Les deux ex-Knicks, RJ Barrett et Immanuel Quickley, débarquent à Toronto avec un rôle précis : renforcer et faire passer les Raptors dans une nouvelle ère. Mais existent-ils des doutes quant à leur adaptation dans le Nord. On voit ensemble les plus et les moins de ce trade, côté Raptors !
Il fallait du changement dans le grand nord, et les dirigeants l’ont bien compris. Exit O.G. Anunoby qui laisse place à RJ Barrett et Immanuel Quickley, respectivement 23 et 24 ans. Les deux extérieurs ont même eu la chance de disputer leur premier match avec les Raptors ce lundi (victoire 124-121 contre les Cavs). Une bonne note après le défaite infligée contre les Pistons le 30 décembre. Après quelques jours de réflexion, quels sont les points positifs et négatifs de ce move ?
Enfin du mouvement
On avait carrément oublié ce que ça faisait que d’être le centre de l’attention. Pas qu’on en manque à Toronto, mais plutôt qu’on avait l’impression que nos dirigeants s’étaient endormis sur leurs belles paroles. Oui, on te parle Masai. Parce qu’avoir des ambitions de titre c’est génial, mais ne rien faire pour les nourrir, ça l’est moins.
Un affectif plus équilibré
Darko nous avait annoncé il y a quelques semaines qu’il n’avait pas « Stephen Curry sur le banc ». Aujourd’hui, avec le retour de Gary Trent et Dennis Schröder, le second unit a deux dynamiteurs capables de faire beaucoup de bien. En atteste les derniers matchs de Dennis dans ce rôle : 15,3 points à 55%FG ! Depuis l’arrivée de RJ et IQ, il s’éclate ! Et surtout, ça change de Malachi Flynn en back-up meneur. Bonne chance l’ami !
On remarque également un adaptation éclair concernant les petits nouveaux ! Quickley est titulaire à la mène et Barrett l’accompagne dans l’aile. Les deux garçons sont créatifs et peuvent à la fois mener le jeu, faire jouer les autres et eux-mêmes, ce qui n’était pas vraiment le cas d’un O.G. Les deux profils sont également excellents en ce qui concerne le jeu en transition, dont on raffole au Canada. Pourtant, ce n’était pas évident. On connaît la tension très torride qu’il existe entre Thibodeau et la pace assez lente.
Comment ne pas mentionner la superbe confiance et adaptation des deux en ce qui concerne le spacing. 44% de réussite pour IQ et 45% pour RJ, indispensable pour compenser la perte du meilleur tireur de ton effectif. Une bonne chose, qui pourra sans doute soulager Scottie Barnes, qui depuis le début de la saison, est le plus consistant dans l’exercice. Mais est-ce que ça va durer ?
Une défense en perte ?
Bien évidemment, la perte d’O.G. va mettre à mal le système défensif de Toronto. Pierre angulaire depuis déjà quelques saisons, il était devenu l’un des meilleurs 3&D de la ligue. Les Raptors commencent déjà à compenser sa perte depuis la prise de confiance de Barnes qui, depuis le début de la saison, s’impose comme l’un des meilleurs défenseurs de l’effectif. Même s’ils sont loin du niveau qu’avait l’ex-numéro 3 des Dinos, RJ et IQ pourront sans doute faire l’affaire. Le premier a un physique solide, capable de défendre sur les meilleurs défenseurs adverses. Néanmoins, cette tâche devrait être confiée à Scottie, capable de défendre du poste 1 à 5. En ce qui concerne IQ, il pourrait bien nous surprendre en s’imposant comme un bon défenseur sur les lignes extérieures. Auteur de bons flashs défensifs, que l’on a pu déjà apercevoir à New-York.
Des interrogations qui persistent
Même si les Raptors sont, pour l’heure, en positif (2-1) dans l’ère IQ/RJ, certaines interrogations subsistes. La première concerne les deux futurs contrats. Immanuel Quickley n’a pas été prolongé par les Knicks. Pas à cause de son niveau, mais bien à cause de ses demandes salariales. Le néo-meneur des Raptors pourrait demander jusqu’à 30 millions de dollars. Si le move a été fait par Masai et sa bande, c’est que les Dinos comptent bien lui donner le pactole. IQ devra assurer toute la saison pour prouver qu’il mérite une telle somme et qu’il est bien l’un des gars sur qui Toronto pourra compter dans le futur. De l’autre côté, RJ Barrett avait prolongé avec New York, et pas à n’importe quel prix. 120 millions de dollars sur 4 ans lors de l’été 2022-23, 27 millions cette saison et jusqu’à 29 millions en 2026/27. Un sacré pactole qui pourrait devenir un poids si son adaptation se passe mal. Le cas de RJ Barrett est sans doute celui qui divise le plus. Est-il le joueur qu’il fallait pour entourer Scottie Barnes ? Dans une équipe manquant cruellement de spacing, l’ajout d’un joueur n’étant pas fiable dans cet exercice fait tache. Il faudra dans tous les cas qu’il passe un cap offensivement, tout en rendant son jeu plus propre. En effet, ses statistiques offensives depuis le début de sa carrière ne rassure pas : entre 40 et 44% au tir en moyenne.
Néanmoins, ce changement d’ère amorcé à Toronto fait du bien et pourrait nous faire entrevoir un futur positif avec un effectif rajeuni. Les cas de Pascal Siakam et Jakob Poeltl pourraient être réglé plus rapidement qu’on le croit. Toronto pourrait totalement changer de visages dans quelques mois. A voir ce que les dirigeants ont en tête. Affaire à suivre…
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