Jusuf Nurkic, post game, répondant à une interview, les yeux vers le ciel chez les Phoenix Suns
Jusuf Nurkic, post game, répondant à une interview, les yeux vers le ciel

La saison des Phoenix Suns : les espoirs

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Les questions qui traversent les esprits des observateurs des Phoenix Suns cette saison sont nombreuses. Comment ne pas être intrigué par un tel projet ? Comment rester de marbre face au potentiel de cet équipe, tant dans sa chute éventuelle que son si désiré succès ? Phoenix a joué gros, les Suns ont pris des risques, sous la houlette d’un nouveau proprio-tornade. Win now. Ok. mais ça veut dire quoi au fond ? Quels sont les véritables espoirs des Phoenix Suns cette saison ?

On a regardé un peu ce que produisaient les cactus en terme de jeu, dans un article précédent. On a aussi mis dans la balance les risques que cette équipe, que cette franchise, a sur sa route. Une route clairement semée d’embuches, qui peuvent tout faire foirer en un clin d’oeil. Mais cette route peut aussi mener très loin. Sur le papier, l’amalgame de stars, avec un coach référencé qui connait le chemin, et les roles players qui vont bien… Pourquoi pas ? Pourquoi pas croire au miracle ?

L’espoir fait vivre

Mais pas que hein… L’espoir fait CHIER ! Je vais pas passer par quatre chemins, mais depuis un peu plus d’un an et le trade de Kevin Durant, l’espoir n’a jamais été aussi haut dans la fanbase des Suns. Bizarre, parce qu’en même temps, on est forcé de constater qu’une part de doute existe. Dans la nature même de cette fanbase habituée à la loose en Finales de Conf ou en Finales NBA. On ne peut pas lui en vouloir, et je peux pas blâmer mes camarades (et moi même !) quand le pessimisme est de mise.

Pour autant, lorsque cette équipe joue son jeu, sans blessés, avec son adresse, ses connections, sa fluidité, elle parait absolument imperturbable, inévitable. il y a alors un sentiment de maitrise complète du basket, l’impression que l’arceau s’étire quand Booker et ses comparses prennent les shoots, et que, quelque soit la finition choisi, les points sont déjà comptés. Phoenix a ça cette saison. Par séquences, lorsque les risques sont écartés, les Suns montrent un visage craint par toute la conccu, pour de très bonnes raisons.

Il est là, l’espoir. Il est dans ces séquences où l’eye-test ne ment pas. Dans cette théorie aussi, lorsque sur le papier, on se rend bien compte que le potentiel ne faiblit pas. Dans les statistiques enfin, quand l’efficacité et les points par possession disent à quel point cette équipe est redoutable. Un espoir qui se loge et se love dans la tête des fans comme moi, qui refusent toujours, lorsque les Playoffs sont en vue, de dire que tout est complètement foutu parce que les risques d’echec sont trop grands.

Une chance d’aller au bout

Elle est peut-être pas grosse, je l’accorde. Elle est peut-être même, de tous les favoris / contenders étiquettés en début de saison, la plus fluette, la plus légère. Mais elle existe. Cette chance qui peut sourire aux Suns à la fin d’une saison âpre, sans réelle assise de sécurité, qui nous ferait danser sur le bon pied. Boston, OKC peut-être, Denver bien sûr. Elles sont là, les équipes qui comptent avec elles le plus de chances d’aller au bout. Phoenix ne fait pas partie de ce tier là. Les Phoenix Suns sont moins assurés, moins certains, de revoir les Finales NBA, 3ans seulement après celles perdues face aux Milwaukee Bucks en 2021.

À l’heure où s’écrit cet article, les Suns sont 7ème à l’Ouest, avec un bilan de 39-28, au lendemain d’une victoire mollassonne face aux Charlotte Hornets. Depuis leur bon run de début d’année, juste avant le All Star Break, les Suns galèrent un peu plus. Sur les 9 matchs joués au mois de Mars, 5 victoires, pour 4 défaites. Leur calendrier est le plus difficile de toute la league, pour le restant de la saison.

Dans ce contexte, le site internet The Ringer a publié un classement des chances de Playin, de PlayOffs et de titre, pour chaque équipe de la League. Et non sans un poil de surprise, Phoenix est vraiment à la traine. Avec 78% de chances estimées de faire les PlayOffs, 71% de chances estimées pour le play-in, et 1% de chance de titre, les Phoenix Suns sont derrière des équipes comme le Orlando Magic ou les Indiana Pacers. A cette place numéro 15, les Suns ont quand même une chance, infime, minuscule, peut-être un poil sous-évaluée par The Ringer, tant le plafond théorique des cactus est haut…

The Ringer - classement des chances des équipes de remporter le titre
The Ringer – classement des chances des équipes de remporter le titre

1% : le miracle

La question qui se pose avec tout cet espoir dans le coeur, c’est comment l’entretenir avec un minimum de calme et sans être totalement delusionnal… Le chemin qui peut se frayer jusqu’à la bague, c’est un chemin de montagne, encore jamais arpenté, où on va croiser des serpents terribles, risquer de se faire enlever par un vautour géant, affronter Hulk a main nu, et devoir répondre à des énigmes du Père Fourras de Fort Boyard sans s’endormir. Imaginez.

Il faut avoir conscience, quand on a de l’espoir, de sa nature. Ici, il s’agit de croire qu’un miracle peut arriver. Un miracle qui n’est pas surdimensionné. On part pas au combat avec Dragan Bender et prime Sonny Weems… On part avec Devin Booker, Bradley Beal, Kevin Durant. Et quelques role players qui nous régalent cette saison, de Grayson Allen à Jusuf Nurkic. Il a de la gueule ce miracle. Il a du corps, il a de l’épaisseur, il a de quoi se vendre aux têtes et aux coeurs qui voudront bien croire en une épopée incroyable.

Si on doit croire en quelque chose, nous, fans des Phoenix Suns, c’est en ce miracle. En ce 1% de chance qui n’est pas un zéro. Cette absence de blessure pour le reste des matchs qui nous mèneront le plus loin possible. Cette adresse implacable, de tous les joueurs qui auront des minutes. Ce jeu, qui trouvera son alchimie quand il faudra. Et des adversaires, devant lesquels on ne baissera ni la tête, ni les bras. Pour moi, ce 1%, il est réel. Il existe, je le chérie encore quelques semaines, parce que si ça arrive, je veux être de celles et ceux qui n’auront pas cessé d’espérer. Lets GOOOOOO !

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Damian Lillard indique l'heure

Je suivais tranquillement la NBA grâce à un pote, et puis j'ai vu Nash appeler un pick-and-roll avec Stoudemire, et depuis on est là. Le reste du temps, je vends à boire et à manger, je tweete, j'aime pas la Droite et je parle de ma chienne.

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