France basket JO 2024
(Crédit : FIBA)

La France s’impose contre l’Allemagne et se qualifie pour la finale des JO 2024 !

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Après s’être imposé contre le Canada il y a deux jours, la France réitère l’exploit en s’imposant contre les champions du monde en titre. Comme à Tokyo il y a trois ans, les Tricolores auront l’occasion de remporter le premier titre olympique de leur histoire.

Le début de match à l’avantage des Allemands

Pour la quatrième fois cet été, la France et l’Allemagne se retrouvent. Mais cette fois pour un ticket en finale de ces JO 2024. On a ici affaire aux deux équipes avec la plus faible pace de cette compétition, un style de jeu qui avait permis aux Allemands de remporter le match de poule assez aisément contre les Bleus. Mais pour cette rencontre décisive, Vincent Collet décide de reconduire le cinq majeur qui avait fonctionné contre le Canada en titularisant Isaia Cordinier et Guerschon Yabusele.

Sauf que dès le début de la rencontre, on retrouve l’Équipe de France que l’on n’aime pas. L’attaque est de nouveau beaucoup trop statique, tandis que de l’autre côté les Allemands font circuler le ballon pour contrecarrer la défense en hedge des Bleus. Frank Ntilikina a par exemple du mal à remonter la balle, et Vincent Collet ouvre son banc en faisant jouer 10 joueurs différents dans ce premier quart. Heureusement, Isaia Cordinier maintient en vie la sélection tricolore grâce à son agressivité balle en main (9 points dans ce premier quart) pour n’être qu’à 7 points de retard à la fin de ces dix premières minutes.

Victor Wembanyama, discret depuis le début de la rencontre, se réveille dans ce deuxième quart-temps. Il est le gardien de sa raquette avec ses aides défensives dans le bon timing pour protéger son panier. Et en attaque, il se montre enfin un peu plus agressif, comme en témoigne son and-one à la suite d’un empty-side pick-and-roll avec Nicolas Batum. Il ramène les Bleus à égalité grâce à ce poster sur Daniel Theis qui fait gronder l’Accor Arena de Bercy ! Un score assez inespéré au vu de ce début de rencontre à l’avantage des Allemands et de la maladresse tricolore à trois points (1/12).

Le renversement de la France

Vincent Collet fait un choix fort en revenant des vestiaires avec Andrew Albicy (meilleur +/- de l’équipe) à la place de Ntilikina. Une décision néanmoins compréhensible au vu de l’apport défensif du meneur de Gran Canaria. Dès le début, la France fait rugir son public avec Batum excellent à trois points et en protection de cercle, ainsi que Yabusele au four et au moulin pour permettre à son équipe de prendre un petit avantage.

Même si l’Allemagne reste au contact, par l’intermédiaire de Dennis Schroder (18 points à 6/18 au final), la France a réponse à tout grâce à un super Mathias Lessort (10 points et 4 rebonds en 16 minutes) et mène de six points avant d’aborder l’ultime quart-temps de cette rencontre.

Cette équipe est complètement métamorphosée, à commencer par Ntilikina qui est actif aux rebonds, en défense et à trois points pour accentuer l’avance tricolore. Wembanyama (11 points, 7 rebonds, 3 contres) inscrit même son premier panier longue distance après six échecs et la France mène +11 à six minutes de la fin. Le public s’enflamme et l’ensemble des fans français se mettent alors à croire à l’espoir.

Mais la fin de match est beaucoup moins jolie. La France a du mal à remonter la balle, la faute à la presse tout-terrain des Allemands, tandis que ces derniers inscrivent deux tirs à trois points pour revenir à -6 à moins de trois minutes, et même à -2 à 39 secondes de la fin après ce trois points lointains de Franz Wagner (10 points, 8 rebonds, 3 passes).

Mais ces Bleus ont du cœur, et ils prouvent sur cette fin de match qu’ils s’accrochent à cette place en finale. Malgré l’échec de Batum à trois points dans le corner, les Allemands n’arrivent pas à capter le ballon. S’ensuit alors un jeu de lancers francs qui tournent à l’avantage des Tricolores, qui s’imposent finalement 73 à 69.

Les joueurs exultent au coup de sifflet final. Devant leur public, les joueurs célèbrent à vive voix cette victoire, eux qui déjouent une fois de plus les pronostics. Au micro d’Eurosport, Yabusele (17 points, 7 rebonds) explique que « nous savions qu’ils allaient switcher sur tous les écrans, donc on s’est ajusté à cela en faisant attention à ce qu’ils faisaient mal ».

Le travail est fait : comme à Tokyo il y a trois ans, l’EDF va jouer une finale olympique, à domicile cette fois. Elle devient par la même occasion la 5e nation à jouer deux finales consécutives après les États-Unis, l’URSS, la Yougoslavie et l’Espagne. Rendez-vous ce samedi à 21h30 pour cette finale immanquable.

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