S’il y a bien un joueur qui crève l’écran dans le marasme des Washington Wizards c’est notre frenchie Bilal Coulibaly. Le 7e choix de la Draft 2023 montre match après match un potentiel toujours aussi intéressant qu’intriguant.
Les Washington Wizards sont aujourd’hui avant derniers de la conférence Est. L’équipe avait pourtant décidé de miser sur Jordan Poole à l’intersaison, pour espérer vivre une histoire d’amour comme James Harden et Houston l’ont vécu pendant de nombreuses années. Mais la sauce ne prends pas. Le joueur qu’on annonçait à 26 points par matchs les yeux fermés, ne tourne en fait qu’à 16 petites unités avec les pourcentages calamiteux qu’on lui connaissait déjà.
Il y a quelques jours, l’insider Shams Sharania affirmait :
“La réalité, c’est qu’il n’y a qu’un seul joueur intouchable chez les Wizards, et c’est leur top pick à la dernière Draft : Bilal Coulibaly. Kyle Kuzma, Tyus Jones… les Wizards auront des offres pour ces gars-là.”
Car oui c’est une réalité : Washington ne se voit pas entamer sa reconstruction post-Bradley Beal avec ce groupe. Bilal Coulibaly serait donc le seul joueur voulant être conservé à la capitale. Car en effet, même si ses statistiques brutes paraissent « banales », le jeune joueur français apporte des choses vraiment bonnes sur le terrain. Avec ses 8 points et 4 rebonds en un peu plus de 25 minutes, Bilal représente la seule satisfaction de cette première moitié de saison pour Washington.
Au-delà même des statistiques pures, BC semble s’être complètement adapté à la grande ligue. Que ce soit au niveau du rythme effréné des matchs ou même au niveau global. Peu de mauvais choix, une maturité importante à souligner pour son âge, une compréhension du jeu notable. Wes Unseld Jr., le coach aussi incompétent qu’inutile, tenait ces propos sur Bilal dans une interview :
« Bilal montre de plus en plus de choses, il fait un super boulot car il comprend ce qu’on lui demande, les tâches qu’on lui assigne. »
Bilal Coulibaly semble être le seul rayon de soleil dans le bazar washingtonien. Le jeune français à qui on avait affirmait « Ne dit-on pas que perdre ça s’apprend ? » retorquait : « Je ne veux pas apprendre comme ça moi ! »
Mentalité de winner pour ce jeune parisien qui semble vouloir tracer sa route, peu importe ce qu’il se passe autour de lui.