Dans “Welcome to Road 66”, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’états en états, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce troisième épisode, on s’envole pour la Connecticut, l’état de la constitution.
Le petit de Norwalk : Calvin Murphy
Connu pour ses années Rockets, il ne faut pas oublier les jeunes années du phénomène. On va même remonter avant les grandes années NCAA. Retour sur les années HS de Calvin. Pour donner une idée du niveau, l’adresse actuelle du lycée est le 23 Calvin Murphy Dr., en l’honneur du basketteur. Dans l’histoire, jamais un joueur du Connecticut n’a gagné un Mr. Basketball Award. Jamais, sauf en 1966, c’était Calvin. Petit par la taille mais grand par le talent, Murphy a envoyé 40 points par match dans sa dernière année. Gros scoreur et shooteur agressif, Calvin est une légende de Norwalk, et du Connecticut entier.
Le coeur sacré du Connecticut : Dave Bike
Sacred Heart est une fac de poids sur le basketball dans le Connecticut. Sa réputation, elle l’a notamment construite autour d’un personnage: Dave Bike. Assistant dans le courant des années 60, il prend le poste de Head Coach en 1978. Avec plus de 1000 matchs coachés, Dave Bike est un monument de la fac. Deux faits d’armes qui font de lui une légende: La première est le titre de champion de la Division II NCAA en 1986, le seul de l’histoire de la fac. Le second est qu’il a donné suffisamment de poids pour que SHU, en 1999, monte en Division I. Si le parquet sur lequel les Piooneers jouent porte son nom, c’est pas pour rien.
Patronne des Chargers : Joy Jeter
En 1987, New Haven remporte le titre NCAA en deuxième division, un exploit pour une fac de l’état. Sous Jan Rossman et aux côtés de joueuse comme Charlene Taylor, Joy Jeter s’inscrit comme la patronne de l’équipe. Elle est même une des meilleures joueuses de la Division, avec une présence dans la All-American Team. Meilleure marqueuse et rebondeuse de la fac, Joy est une légende.
L’italien du Connecticut : Geno Auriemma
Il existe une discussion: celle du meilleur coach de l’histoire de la NCAA féminine. VanDerveer, Summitt ou d’autres ont leur mot à dire. Cependant, avec 10 titres de champion et un total dément de 22 présences au FF en 38 saisons, Geno a de l’avance. Un homme qui a coaché tellement de noms mythiques comme Sue Bird ou Diana Taurasi. L’italien est une légende de la NCAA, de la TAASK Force au 4-Ever avec Breanna en passant par les années Diana ou Moore. Recrutement, tactique, exécution et résultats.
L’autre boss des Huskies : Jim Calhoun
Si Geno est une légende unique et que ses résultats ne sont pas touchés, les résultats chez les hommes sont bons aussi. Ces bons résultats, on les doit notamment a un homme: Jim Calhoun. Certes, le monsieur n’a “que” 3 titres de champion. Si des Donahue, Bernie Fisher ou Hugh Greer ont fait des trucs sympas, Jim a fait passé les Huskies dans une autre dimension. Ray Allen, Rip Hamilton, Caron Butler, Ben Gordon, Emeka Okafor, Rudy Gay ou Kemba Walker, c’est lui. Grace au travail de Calhoun, les jeunes lycéens sont devenus intéressés par UCONN.
Le soleil brille : Mike Thibault
En WNBA, le Connecticut possède une équipe: le Sun, descendant du Orlando Miracle. Une franchise de haut niveau car elle a déjà 4 finales à son actif, dont 2 sous Mike Thibault. Disciple de George Karl, il prend le poste en 2003, et deviendra le coach le plus victorieux de l’histoire. Si il n’a jamais eu la bague, avec notamment un échec en 2005 qui fait mal, il est une légende. Taj McWilliams-Franklin, Margo Dydek, Lindsay Whalen ou Tina Charles,
nombreuses sont les légendes passés par ses mains.
La chouette : Kate Lynch
Meilleure marqueuse de l’histoire de USCS et MOP de leur seul titre en 2007, Kate Lynch a un rôle primordial dans ce dernier. Aujourd’hui coach du programme avec de bons résultats, elle a avant tout écrit sa légende en tant que joueuse. Elle a sortie une incroyable finale face aux Eagles de UFGC de Smesko.
Générationnelle : Maya Moore
Peut-être la meilleure joueuse qu’ait connu le basketball féminin. Maya Moore est une légende qui a mis de côté sa carrière pour défendre ce qui lui tient à coeur. Mais avant la WNBA, elle avait déjà montré la joueuse unique qu’elle était. Polyvalente, dominante, Maya était partout et surtout au sommet. 2 titres, un MOP, 2 AP POY, un palmarès indécent. Si l’élue du basketball féminin a laissé sa carrière WNBA de côté, elle aura eu le temps de faire rêver les gens de Storrs.
La géante des Huskies : Breanna Stewart
Dans la famille “Domination complète sur un sport”, je voudrais Breanna Stewart. Quand l’intérieure new-yorkaise choisit UCONN, la hype est complète. Ce qu’on peut dire c’est qu’elle n’a pas trahi les promesses. Du début à la fin, elle roulera sans concession sur la NCAA. Triple joueuse de l’année, quadruple championne avec le MOP a chaque fois, bref, la domination. Au-delà des lignes de stat énormes, son jeu d’intérieurs qui espaces le terrain et protège son cercle fait d’elle une joueuse indéfendable et sur laquelle il est pas simple d’attaquer.
Triple-double sous le soleil : Alyssa Thomas
C’est l’histoire d’une jeune joueuse qui a été récupéré contre une MVP, Tina Charles, et le trader est fair. Aux côtés de l’incroyable Jonquel Jones et DeWanna Bonner et sous Curt Miller, Alyssa Thomas a permis au Sun de rester une grosse place. Quand la MVP Jonquel est parti à New York, les résultats ont à peine baissé, car Alyssa est devenue une candidate MVP. A bientôt 32 ans, la spécialiste des triples-doubles attend toujours sa bague mais sa domination n’a pas attendu.
[…] Pour son année universitaire 2016-2017, elle décide de s’engager à Oregon, chez les Ducks. Un choix qui pouvait être considéré comme bizarre, car en tant que prospect 5 étoiles, aller dans une fac comme Oregon qui n’a pas connu de tournoi NCAA depuis 2005, c’est douteux. Cependant, pendant 4 ans, autour de son axe avec Sabrina Ionescu sur le backcourt et Ruthy Hebard à l’intérieur, les Ducks font les meilleurs résultats de leur histoire. Même si Sabrina a des problèmes à la finition sur son année freshman, l’équipe finit en finale régionale, à un match du Final Four, face au monstre de UConn et Geno Auriemma. […]