comme un poisson dans l’eau sur son début de saison, c’est bien Tre Johnson de Texas. Sur ces 3 premiers matchs, Tre tourne à 25.3 points par match avec 27/47 aux tirs dont 14/24 de loin avec 8/10 aux lancers francs. Tre Johnson montre la qualité qui était la première repérée depuis ses années HS et avec Team USA U-19: le scoring, l’aisance, la fluidité et le shoot. Si la vie se résumait à balancer des tirs à 45° depuis la distance NBA, Tre serait le roi du monde.

Sa panoplie est assez complète déjà en réalité : c’est un shooteur né qui excelle sur C&S avec un catch très rapide et une efficacité redoutable et ce, peu importe sa position: corner, 45° ou en face, ce sera élite en efficacité. C’est aussi un joueur redoutable sur pull-up. Il peut shooter assez aisément en déséquilibre après des dribbles et finir en technique à mi-distance comme à 3 points.

Si on doit trouver un défaut, c’est qu’il peine à scorer au près pour le moment: ses tentatives de fadeaway en mid-post sont foireuses, il ne semble pas avoir la puissance des épaules suffisantes pour passer en drive sans devoir trouver un lay up très chaloupé et très compliqué à réaliser et on le voit peu dunker ou tenter le dunk contrairement à d’autres scoreurs de la cuvée comme Edgecombe, etc.

Sur la suite de la saison, Tre Johnson va devoir montrer d’autres choses. Certes, un scoreur d’un tel talent est rare mais se cantonner à ce rôle lui fera rencontrer d’autres limites qu’il doit dépasser. Tre Johnson doit montrer, et il en a largement le temps et les capacités, que ce n’est pas juste un nouveau Alec Burks.

Tre Johnson, le freshman de Texas est, un joueur très apprécié chez les scouts

Quelques commitments (Peterson, Thomas)

Alors qu’on attend que la superstar lycéenne AJ Dybantsa annonce son choix et après la décision de Cameron Boozer de rejoindre Duke, il était l’heure pour ce qui semble être le troisième meilleur prospect de cette cuvée d’annoncer sa future université. Nom encore moins connu, cependant Darryn Peterson mérite également une attention toute particulière.

Arrière très athlétique avec de belles qualités à la finition près du cercle, capable de porter la balle et de se créer une opportunité pour scorer, Darryn Peterson se place en tant que l’un des meilleurs scoreurs de cette cuvée même si le shoot extérieur reste encore à être développé. Il a récemment décidé de rejoindre la mythique université de Kansas. Selon Bill Self, coach des Jayhawks, Darryn Peterson est la meilleure recrue depuis des décennies et Bill le considère comme unique.

On continue à se familiariser avec cette cuvée 2025 qui encore une fois s’annonce très intéressante à suivre et ce que l’on peut dire, c’est que Meleek Thomas ne déroge pas à la règle. En effet l’arrière qui évolue dorénavant en Overtime Elite League est également un potentiel top scoreur en devenir. Très athlétique avec un shoot extérieur, Meleek Thomas va continuer la tradition des top guards qui décident de s’engager sous Calipari mais cette fois-ci du côté d’Arkansas. En 2 matchs, Thomas tourne à 25 points – 3 passes – 12 rebonds et 47% derrière l’arc.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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