Le week-end festif du All-Star Game 2024 a démarré ce vendredi avec le Rising Stars Challenge. Le Jazz a eu deux joueurs cette année, Walker Kessler et l’incroyable Keyonte George. Mais certains Jazzmen ont marqué cette épreuve lors des années passées. Des noms restés dans le cœur des fans pour la plupart.
Des années où le Jazz ne faisait que de la figuration
Commençons par la première édition de 1994 (qui s’appelait match des rookies) où nous pouvons retrouver le malheureux Bryon Russel avec juste 7 points en 15 minutes. Après lui ? Une disette de 8 ans jusqu’à l’arrivée de Andreï Kirilenko qui y sera deux années en suivant. Il ne laissera pas une très grande trace non plus avec, dans l’ordre, 4 points, 2 rebonds en 15 minutes. Puis 13 points, 5 rebonds en 27 minutes.
Le Jazz se montre enfin au Rising Stars Challenge
En 2006 arrive l’un des chouchous de Salt Lake City, Deron Williams. Le meneur ne met que 4 points en 11 minutes, mais se rattrape l’année d’après avec l’équipe sophomore. Il pose 19 points en seulement 15 minutes face à son coéquipier Paul Millsap, qui lui, met 22 points. Le Jazz se montre enfin dans cet événement.
En 2008, deux joueurs sont choisis pour faire parti de l’équipe sophomore. Millsapp bien entendu, mais Ronnies Brewer aussi, l’homme à la mécanique de tir peu orthodoxe (dû à un accident dans un toboggan aquatique), vole la vedette à Millsapp en scorant 13 points et faisant 4 passes décisives en seulement 17 minutes. Millsapp ne mettra que 2 points dans ce Rising star Challenge.
Les années 2010, le Jazz veut prouver des choses
Aucun joueur du Jazz n’est choisi pendant 3 ans, mais l’équipe revient en force avec Gordon Hayward et Derrick Favors. l’année 2012 les Jazzmens se montrent : 14 points, 3 rebonds pour Gordon en 18 minutes et 14 points à 5/5 au tir pour Favors. Même si ils ne sont pas flashy, ils se donnent à fond.
Petit incident deux ans plus tard avec Trey Burke qui ne met que 6 points avec un vilain 3/12 au tir. Dans un match où il y a André Drummond, Giannis Antetokounmpo ou encore Anthony Davis, pour ne citer qu’eux. Difficile pour Trey de se montrer à son avantage. Il se rattrapera en 2015 avec ses 17 points, 4 passes décisives face à ses coéquipiers, Dante Exum, mais surtout Rudy Gobert qui finit à 18 points, 12 rebonds. Le futur DPOY est en place.
En 2016, 3 joueurs sont appelés pour faire ce match, oui oui 3. Bon c’est pas pour autant qu’on a pu les remarquer malheureusement. Trey Liles et Raul Neto ont finit tout les deux à 2 points. Heureusement, dans l’équipe adverse Rodney Hood a relevé le niveau. 11 points, 3 rebonds, 3 passes décisives en 16 minutes. Pas forcément incroyable, mais c’est mieux que Liles et Neto.
L’année d’après, Dante Exum revient dans l’équipe USA mais ne fait qu’un passage anecdotique avec ses 11 points. Sa saison blanche passée lui a fait du mal.
On finit les années 2010 avec le dernier franchise player du Jazz, l’incroyable Donovan Mitchell. En 2018, il ne met que 7 points mais se rattrape l’année d’après en scorant 20 points et faisant quelques belles petites actions comme un joli alley-oop qu’il s’envoie lui-même en se faisant une passe sur la planche.
La nouvelle génération du Jazz
Il y a deux ans Mitchell et Gobert ont pris leurs affaires et sont partis chacun dans une franchise différente. Avec le trade de Rudy le Jazz a récupéré Walker Kessler. Il a été prit pour le rising star de l’année dernière qui a totalement changé de format, avec 4 équipes. La première équipe à 40 points est qualifié pour la finale, durant celle ci c’est la première à 25 points qui repart gagnante. L’équipe de Kessler s’est arrêtée à la première manche. Il termine avec 2 points et 2 contres, autant dire rien d’incroyable.
Cette année rebelote, Walker est appelé, en même temps que Keyonte George. Le premier a donc finit avec 2 points 2 rebonds dans le premier match et 4 points 1 rebond en 3 minutes dans le deuxième match. Pour Keyonte, c’est du même acabit avec 2 points mis sur la tête de Kessler à 1/4 au tir.