Dans « Welcome to Road 66« , on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’états en états, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce deuxième volet, direction l’Alaska, l’état marginalisé du nord.
Le roi : John Brown
Surnommé « The Ketchikan’s King », John Brown est la première légende de l’Alaska. Au lycée de Ketchikan, John Brown n’a pas juste été fort. Il a DO-MI-NE. John a fini quadruple champion d’état et quadruple MVP du tournoi. Auteur de double-double monstrueux, il a été trop dominant dans les 60s. Considéré comme très smooth et fort techniquement, le Roi était un joueur terrifiant, comme le rapporte un coach de l’époque, George Houston, qui a joué contre lui. Rarement un joueur a été aussi dominant en High School en Alaska.
Le coach : Chuck White
Coach Chuck White a 18 titres de champion d’état avec l’Alaska réparti sur 35 ans. C’est énorme. Au-delà de ça, en plus, son impact sur le basket en Alaska est phénoménale. L’héritage du coach est énorme. Avec un jeu rapide qui a dominé, il a donné la vie au basket local. Si des joueurs, dont on va parler après, ont accepté de jouer leur lycée en Alaska, c’est parce qu’un gars a mis sur le devant de la scène un potentiel énorme. En 1993, un lycée d’Alaska est classé au niveau national pour la première fois, un fait historique. Si le personnage a polarisé pendant des décennies, son impact historique à l’échelle locale et nationale ne peut être nier.
Le scoreur fou : Ron Davis
Scoreur boulimique du championnat français entre 1987 et 1996, Ron Davis n’a pas attendu l’hexagone pour dominer. Si ses passages NCAA et NBA n’ont rien d’exceptionnels, une autre ligue a su profiter du talent de Ron. Au sein de la défunte Eastern Basketball Association (devenu Continental Basketball Association), Ron va faire parler son scoring. MVP de la compétition en 1980 et meilleur scoreur sur les 4 saisons qu’il joue dans cette ligue (dont 3 à Anchorage), Davis est ultra-dominant. A côté du meneur, devenu légende des Mavericks, Brad Davis et sous le coach Bull Klucas, les Knight ont remporté le premier titre national d’une équipe alaskienne. Tout ça, dans des conditions extrêmes entre les voyages qui duraient toute la nuit et les soucis financiers. La première équipe professionnelle (et aujourd’hui seule) qui gagne, c’est l’équipe de Ron Davis.
Le génie offensif : Ron Abegglen
La fac de Alaska-Anchorage n’a qu’une seule finale NCAA à son palmarès : 1988. Même si elle est perdue, ça n’en reste pas moins une épopée mythique parmi les facs du coin. Cette finale, on la doit notamment à un homme : Ron Abegglen. Resté seulement 5 ans, son bilan montre pourtant la qualité du coach qu’il était : un bilan autour des 70% de victoires et une participation quasi-systématique au tournoi NCAA. Réputé pour son jeu offensif très efficace, Ron était considéré comme l’un des meilleurs cerveaux offensifs de son temps, et probablement le meilleur de l’histoire de l’Alaska.
La patronne : Robin Graul
Du côté des femmes, le premier nom marquant est celui de Robin Graul. Triple joueuse de la conférence et toujours meilleure marqueuse de l’histoire de la fac de UAA (et de loin), Robin est une légende. Elle a mené Anchorage vers le tournoi NCAA à 3 reprises. Son numéro 22 est le premier maillot retiré par la faculté pour une femme.
La reine de l’Alaska : Jeannie Hebert-Truax
Commençons par une simple liste de son palmarès dans l’Alaska : triple meilleure joueuse de l’état, double championne de l’état en tant que joueuse et quintuple championne de l’état en tant que coach. Normalement, je pourrai m’arrêter là et vous avez compris qu’on parle d’une légende (et je n’ai même pas parlé de son passage universitaire à Miami). Rares sont les personnages de l’Alaska à avoir impacté autant en tant que joueuse d’élite et grande coach, The « Game-Changer » a réussi.
The Alaskan Assassin : Trajan Langdon
Surnommé « The Alaskan Assassin », Trajan Langdon a été le premier basketteur masculin a vraiment attiré l’oeil des scouts depuis le lycée. A East Anchorage, Trajan était vraiment dominant. Déjà, il est le seul (avec un certain Mario Chalmers) a avoir été triple joueur de l’état en High School en Alaska. Guard avec de grosses qualités de scoreur et excellent shooteur de loin, il a détruit des adversaires avec sa technique et son sens du jeu hors du commun.
Le crack : Carlos Boozer
Un autre copain qui a fini dans les mains de Mike Krzyzewski après avoir dominer son état. Dominant (euphémisme) au lycée de Juneau-Douglas, Carlos Boozer les mènera à 2 titres d’état. Avec son agressivité digne d’un ours affamé, sa technique au-dessus de la moyenne et son aptitude à avaler les rebonds, Carlos était, forcément, bien au-dessus des autres. Il est arrivé sur le marché pour le choix de sa fac avec énormément de gens à ses pieds, chose rare pour un joueur d’Alaska. Si il a grandi dans l’ombre du pionnier Langdon, Boozer a su step-up et faire passer ça à un autre niveau.
Le Sea-Wolf : Peter Bullock
Premier au points, deuxième au rebond, deuxième à l’interception, quatrième au contre, premier aux matchs en titulaire, premier en double-double, bref. Peter Bullock, joueur de la faculté de UAA, a de nombreux records et de places dans l’histoires des Seawolves. Si malheureusement, le niveau collectif n’était pas trop au niveau sur ces années-là, le niveau de Peter était élevé. Un joueur très doué mais trop seul. Dès ses débuts, les gens savaient que Peter Bullock n’était pas un joueur comme les autres. Après son départ, les gens savaient qu’il était un crack.
Mr. Anchorage : Mario Chalmers
On connait Mario en tant que meneur défensif du Heat ou même en cadre des Jayhawks champion en NCAA. Sauf que souvenez-vous qui était Mario Chalmers avant tout ça. Un double champion d’état, le seul (avec Langdon) joueur avec trois titre de meilleur joueur de l’état, pour finir parmi l’élite des meilleurs lycéens de sa cuvée aux côtés de Josh McRoberts, Monta Ellis, Tyler Hansbrough ou Julian Wright. Joueur d’une polyvalence et d’un talent rare, Chalmers est probablement dans le top 3 des meilleurs joueurs de l’histoire de l’Alaska. Après de là à parler de top 10 meneur all-time…
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